C'est un bon film d'horreur, avec une qualité d'image qui nous plonge dans l'époque où se déroule l'histoire, on est clairement avec les protagonistes. Les acteurs sont bons, Ronald Lee Ermey est brillant de perversité, une grande interprétation. Mais je trouve que le film est moins oppressant que le film d'origine, par contre c'est un bon remake, qui prend quelques liberté, modifie certaines choses, sans pour autant mettre aux oubliettes le film de 1974.
Remake réussi et pourtant l original est un vrai modèle du genre. Il y a une vraie volonté de refaire découvrir un film entré dans la légende. Le parti prix de vouloir faire différemment fonctionne très bien . C est rare mais il faut le quand même le dire .
Je ne connaissais pas le film d'origine (qu'il faudra que je visionne un jour) donc j'ai pris ce film pour ce qu'il était, un très bon film d'horreur. Le point fort de ce film est sans conteste l'atmosphère. On sent la chaleur, le rance, le poisseux et la saleté grâce à une photographie assez jolie. L'ambiance est pensante et cela ne nous lâche pas jusqu'à la fin. Les acteurs jouent plutôt bien pour ce genre de production avec une Jessica Biel au top (et ultra sexy malgré tout ce qui lui arrive). C'est aussi un des rares film du genre où on a envie que les personnages s'en sortent, car ils ont une bonne caractérisation et ne sont pas des têtes à claques comme souvent. alors bien sûr on n'évite pas les poncifs du genre, mais l'ensemble est très bien mis en scène pour passer un bon moment. Enfin, je dis bon moment, je me rappelle l'avoir vu la nuit seul (j'avais aussi regardé les bonus sur les tueurs en série) et qu'ensuite je n'en menais pas large!
Alors comme c'est compliqué de contextualiser le film, je note généreusement. Dans les années 70 ça devait sûrement être une horreur qui a dû terrifier bien du monde. Il faut dire que moi même j'ai été surpris de sursauter une (et unique) fois à cause d'une apparition inattendue du barjot à la tronçonneuse. C'est une sacrée technique : ennuyer le spectateur à mort, au point où il ne s'attends à plus rien d'intéressant, et justement pile au moment où il commence à être totalement indifférent, déclencher le seul jump scare du film ! Bon ce n'était certainement pas voulu mais ça a eu le mérite de fonctionner. Oui le look de l'homme à la tronçonneuse est réussi, ses gémissements spoiler: , son aliénation, sa famille de détraqués, les ossements et accessoires morbides, les membres éparpillés, ont de quoi nous mettre très mal à l'aise. Mais ce film a trois gros problèmes. Le premier, et il est bien fâcheux, c'est qu'il y a 0 scénario. Pas de budget scénariste prévu, ils ne l'ont pas payé, walou, nada, on va droit au but : 5 jeunes vont être persécutés par un homme armé d'une tronçonneuse sans aucune raison. Point. Comme il n'y a pas d'histoire, alors on essaie de combler comme on peut la première moitié du film, pourtant déjà pas très long de base. Deuxième problème donc : des scènes inutiles, d'autres à rallonge, quelques dialogues sans sujet pour passer le temps, on ne sait même pas qui sont les personnages ni quels sont leurs projets ! Pas besoin on a dit, on attaque la réalisation sans aucun script, tant pis on se débrouillera ainsi ! Maintenant parlons du troisième et dernier problème. Elle est où l'horreur en fait ? Les trois spoiler: premiers meurtres sont expéditifs, même pas le temps de douter de leur sort qu'ils sont déjà morts. Seule celle de l'handicapé à la chaise roulante est réussie, avec une apparition effrayante de l'assassin fou et du sang qui gicle pendant qu'il le charcute. La situation de la dernière rescapée aura matière à nous faire peur, mais là aussi, les trois quarts du temps ça se joue sur l'ambiance autour du lieu et des personnages flippants, plutôt que de s'assumer gore et aller jusqu'au bout de l'atrocité en montrant les effroyables manœuvres à la tronçonneuse. Des cris par-ci (tellement que ça en devient assourdissant et pénible) des zooms rapprochés sur des yeux épouvantés par-là et un enfin un petit tour autour de cette atmosphère angoissante. Une nouvelle fois, comme il n'y a pas de scénario, ça se répète encore et encore jusqu'à une fin tellement folklorique qu'on bascule vers la comédie, effectivement spoiler: , le frère attardé qui suit la fille à 50cm mais n'arrive pas à la rattraper sur plusieurs dizaines de mètres puis finit écrasé par un camion par exemple c'est marrant, non ? Le camionneur lui-même, qui au lieu de démarrer son engin et fuir rapidement le danger, préfère ressortir par la porte passager et s'exposer au danger. Il réussit à même l'exploit de se retourner furtivement et lancer dans la foulée la clé à molette pile poil sur le front du tueur l'assommant net ! C'est assez drôle je trouve , j'ai ri. Indépendamment de son époque, ce genre de films dont le scénario se résume entièrement et uniquement dans le titre lui-même, caractérisés par autant d'absurdités et de banalité, massacrent le genre et la famille du cinéma en général, rabaissée ici à un non-sens absolu.
