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Guimzy
173 abonnés
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2,5
Publiée le 14 septembre 2013
Il est toujours délicat de s'attaquer au remake d'un film culte certes imparfait, mais culte dans le monde du cinéma. C’est le cas de Massacre à la tronçonneuse, monument de rage d’un Tobe Hooper alors touché par la grâce et qui se retrouve entre les mains de Marcus Nispel, réalisateur bourrin mais doté d'un certain talent. Le résultat est loin d’être honteux, surtout en comparaison d’autres films de cette saga qui n’aurait jamais dû en être une, mais s’avère bien trop artificiel pour ne serait-ce que toucher du doigt l’illumination de son modèle. En effet, ce film nouvelle génération ne fait qu’embrasser la mode du torture porn ultra léché qui n’apporte strictement rien au genre, si ce n’est un premier degré assez salvateur. Marcus Nispel refuse viscéralement tout cynisme et toute rigolade, préférant taper fort et faire gicler des hectolitres d’hémoglobine sans se soucier de la mode minable instaurée par un certain Wes Craven. En résulte un film assez sauvage, ultra violent, mais qui n’arrive jamais à la cheville de son illustre modèle. Il est pourtant difficile au premier abord de juger la mise en scène de Nispel, qui reste franchement correcte, et la photographie vraiment superbe. Mais pourtant, tout est pourtant trop artificiel : l'histoire de Leatherface n'est pas assez approfondi tout comme l'esthétisme beaucoup trop chic et "propre" pour qu'on y croir une seule seconde. Et ce n’est pas le prologue faussement cracra qui y change quelque chose. Alors oui, les meurtres sont sadiques et sanglants, nombreux et frontaux, et cela peut faire plaisir à voir. Sauf que l’étalage de barbaque dans le cadre n’est qu’une solution de facilité. Ainsi, on se retrouve dans le slasher basique, sans le moindre propos affirmé, qui se contente de buter du beau gosse et de la jeune fille en tenue sexy simplement pour la beauté du sadisme. Mais d'un coté, cela reste franchement efficace. L’outrance aidant, le jeu de massacre fonctionne sur un mode ludique assez amusant. D'autant plus que Marcus Nispel ne fait pas dans la dentelle au niveau des effets gores. Pourtant, la sauce ne prend pas vraiment. La faute à tous ces personnages caricaturaux et absolument pas travaillés, jusque dans leurs relations un peu débiles. La faute également, et surtout, à un Leatherface bien trop humanisé d’un côté, et transformé en une machine de l’autre, sorte de Terminator armé d’une tronçonneuse. Une créature bâtarde, loin de la figure du mal absolu, et même un peu crétine au final. Ainsi, ce remake de Massacre à la tronçonneuse est sans âme véritable, diaboliquement bien shooté mais sans le moindre intérêt, manquant cruellement de tension. On retiendra les effets gores vraiment très efficaces. Mais c'est un film calibré pour un jeune public friand d’envolées gores mais gentillettes, à l’ambiance fake au possible, bien loin de la folie furieuse et contestataire de son modèle.
Le remake d un des plus grand classiques de l horreur réussi l exploit d éveiller autant l intérêt que son aîné tout en sachant s en détacher. Prenant le partie d une horreur encore plus brutale et démonstrative, ce remake m a vraiment plus avec son ambiance poisseuse, malsaine et étouffante. La mise en scène parfaitement maîtrisée offre plusieurs moment jouissif pour des fans d horreur. Le remake sous genre un peu trop utilisé par le cinéma US surtout pour les films de genre est ici une belle réussite.
