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Jérémie C-35
1 abonné
129 critiques
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4,0
Publiée le 27 avril 2019
Massacre à la tronçonneuse est le remake éponyme de Tobe Hooper réalisé en 1974. Bien souvent, on hurle au blasphème lorsque l’on voit des remakes de certains grands films cultes, mais celui-ci peut être une exception... Les acteurs sont plutôt bons malgré quelques clichés. Le scénario ne casse pas l’original, il est même écrit dans le respect de l’œuvre originelle. Ambiance glauque, atmosphère du film très oppressante. Bon moment devant !
Ce qui me rebute le plus est sans doute l'aura qui ressort de ce film. Humidité, chaleur, on sent presque comme une odeur nauséabonde nous envahir les narines. Tout suinte, chaque personnage, chaque lieu, tout est reboutant. Un esthétisme très marqué. Je regrette qu'il n'y ait pas d'humour plus d'humour noir, notamment avec le Shérif qui a pourtant un certain potentiel. Mais les personnages sont plus agaçants (Y compris les victimes) qu'autre chose. Un peu dommage car on est loin d'avoir pitié d'eux, pour le coup. Je ne compte pas les quelques passages nanards spoiler: Le "Achève-moi" à coup de couteau au-dessus du piano est ridicule En gros, c'est bien crade et pas mal ridicule.
Suite logique de "Au commencement" pourtant réalisé trois ans plus tard, ce nouveau départ est pas génial. Les acteurs sont plutôt médiocres à part la famille de dégénérés, et la fille qui se transforme en Rambo ne m'a pas plus convaincu que ça. Qui plus est, pas vraiment de scènes gore ni de suggestion dans ce film, c'est très moyen. Dommage j'en attendais bien plus.
Un remake tout à fait honnête et efficace du trashy "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper. En bon esthète,le cinéaste allemand Marcus Niespel,en provenance du vidéo-clip,et aidé à la production par Michael Bay(!!),ne cherche pas tellement à se démarquer de son modèle mais à lui rendre hommage en le modernisant,notamment en faisant éclater à la lumière du jour le côté granguignolesque sous-jacent de ce classique de l'horreur. Il s'agit donc toujours de l'histoire de 5 jeunes en combi VW qui s'égarent dans un bled perdu du Texas,et se font décimer atrocement les uns après les autres par Leatherface,sa tronçonneuse et les crochets de son abattoir. La famille Hewitt,bande de dégénérés défigurés, est toujours présentée comme le sommet du macabre et du sadisme. Avoir Jessica Biel en tête d'affiche aide à rehausser la qualité d'un tel produit. D'autant que l'actrice gracile et athlétique est un spectacle à elle-seule dans son jean moulant et son débardeur transparent,ce qu'à bien compris Niespel... Pour le reste,il manque quand même un élément imparable: la notion d'épouvante ou d'effroi...
L'ennui avec ce genre de production, qui vise à "ressusciter" les classiques américains de l'horreur, c'est qu'on est toujours à peu près sûr de savoir sur quoi on va tomber, et malheureusement pour ceux qui prétendraient le contraire, "Massacre à la tronçonneuse" est de ceux-là. Je ne dis pas que le film est mauvais - loin de là -, mais concrètement il ne propose rien de nouveau et surfe sur la vague de remakes qu'a connu le cinéma d'horreur dans les années 2010...Si bien que le résultat, au demeurant efficace, restera de toute façon toujours en-dessous à l'original, qui lui réussissait avec un budget pourtant largement inférieur à créer un vrai climat malsain et glauque, privilégiant cette atmosphère plutôt que l'hémoglobine en décilitres. Clairement, Nispel s'est ici contenté de nous faire un slasher violent avec une réalisation brute de décoffrage, même si l'ambiance est sympathique. Côté casting pas de fausse note, tout le monde s'en tire honorablement, ce qui place il faut l'avouer ce film au-dessus d'un certain nombre d'autres films de genre. Pas nouveau mais efficient.
Ce massacre à la tronçonneuse est très convaincant : le film se montre sanglant et intense. Mais il manque un petit quelque chose par rapport à MT le commencement : une certaine folie. L’histoire commence comme l’original avec un petit groupe de jeunes adultes qui part en week end. Petite frayeur au début, où dès les premières images, on voit un couple à l’arrière de la fourgonnette chaud comme la braise presque prêt à copuler devant leurs amis. J’ai eu peur pour la suite du film mais heureusement que ce n’était juste une petite feinte. Ensuite, le film s’attarde un peu trop sur la jeune fille (morte) prise sur la route et au vue de la situation, aurais-je été le seul à abandonner le cadavre ? Sérieux, le sheriff n’est pas capable de se déplacer et en plus arrive en retard au rendez-vous, et le gamin déclare qu’il est chez lui à picoler !? What ? La fille s’est suicidée et le sheriff s’en fout donc pourquoi attendre et risquer de s’attirer des ennuis ? Pourquoi être responsable quand une personne étant pour l’ordre et la justice ne prend pas ses responsabilités ? Je trouve la situation un peu invraisemblable et j’aurai préféré que cela soit tourné autrement.
