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    Une Étoile est née
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    3,4
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    13 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2008
    S'il n'atteint pas la splendeur du remake de George Cukor avec Judy Garland, cette "Etoile est née" n'en demeure pas moins une très belle histoire d'amour, réalisé avec talent et sensibilité par le grand William Wellman. On ne peut être en effet que touché par la manière dont le film décrit Hollywood, sans haine mais avec une réelle amertume, ce qui lui permet finalement d'éviter les lourdeurs pour mieux se consacrer à la relation émouvante entre les deux héros, amour tragique mais traité sans mièvrerie ni grosses ficelles. Car c'est avant tout une histoire humaine que nous décrit ici Wellman, qui n'éhsite pas par ailleurs à faire surgir l'humour à une ou deux reprises, ainsi que la manière d'écrire un scénario (jolie idée de mise en scène.) On passera alors un début aux dialogues et aux discours lourdauds (pour ne pas dire douteux) pour finalement ne se consacrer qu'à cette très belle histoire d'amour, qui reste encore d'un très grand intérêt aujourd'hui et peut-être même plus d'actualité que l'on ne peut le penser. Une réussite.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Au cinèma, les histoires d'amour sont d'autant plus belles qu'elles sont tristes! Tèmoin la très jolie romance de Janet Gaynor et Fredric March dans l'èmouvant "A Star Is Born" de William A. Wellman! Dans le monde sophistiquè de Hollywood, lui est une vedette de cinèma portèe sur la bouteille, elle une serveuse qui rêve de se hisser en haut de l'affiche! A mesure qu'elle grimpe les marches du succès, lui les dègringole en titubant! Même à Hollywood, leur amour ne saurait connaître de happy end! Un grand film qui nous montre assez crûment les moeurs des acteurs de cinèma et qui a chaque annèe un peu plus, des fans èperdus de Janet Gaynor! Remake exceptionnel de George Cukor qui verra le jour en 1954 et chant du cygne aussi de l'une des plus grandes comèdiennes de tous les genres: Judy Garland...
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Pas grand-chose à sauver de cette purge insipide tournée dans un affreux technicolor. Le début donne le ton, un interminable dialogue d'une grand-mère donneuse de leçons à la limite de l'insupportable. Quant à l'actrice principale Janet Gaynor, elle n'a pas grand-chose pour elle. Reste Fredric March, mais on est bien loin de ses prestations dans Mamoulian ou Lubitsch. Les scénaristes ont voulu faire un brin d'humour, ça tombe à plat, et puis on ne peut s'empêcher de penser au poids de l'autocensure en plein code Hayes. Une histoire sur Hollywood dans laquelle personne ne couche hors mariage ! On nous prend pour des imbéciles ! Je n'ai retenue qu'une seule scène celle du standard avec les petites lumières : c'est bien peu. Et pour finir de nous achever l'insupportable vieille peau du début vient conclure le film en dépassant les limites du ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Une belle histoire d’amour sirupeuse entre une étoile montante du cinéma non musical et son mentor qui lui doit tout, un beau couple à l’écran, les prestations sont bons. Le grand acteur du temps de sa gloire qui fait rêvé Hollywood, devient décadent et plongé dans les méandres mélancoliques, l’alcool est l’illusion guérissant tous les maux, c’est touchant, très bon vieux film coloré par la modernité technologique.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    750 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2010
    Esther Blodgett rêve d'Hollywood. Sa grand mère lui finance le voyage, mais, sur place elle va déchanter car, les candidats sont plus nombreux que prévu... Ce mélodrame sur Hollywood trouve son plus gros atout au niveau de son casting. En effet, le duo formé par Janet Gaynor et Fredric March est vraiment excellent et arrive très facilement à nous émouvoir, et le tout est emmener aussi par une mise en scène bien charmante de William Wellman. L'histoire est bien agréable à suivre, jusqu'à un dénouement final qui ne pourra laisser personne insensible. A noter aussi une belle - mais pas non plus inoubliable - partition musicale de Max Steiner, et le tout fait donc que l'on passe un très bon moment de cinéma.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Puisque les USA ont seulement fait des films de ce genre pendant un long moment, il convient d'en relever la différence fondamentale : le traitement des rebondissements négatifs tels qu'ils ne sont pas subis par l'individu, mais par le couple, auquel il est donné ici une place notablement importante. Un vernissage à la naïveté de Janet Gaynor dont on a magnifiquement su jouer des nuances dans le jeu.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2013