Après les 2 excellents premiers opus signés Tobe Hooper et les 2 nanars en puissances qui suivirent, la saga Massacre à la tronçonneuse avait perdu de sa superbe et de sa crédibilité. C'est alors qu'en 2003, Michael Bay, producteur du film, décide de dépoussiérer le mythe en proposant un remake plus sauvage et plus violent que l'original. Il confie alors la réalisation à Marcus Nispel, dont c'est le premier long-métrage. Et le résultat est des plus réussi. Nispel signe un remake efficace et nous livre un très bon film d'horreur. Les décors sont soignés, les acteurs n'en font pas des tonnes et le réalisateur arrive à installer un climat de tension tout au long du film sans tomber dans le cliché. Massacre à la tronçonneuse version 2003 est un très bon remake doublé d'un excellent film d'horreur qui ravira les fans du genre et de la saga. Leatherface is back !
Je ne connaissais pas le film d'origine (qu'il faudra que je visionne un jour) donc j'ai pris ce film pour ce qu'il était, un très bon film d'horreur. Le point fort de ce film est sans conteste l'atmosphère. On sent la chaleur, le rance, le poisseux et la saleté grâce à une photographie assez jolie. L'ambiance est pensante et cela ne nous lâche pas jusqu'à la fin. Les acteurs jouent plutôt bien pour ce genre de production avec une Jessica Biel au top (et ultra sexy malgré tout ce qui lui arrive). C'est aussi un des rares film du genre où on a envie que les personnages s'en sortent, car ils ont une bonne caractérisation et ne sont pas des têtes à claques comme souvent. alors bien sûr on n'évite pas les poncifs du genre, mais l'ensemble est très bien mis en scène pour passer un bon moment. Enfin, je dis bon moment, je me rappelle l'avoir vu la nuit seul (j'avais aussi regardé les bonus sur les tueurs en série) et qu'ensuite je n'en menais pas large!
"Massacre à la Tronçonneuse" de Marcus Nispel est vraiment glauque, malsain mais pas forcément gore...juste un peu sanglant. L'histoire est prenante et haletante. La course pouruite entre Erin et Leatherface qui se poursuit dans l'abatoire est vraiment grandiose et bien mis en scène. On voit aussi toute la famille de dégénéré au complet avec le faux shérif. Il faut avoir vu "Le commençement" pour comprendre tous les détails du film. Un de mes films favorits : un peu sanglant et assez stressant ! En plus les acteurs sont très crédible, surtout Jessica Biel dans le rôle principal.
Plutôt un bon remake du légendaire mais antique film d'horreur, qui excellait surtout par ses images assez dégueulasses due à une absence de moyen assez bien exploité. Ici l'intérêt est plutôt porté sur la famille totalement frappée de Letherface et l'ambiance y est toujours aussi crade et flippante tout en apportant une touche de folie furieuse, essentiellement incarné par le père qui offre une personnage hors norme et dérangé à souhait. Après tout les codes américains des films de boucheries y sont lourdement représenté mais finalement le tout reste dans une ambiance plus stressante que barbare. D'ailleurs Letherface est un véritable fanatique de sa tronçonneuse, avec quelques apparitions inattendu avec son engin (d'ailleurs c'est étrange qu'il ne l'entende pas arrivé le bonhomme avec le bruit que fait sa machine) mais hélas trop souvent utilisé tout au long du film avec des scènes réellement inutiles à certains moments, mais rien que sa première apparition est plutôt bien filmée et montée. Et c'est sûrement c'est alliance d'une atmosphère malsaine et de violence parfois même gratuite. Un bon film qui a su remettre au goût du jour un film qui restera légendaire pour son temps mais qui aurait rebuté de nombreux adepte de film où le visuel prime avant tout, bien que le manque de moyen offrait une performance incroyable pour le côté malsain de cette famille.