Bon à partir du moment où le sheriff arrive et qu’au même moment l’un des couple va à la maison, le film se lance enfin. L’action commence avec le couple et pour ce qui est des autres, le sheriff fera sourire à tel point il est salasse dans ses propos. Durant tout le cauchemar, certaines scènes seront assez gores et d’autres intenses pour les courses poursuites. Des décors glauques comme on aime notamment l’abattoir. Leatherface avec le visage d’un des amis du groupe sur lui à un moment est bien vu. Au niveau des interprétations, c’est très bon pour les méchants : le sheriff est excellent et Leatherface est physiquement impressionnant mais un peu dommage que sa violence n’est pas proportionnelle à son physique (je l’ai trouvé un peu douillet et gentillet par moment). Sa tronçonneuse fait toute la différence ici. Pour ce qui est du groupe de jeunes, c’est à peu près correct, en mettant de côté le rôle des personnages, avec Jessica Biel intéressante (et pas que pour son rôle si vous voyez ce que je veux dire…).
Ce massacre à la tronçonneuse est donc sympa et possède de bons arguments mais pour moi le volet indétrônable restera celui du commencement de 2006. Un petit poil de retenu de Leatherface et des jeunes personnages un peu faciles et un peu « plastique » représentent mon seul regret de cette production.
Cours cours Jessica Biel... Je pensais pas que ce Massacre à la tronçonneuse puisse donner un impact aussi important que l'original, c'est du quasi sans faute, je lui reproche juste que sa photographie soit bien plus esthétique ou je vais plutôt plus net voir parfois plus je dis bien parfois plus propre et moins sombre. Cependant dès que la nuit tombe alors c'est un plaisir coupable, tout comme le point fort de ce film sans vouloir mettre à l'écart le reste du casting, qui Jessica Biel l'ange, la lumière qui tente d'échapper à son bourreau, Jessica Biel atteint là à l'écran l'attirance du bandant et de l'excitation, son physique y joue, elle court elle court la transpiration d'amour, du désir de la voir limite se faire peloté les fesses, et sa poitrine. Massacre à la tronçonneuse est faut le rappeler un pari réussi pour Michael Bay qui quitte là un instant la réalisation est se charge de la production du culte tronçonneur Leatherface.
C’est le vide pendant 1h30…on s’ennuie comme rarement ! Ce nouveau "Massacre à la tronçonneuse" n’apporte strictement rien, que ce soit sur cette mise en scène, ce scénario simpliste, ce jeu d'acteurs, ces comportements des personnages, ces scènes attendues, ce shérif insupportable (rôle de vieux dégueulasse et imbécile trop classique), et ce tronçonneur ridicule agissant comme un vrai manche malgré ses multiples occasions en or d'arriver à ses fins...il préfèrera s’amuser à découper des planches... L’écriture des scènes est bien trop enfantine et dénuée de sens pour y croire. Ce qui marchait à l’époque ne marche plus aujourd’hui. Un peu d’innovation et de talent dans ce concept nullement revisité n’aurait pas fait de mal.
Avec un film guidé par une énergie tout aussi poisseuse et morbide que son modèle, Marcus Nispel parvient à insuffler le dynamisme nécessaire pour justifier le remake du chef-d’œuvre de Tobe Hooper.
C'est le film qui a révélé jessica biel mais c'est surtout un excellent remake du film culte de tobe hooper de 1977. Ne cherchez pas de similitudes, ce remake a un solide budget, des acteurs dirigés par un réalisateur de talent (marcus nispel) et ne prétend pas pas être un film tourné en super 8 façon found footage, ce qui a peut être déplu à certains. C'est à mon avis la seule séquelle de qualité de tout l'univers de massacre à la tronçonneuse. Coté remakes, Nispel fut un peu moins inspiré avec vendredi 13 et à coté du sujet avec le remake de Conan.
Un remake (presque) efficace en son début mais qui n’a visiblement pas compris son original. En fait le remake se limite à de simples giclées de sang sur fond de cris permanents. C’est dommage, mais surtout c’est inutile…
Le sang coule, les victimes sont dépecées avec violence et le film joue avec un esthétisme gore explicite. Une autre façon viscérale de provoquer l'épouvante et l'horreur chez le spectateur. Les amateurs de série B gore seront aux anges.
Un remake efficace du classique de Tob Hooper, réalisé avec simplicité et une certaines élégance. Divertissant donc et surprenant de la part de Marcus Nispel.