Après les 2 excellents premiers opus signés Tobe Hooper et les 2 nanars en puissances qui suivirent, la saga Massacre à la tronçonneuse avait perdu de sa superbe et de sa crédibilité. C'est alors qu'en 2003, Michael Bay, producteur du film, décide de dépoussiérer le mythe en proposant un remake plus sauvage et plus violent que l'original. Il confie alors la réalisation à Marcus Nispel, dont c'est le premier long-métrage. Et le résultat est des plus réussi. Nispel signe un remake efficace et nous livre un très bon film d'horreur. Les décors sont soignés, les acteurs n'en font pas des tonnes et le réalisateur arrive à installer un climat de tension tout au long du film sans tomber dans le cliché. Massacre à la tronçonneuse version 2003 est un très bon remake doublé d'un excellent film d'horreur qui ravira les fans du genre et de la saga. Leatherface is back !
Bien souvent, on a de bonnes raisons de hurler au blasphème lorsqu’on voit certains films cultes être pris d’assaut par les gros producteurs véreux d’Hollywood. Sauf à quelques exceptions près, de celles qui nous surprennent. Le "Massacre à la Tronçonneuse" de Marcus Nispel, produit par le sous-estimé Michael Bay, est à ranger dans la catégorie des bons remakes, ceux qui ne violent pas l’oeuvre originale et qui en propose une nouvelle vision, souvent plus moderne. Car oui, aussi culte soit-il, le film de Tobe Hooper a très mal vieilli et l’avoir remis au goût du jour n’était pas une mauvaise idée. Si la bande de potes que nous présente le film n’échappe pas à bon nombre de clichés, ils restent cependant bien plus intelligents dans leur manière d’agir et de penser que la plupart des personnages de films d’horreurs lambda actuels. Du coup, on ne reste pas insensibles quand ceux-ci finissent par trépasser dans d’horribles souffrances sous nos yeux impuissants. C’est là l’un des premiers bons points de ce remake, qui présente également un bon scénario écrit dans le respect de l’oeuvre originelle, notamment pour ce qui est du personnage de Leatherface, réellement effrayant. Mais la vraie réussite du film, on l’a doit à Marcus Nispel (dont c’est d’ailleurs le meilleur film) qui crée une ambiance bien bien crade, et glauque comme jamais. L’atmosphère du film est oppressante, et parfois même à la limite du supportable. Et c’est cela qui fait toute la réussite d’un film de genre: sa capacité à déranger son spectateur par l’ambiance qu’il crée, ici grâce à un jeu de lumière ternes et par l’utilisation qu’il fait du hors champ afin que la menace semble constante et omniprésente, tout en écœurant le spectateur sans pour autant avoir besoin de multiplier à outrance les effets gores, bien qu’on aurait apprécié un peu plus de spectacle de ce côté-là. En conclusion: Marcus Nispel réussi le pari difficile de faire un bon remake de Massacre à la Tronçonneuse, grâce à l’ambiance qu’il crée avec beaucoup d’aisance et de réussite. Ajoutez à cela une introduction et une conclusion, réalisées en mode faux documentaire, redoutables d’efficacité, et vous avez trouvé le film parfait pour vous glacer le sang ce soir.
Bof, pas trop emballant, tous les films d'horreurs reposent sur le même style avec le méchant qui tue sans raison, des victimes totalement cucu. Pour une fois, le méchant court comme ses victimes et ne marche pas...Mais sinon...trop de clichés!
Massacre à la tronçonneuse à l'audace de ne pas être un remake fidèle, pas du tout même. Si l'atmosphère poisseuse et dérangeante du film de Tobe Hooper n'est pas aussi présent, le film de Marcus Nispel se démarque par des protagonistes mieux développés faisant face à des situations terrifiantes.
Pas toujours par leur aspect malsain mais pas leur aspect ambigu d'une part avec le surprenant shérif et plus crues de l'autre avec Leatherface qui bien que manquant de réelle présence physique à l'écran sait clairement se servir de sa tronçonneuse. Si le film est plutôt bien réalisé, notamment des gros plans vraiment bien choisis et des plans d'effets numériques assez bien sentis, je regrette clairement le manque d'un aspect poisseux et plus viscéral du film original.
Bien que sorti ce remake soit sorti près de 30 ans après son aîné et se permette de montrer bien plus de sang et de tripes je l'ai paradoxalement trouvé bien plus soft. On y voit beaucoup moins de crasse et de scènes évidentes sur la brutalité des activités de ces cannibales (d'ailleurs ils ne le sont même peut-être pas, en tout cas ce n'est pas totalement explicite).