Bien souvent, on a de bonnes raisons de hurler au blasphème lorsqu’on voit certains films cultes être pris d’assaut par les gros producteurs véreux d’Hollywood. Sauf à quelques exceptions près, de celles qui nous surprennent. Le "Massacre à la Tronçonneuse" de Marcus Nispel, produit par le sous-estimé Michael Bay, est à ranger dans la catégorie des bons remakes, ceux qui ne violent pas l’oeuvre originale et qui en propose une nouvelle vision, souvent plus moderne. Car oui, aussi culte soit-il, le film de Tobe Hooper a très mal vieilli et l’avoir remis au goût du jour n’était pas une mauvaise idée. Si la bande de potes que nous présente le film n’échappe pas à bon nombre de clichés, ils restent cependant bien plus intelligents dans leur manière d’agir et de penser que la plupart des personnages de films d’horreurs lambda actuels. Du coup, on ne reste pas insensibles quand ceux-ci finissent par trépasser dans d’horribles souffrances sous nos yeux impuissants. C’est là l’un des premiers bons points de ce remake, qui présente également un bon scénario écrit dans le respect de l’oeuvre originelle, notamment pour ce qui est du personnage de Leatherface, réellement effrayant. Mais la vraie réussite du film, on l’a doit à Marcus Nispel (dont c’est d’ailleurs le meilleur film) qui crée une ambiance bien bien crade, et glauque comme jamais. L’atmosphère du film est oppressante, et parfois même à la limite du supportable. Et c’est cela qui fait toute la réussite d’un film de genre: sa capacité à déranger son spectateur par l’ambiance qu’il crée, ici grâce à un jeu de lumière ternes et par l’utilisation qu’il fait du hors champ afin que la menace semble constante et omniprésente, tout en écœurant le spectateur sans pour autant avoir besoin de multiplier à outrance les effets gores, bien qu’on aurait apprécié un peu plus de spectacle de ce côté-là. En conclusion: Marcus Nispel réussi le pari difficile de faire un bon remake de Massacre à la Tronçonneuse, grâce à l’ambiance qu’il crée avec beaucoup d’aisance et de réussite. Ajoutez à cela une introduction et une conclusion, réalisées en mode faux documentaire, redoutables d’efficacité, et vous avez trouvé le film parfait pour vous glacer le sang ce soir.
Avec son jean moulant et son petit top au-dessus du nombril, Jessica Biel aimante la caméra et apporte un contrepoint sexy à l'atmosphère crade qui règne sur ce remake. Au delà de cette ambiance glauque bien restituée, Massacre à la tronçonneuse déçoit : peu de scènes vraiment gore, et surtout très peu d'explication sur pourquoi et comment cette famille de dégénérés en est arrivée là. Je suis vraiment resté sur ma faim.
C'est bien d'avoir fait un remake; cette version est bonne mais sans plus. Ce film est très stressant avec de bon acteurs, de sombres décors. On ne s’ennuie pas, on reste dans le grand suspens. Mais, j'ai été très déçu qu'on ne voit pas vraiment les "découpages" des corps, contrairement au "Commencement". Il n'est pas assez gore, pourtant produit par Mickaël Bay, c'est dommage.
Un remake tout à fait honnête et efficace du trashy "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper. En bon esthète,le cinéaste allemand Marcus Niespel,en provenance du vidéo-clip,et aidé à la production par Michael Bay(!!),ne cherche pas tellement à se démarquer de son modèle mais à lui rendre hommage en le modernisant,notamment en faisant éclater à la lumière du jour le côté granguignolesque sous-jacent de ce classique de l'horreur. Il s'agit donc toujours de l'histoire de 5 jeunes en combi VW qui s'égarent dans un bled perdu du Texas,et se font décimer atrocement les uns après les autres par Leatherface,sa tronçonneuse et les crochets de son abattoir. La famille Hewitt,bande de dégénérés défigurés, est toujours présentée comme le sommet du macabre et du sadisme. Avoir Jessica Biel en tête d'affiche aide à rehausser la qualité d'un tel produit. D'autant que l'actrice gracile et athlétique est un spectacle à elle-seule dans son jean moulant et son débardeur transparent,ce qu'à bien compris Niespel... Pour le reste,il manque quand même un élément imparable: la notion d'épouvante ou d'effroi...