Massacre à la tronçonneuse, version 2004, réussit l'exploit d'être presque aussi ridicule que le "chef-d'oeuvre" dont il a été brillamment (hum) adapté.
Cette fois-ci, on se retrouve face à une bande d'adolescents au quotient intellectuel négatif qui, vous le remarquerez bien assez tôt, développeront la curieuse manie de faire exactement le contraire de ce que feraient des gens normalement constitués. Et vas-y que je m'enfonce dans les endroits les plus lugubres possibles, et vas-y que je ne pars pas lorsque j'en ai encore les moyens et vas-y que je ne m'étonne de rien, même pas des étranges réactions d'un shériff en herbe légèrement psychopathe.
Leatherface est toujours égal à lui-même, me rappelant décidément à bien des égards le fameux boucher de mon arrière-grand-mère. Il nous apprendra par ailleurs des tas de choses très instructives, comme l'art de courir aussi vite que Jessica Biel avec une tronçonneuse au bras, l'art de se casser la figure tout en beauté (aah, c'est qu'on rie aussi, dans ce film), l'art de se couper au niveau de la jambe MAIS de se relever, ou encore l'art de survivre à plusieurs coups de hâche dans le cou.
C'est qu'il est solide, le gaillard !
Le sang coule à flot, et on y croit, c'est d'ailleurs pour cette raison que je lui accorde une étoile. Aah, la scène du suicide dans le van... ça, ce sont des effets spéciaux.
Bien sûr, il y a plus de 20 ans qui se sont écoulés depuis les malheureuses aventures de Marylin Burns et de son petit frère en chaise roulante.
Il n'y a donc pas de raison de fanfaronner, loin de là.