Le remake est donc moins profond et malsain mais reste tout à fait convenable pour des personnages assez soignés pour un film du genre et a le mérite d'apporter une nouvelle proposition qui tournait méchamment en rond depuis le 3ème voire même depuis le second épisode.
Après de longs mois d'attente pendant lesquels tout le monde (ou presque...) a chié sur Michael Bay et son projet sacrilège de rebooter le culte "Massacre à la tronconneuse" (oeuvre fondatrice s'il en est) via sa nouvelle boîte de prod', Platinium Dunes, l'heure est au bilan. Et, quitte à faire hurler les fans de la 1ere heure et autres puristes, j'ai trouvé le remake du classique de Tobe Hooper meilleur que son modèle ! En tout cas, il réussit à s'en affranchir sans perdre de vue son cahier des charges. Ainsi, l'ambiance est poisseuse à souhait (grâce notamment à une photo superbe signé Daniel Pearl et des petits détails bien dégueu), la mise en scène est stylée (certains plans comme la 1ere apparition du tueur et sa tronçonneuse ou ceux de la maison Hewitt sont à glacer le sang), le scénario met en avant toute la perversité des bad guys (voir le sort réservé à la suicidée) et parvient même à faire douter le spectateur sur la réalité de certaines images (voire la scène d'ouverture et le final traité façon reportage au réalisme saisissant)... Le casting, chose rare, n'est pas en reste avec une pléiade d'acteurs talentueux qui rendent leur personnage attachant (Jessica Biel, Eric Balfour, Mike Vogel, Jonathan Tucker...) ou détestable (l'énorme R. Lee Ermey, Terrence Evans...). Pour les fans du genre, les scènes gores sont assez terribles avec, entre autres, une poursuite sanglante au milieu de draps, un tronçonnage de "parties sensibles" ou encore la fameuse scène du croc de boucher. Pourtant, "Massacre à la tronçonneuse" version 2004 n'est pas qu'un bête film bourrin. Il gagne en profondeur lorsqu'il s'attarde sur Leatherface et sa famille de dégénérés, présentant ainsi le tueur comme un enfant apeuré usant de la violence pour se protéger des autres. On pourra toujours regretter le rôle un peu facile du gamin et l'absence de références claires au cannibalisme de la famille mais ce remake restera pour moi un des meilleurs films d'horreur de ces dernières années !
Une franchise surcotée, un producteur passionné voulant réaliser de grandes choses, un réalisateur qui m'a prouvé avec Friday The 13th, qu'il réalisera 5 ans plus tard, qu'il pouvait réaliser des gros films d'horreurs bien fun et frissonnants, et des acteurs pas trop mauvais en théorie derrière la caméra (Jessica Biel, R.Lee Ermey, Eric Balfour, Brad Leland), on pouvait s'attendre à un gros film.
Et là, patatras, qu'est-ce qu'on s'ennuie durant la première heure...Pas de la faute de Marcus Nispel qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, c'est à dire qu'il arrive à distiller une ambiance un peu pourrie, plutôt bien faite, avec un scénario complètement apathique de Scott Kosar dont c'était le premier scénario. Les acteurs qu'on attendait sont là, et sont à leur niveau, et on aperçoit un bon Jonathan Tucker. Heureusement, le spectacle se décante dans les 20 dernières minutes, qui sont au niveau que le film aurait du être.
Dégueulasse à en vomir parfois, inquiétant à souhait, les 20 minutes sont beaucoup trop courtes. Dommage. Faudra donc voir le dernier volet en date pour voir si la saga est vraiment loupée.
Moi je ne comprends pas ... "Massacre A La Tronçonneuse" est un film excellent, un film culte, une référence dans le domaine de l'horreur, une réussite ! alors pourquoi en faire un remake si ce n'est pour de l'argent ? Pour rien. La définition même de l'inutilité et du gâchis d'argent... En voulant rendre hommage au film original, ce remake le déshonore complètement ! On a envie de se dire que malgré ca le film reste potable, mais non, tout est trop mauvais, les acteurs, la mise en scène etc. Alors il vaut mieux passer a coté de ce Slasher inutile, surtout si on a aimé le film de 1974 !
Un remake très respectueux du "massacre..." de 1974. Une ambiance malsaine assez differente de celle de l'original mais tres efficace. UNE BONNE SURPRISE
Un remake largement supérieur à l'original, Marcus Nispel va au-delà du premier film en se l'appropriant. La mise en scène est de qualité (avec de belles images et des décors très bien choisis), Nispel ayant eu la bonne idée de ne pas copier la mise en scène insupportable qu'avait fait Hooper. Le scénario est très bien écrit et surprenant même quand on connaît le premier film et la présence de R. Lee Ermey est vraiment délectable. Quant à Jessica Biel, elle est parfaite.