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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 avril 2015
Autant le livre se lit vite et m'avait passionné, autant le film est long et ennuyeux. Sans doute pour plein de raison, à commencer par la voix off qui n'est pas celle d'Amélie N. L'actrice apparait normale, banale, tout le contraire de Nothomb et du coup ça tombe à plat, on s'ennuie...
Film sur lequel j'avais un tas d'à priori... très injustement je dois maintenant le reconnaitre. Certes le ton du film est un peu spécial (à l'image de Nothomb) mais l'intrigue est très plaisante, c'est drôle, c'est émouvant et se laisse happer par l'ambiance et lé décor nippon. Sylvie Testud est impressionnante dans ce film et elle le porte à elle toute seule sur ses épaules !! J'ai vraiment beaucoup aimé !!!
Stupeur et Tremblements, c’est Sylvie Testud. Occidentale principalement par son physique (rousse aux yeux bleus), puis, par ses réflexes sociaux. Simple: chacune de ses actions est en contradiction avec les codes japonais, entraînant de colossales répercussions qui, en filigrane, dressent un portrait de la société japonaise, des places de l’homme et de la femme dans ce monde régi par des codes d’honneur et de réussite vraiment très particuliers. La personnalité froide et effacée de l’actrice fait ainsi corps avec cette vision anthropologique du Japon, s’immergeant via humiliations et soumissions, mais incapable de ne pas modifier son environnement. Cette notion d’immersion est également au cœur de la mise-en-scène, qui ne permettra aucune autre vision du japon, que celle de cet open space habité par les tensions et frustrations. Et même si un aspect « film de studio » se fait sentir, cela fait corps avec l’idée de confinement extrême inhérent aux conventions japonaises. Notons également la musique, clavecin orchestré par Valérie Lindon aussi dépareillé que Sylvie Testud. Le tout est complété d’un cynisme hardcore délivré par une Amélie-narratrice-Nothomb, jugeant principalement, la naïveté et l’orgueil de sa propre jeunesse.
Un temoingnage d'Amelie Nothomb troublant. Il est tres bien porté a l'ecran. Le message est par contre vraiment desolant : un monde du travail cruel et un Japon raciste..
Le film met en relief les différences de cultures entre les salariés occidentaux et japonais. Il y a quelques passages comiques mais dans son ensemble, on se demande où on va !
On connait le Japon pour son goût du bizarre poussé à l’extrême, que ce soit dans les émissions télé, les animés ou bien encore la culture populaire. Stupeur et Tremblement montre l'autre pan du mur, celui de la rigueur et du travail aliénant, à travers les yeux d'Amélie, une jeune femme venue travailler dans une grande multinationale à Tokyo pour renouer le contact avec le pays où elle est née. Le film est une adaptation du best-seller d'Amélie Nothomb, et certains pourront pointer du doigt l'utilisation de la voix off ainsi que le texte d'origine, ce qui ne constitue pas un défaut en soi. L'humour du livre se retrouve dans les dialogues, entièrement tournés en langue réelle, même pour Sylvie Testud. Sa maîtrise quasi-parfaite du japonais force le respect. Ses intonations, ses regards et sa gestuelle par rapport à ses supérieurs forment un jeu très juste qui lui vaudra le César de la meilleure actrice en 2004. Son personnage est perdu, errant dans les bureaux et observant continuellement la beauté de sa supérieure, Mlle Mori. Cette dernière ne cessera de lui mettre des bâtons dans les roues, amenant Amélie à commettre des erreurs ou des oublis qui, du point de vue d'un japonais, sont impardonnables. Elle affrontera sa descente des échelons hiérarchiques avec sa seule arme, l'humour. La mise en scène, un peu trop effacée, arrive quand même à nous faire parvenir ce sentiment de solitude et d'étouffement qui est renforcé par le huis clos que forme l'immeuble (les moments où l'héroïne contemple Tokyo par la fenêtre sont alors une véritable échappatoire). Le morceau de clavecin qui constitue la seule musique du film fatigue en revanche assez vite, bien qu'il incarne très bien toute l'excentricité d'Amélie Nothomb. Si son message sur le choc des cultures est certes un peu simple, Stupeur et Tremblements est quand même un film sous estimé.
On dirait un film écrit pour Sylvie Testud tant elle semble à l'aise dans un monde japonais où ses supérieurs n'ont de cesse de l'humilier, de la blesser moralement, d'en faire une savonnette !On en sourit mais on a envie re se révolter à sa place alors qu'elle elle encaisse les coups !Son jeu lui a d'ailleurs valu deux grands prix dont un César en 2004 ! Au moins, pour une fois je suis d'accord avec la profession !On rit d'ailleurs de ces moeurs, mais il y a encore pas si longtemps, la mentalité qui régnait dans les bureaux de nos administrations était semblable : il fallait demander à son premier chef qui demandait au second, lequel...Et défense de court-circuiter cet édifice hiérarchique...Mais ce film atypique et dépaysant n'a rencontré qu'un succès d'estime :même pas 500 000 entrées avec il est vrai, un casting quasi inconnu !willycopresto
Très bon film, fin, drôle et corrosif, j'adore . Bon il faut avouer qu'Amélie-san était bien naïve pour ces débuts en entreprise, de penser qu'elle pouvait évoluer dans ce monde féroce et ultra hiérarchisé en toute liberté . Choc des cultures vraiment ? Dans la plupart des boîtes françaises les "opérationnels " sont mal vus et "cassés" quand ils prennent des initiatives (sauf quand les cerveaux se barrent en congés tous en même temps et que le balayeur doit se démerder seul avec les réclamations . Lol)
Dans "Stupeurs et Tremblements", adaptation du best-seller d'Amélie Nothomb, on se retrouve enfermés avec l'héroïne d'Alain Corneau au plus bas d'une pyramide japonaise d'où l'on ne peut ressortir indemne. La folie de Sylvie Testud (césarisée pour sa prestation), et ses déboires, sont la clé de ce film très porté sur la psychologie de ses protagonistes. Le rythme est vraiment bon, et les acteurs japonais sont aussi géniaux que notre petite occidentale. Pour résumer, c'est une très bonne pièce de théâtre tragi-comique, parfois poétique, idéale pour le petit écran. Lunaire.
C'était mon achat obligatoire chez Belgique Loisir... Il faut savoir qu'avec moi Amélie Nothomb, ça passe ou ça casse. Et là, ça casse. Le plus souvent, entre elle et moi, ça se passe pas très bien. Et je vous parle pas de Barbe Bleue...
Vraiment un très très bon film dans mon souvenir. Ca raconte une tranche de la vie d'Amélie Nothomb lorsqu'elle est partie travailler dans une entreprise au Japon. Là bas, elle va comprendre ce que c'est l'oppression au boulot, elle y a été rabrouée, humilié, même terrorisée. Ca vous donne une idée de ce qui vous attend si vous optez pour ce film