    Rendu méconnu par son remake de 1954, si ce film ne dégage pas la force émotionnelle de la version de George Cukor il mérite grandement qu'on s'y arrête. Bon passons sur les défauts comme une certaine complaisance parfois avec Hollywood, le fait que l'interprétation de Janet Gaynor, prodigieuse actrice du Muet, est loin d'être aussi puissante que celle de Judy Garland même si elle est plutôt convaincante et que le tout début est peu lourd. Et laissons-nous plonger dans ce beau film qui malgré le fait qu'il montre certains coulisses peu reluisants dégage tout de même toute la magie d'Hollywood et prend le spectateur depuis le début pour ne le lâcher que quand les mots "The End" apparaissent. Admirons aussi la superbe interprétation de Fredric March en star finie et alcoolique et enfin laissons-nous émouvoir par certaines scènes en particulier celle du dernier dialogue entre les personnages de Gaynor et de March. William A. Wellman n'a peut-être pas réalisé une grande oeuvre et David O. Selznick n'en a peut-être pas produit une avec "Une Etoile est née", mais franchement c'est un beau film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Une Étoile est née première du nom travaille au corps la notion même d’Âge d’Or hollywoodien en en constituant à la fois l’émanation directe et le reflet altéré, terni par la portée sur le devant de la scène d’une réalité qui était jusque-là écartée : les paillettes ont un prix, le prix du succès, telle est la leçon prononcée par la grand-mère, figure d’expérience qui intervient en début et fin de long métrage. Pour réaliser son rêve, il faut « faire un marché » avec soi-même et convenir que les intérêts d’un nom et sa renommée doivent prévaloir sur le reste, que le bonheur est une notion relative qui ne doit jamais influencer les choix professionnels. Un tel discours atteste le divorce entre les apparences du monde du studio et la vie en tant que réalité économique et intime, alors que les médias s’efforcent d’unifier les deux sous le signe du lustre et de l’artifice. Aussi la veuve ne peut-elle pas pleurer son défunt mari en paix, il faut qu’elle subisse les assauts répétés des journalistes et des fans éplorés. Jouer, toujours jouer, tant qu’on a le vent en poupe. Ce que met en scène Une Étoile est née, c’est le douloureux chassé-croisé de deux acteurs, l’un étant une étoile montante – comme l’indique le titre –, l’autre une étoile déclinante dont les derniers feux se chargent d’une mélancolie profonde. Le livreur ne reconnaît pas le comédien autrefois célèbre, il l’appelle par le nom de madame. Preuve que la gloire est éphémère, cruelle, injuste, et que le Hollywood à la virilité triomphante où l’on vous accueille à coups de sourires constitue une machine à exploiter les talents qu’elle révèle, jusqu’à l’épuisement. L’homme devient un personnage énigmatique et bêtement viril, ce que cesse d’être Norman Maine à mesure qu’il sombre dans l’alcool et le désespoir, à mesure qu’il s’adonne à la passion amoureuse ; la femme, quant à elle, est ce « petit objet joli » qui fait craquer le public et que les maquilleurs pomponnent excessivement. Le cinéma est une usine à clichés, du moins le cinéma représenté ici. Car ce que révèle Une Étoile est née, c’est la détresse, c’est l’incertitude d’un couple qui n’a pas le temps de se construire et de panser les blessures creusées par les ans, un couple qui doit paraître à tout prix. S’afficher en modèle. Si Esther et Norman sont « les amants de rêve de l’Amérique », ils sont également les amants du rêve américain, incarnation de la réussite individuelle à partir d’efforts et de sacrifices. Du charme au drame, de l’ambition à la résilience, le film dédouble ses personnages et leurs états d’âme, invite le spectateur à passer dans les coulisses, derrière la grande scène sur laquelle se joue un spectacle romanesque qui n’est que le reflet idéalisé d’une réalité beaucoup plus âpre, contre laquelle on bute comme Esther manque de tomber en heurtant les empreintes laissées par les chaussures de son mari dans la dalle de ciment ornant le Walk of Fame. Une œuvre de très grande qualité, sublimée par le Technicolor.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Le film qui a inspiré le remake, qui a inspiré le remake qui a inspiré le récent remake de Bradley Cooper. Dans cette première version on ne plonge pas non pas dans l’univers de la musique mais dans celui du cinéma de la fin des années 30. Et on va suivre l’itinéraire d’Esther une jeune fille de la campagne qui rêve d’Hollywood et qui poussée par sa grand mère tente sa chance. Elle va par hasard faire la rencontre de Norman une star du grand écran sur le déclin qui va tomber sous son charme et l’aider à se lancer. Ce qui m’a plus dans cette version c’est la plongée dans les bureaux du Hollywood de l’époque, et la critique qu’elle fait du système et surtout de la presse à scandale qui fait et défait les succès; le rôle de l’attaché de presse est l’exemple type du personnage que l’on adore détester. Si on veut la comparer à la dernière version en date j’ai trouvé le premier rôle masculin plus fort et nuancé dans cette version alors que malheureusement le rôle d’Esther est plus effacé alors que c’est celui que l’on va suivre tout le long. Ce film bénéficie du charme du Technicolor qui lui donne un côté légèrement désuet mais qui lui convient à merveille. Bref c’est plus pour l’ambiance que pour l’histoire que j’ai passé un bon moment avec ce film.
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2020
    Le film original dans cette histoire qui a été reprise à de nombreuses reprises et notamment le dernier en date avec Lady Gaga.
    La base est la même, ce film m'a semblé assez précurseur sur la couleur et le thème de l'alcoolisme encore peut approché de manière sérieuse au cinéma, spoiler: tout comme le suicide
    .
    Il est très intéressant je trouve de voir ce film si on a apprécié une des autres adaptation.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    A STAR IS BORN 4/5
    « A Star is Born » est une réussite indéniable du cinéma musical hollywoodien des années 50. Ce film, qui alterne entre satire du monde de la célébrité, comédie romantique et drame poignant, est superbement interprété par Judy Garland et James Mason. Garland, dans son rôle le plus emblématique. Elle captive avec ses performances musicales, tandis que Mason dépeint avec justesse un personnage complexe et torturé constamment rattrapé par ses vieux démons. Leur alchimie à l'écran est incontestable, en particulier dans une séquence mémorable au coucher du soleil, avant que la tragédie ne frappe. « A Star is Born » est un mélange de genres qui critique astucieusement le système hollywoodien, tout en offrant des numéros musicaux de qualité et un scénario incisif. Ce film est un incontournable du cinéma, un miroir de la gloire éphémère et des côtés sombres de la célébrité. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    guillebotis
    guillebotis

    3 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2020
    Vous avez dit 1937 ? Incroyable verdeur des personnages, des dialogues, des situations, presque aucune ride pour ce film qui aura un siècle dans un peu plus d'une décennie. Le couple Norman-Vicky est magnifique d'authenticité grâce à un jeu sincère et sans outrance, faisant oublier que le muet est encore si proche. La vérité et la sincérité d'une réalisation traversent le temps sans aucun dommage ou presque, voilà qui est rassurant. AMAZING !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 août 2007
    Elle se voyait déjà en haut de l'affiche !
    Et si les illusions les plus insensées devenaient réalité... La jeune candide Esther Blodgett (Janet Gaynor) persiste à croire en sa bonne étoile. En véritable aficionada de cette usine à rêves qu'est le cinéma, elle s'imagine déjà appartenir au gotha hollywoodien. Avec seulement quelques économies, dues à sa grand-mère débonnaire, elle quitte son trou perdu du Dakota pour la cité des anges. Par le plus grand des hasards, son voisin de palier, qui travaille dans l'industrie cinématographique, va lui ouvrir grand les portes de l'inaccessible... étoile. Sous son pseudonyme de star, Vicki Lester tourne son premier film avec l'acteur Norman Maine (Fredric March), en plein déclin depuis qu'il sombre dans l'alcoolisme. Ils vont s'unir pour le meilleur et pour le pire. Alors qu'il périclite progressivement, l'ascension fulgurante de Vicki se concrétise par la reconnaissance de ses pairs, en décrochant la récompense suprême... l'Oscar de la meilleure actrice. Cette version originale de 1937, que l'on doit à William Wellman ("L'ennemi public"), dépeint férocement l'envers du décor. Dans ce milieu, où le succès est aussi éphémère qu'un papillon de nuit, il est primordial de se munir de bonnes ailes pour amortir la chute redoutable de l'échec. George Cukor réalisa, en 1954, un remake un tantinet supérieur avec Judy Garland et James Mason, en lieu et place de Janet Gaynor et Fredric March. La fin, des plus émouvantes, se clôt en beauté par la gratitude de la grande actrice pour sa grand-mère, qui a spécialement fait le voyage à Hollywood, et pour son mentor de mari, dont il ne subsiste que des souvenirs mémorables, mais aussi sa patte dans le ciment du boulevard des stars éternelles...
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