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landofshit0
274 abonnés
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2,0
Publiée le 5 juillet 2013
Si la tension croissante est palpable Nakata peine à se renouveler. Il utilise les mêmes ficelles que dans ring,mais en nettement moins bien. Son histoire n'arrive pas à captiver,l'eau est pourtant un très bon élément,mais elle est utilisée ici à toute les sauces ce qui fini par lasser, bien plus que d'horrifier. Nakata à eu une idée celle de ring,dans lequel il semble à jeté toutes ses cartes.
Avant d'écrire ma critique, je dirai à tous : regardez la version originale plutôt que de vous ruer vers l'américain ! Ceux qui ont préférés l'américain ne connaissent rien aux films d'horreurs purs.... Voilà. Bon, à part ça, ce film est un chef-d'oeuvre de l'horreur. Rien qu'en regardant la boîte, on sait à quoi on s'attend... Les diverses apparitions de la petite fille au ciré jaune sont toutes plus horribles l'une que l'autre et me hanteront jusqu'à ma mort... De plus les deux actrices principales, la mère et la fille jouent merveilleusement bien leur rôle, ce qui renforce la crédibilité du film et nous font flipper encore plus. La fin est, elle aussi, assez terrible. Ne ratez pas ce film d'horreur si vous êtes un fan comme moi. Et je dois avouer que les Japonais sont les meilleurs dans ce registre, et surtout Hideo Nakata...
Acclamé par la critique, je dois dire que je suis légèrement déçu... Il y a indéniablement une belle réalisation, sombre, amenant une atmosphère glauque à souhait ainsi qu'un scénario fort et bien amené, traitant de la solitude chez l'enfant. Cependant la chute de tout ça n'est pas top et un peu confuse, une fois de plus on note la présence d'une petite fille avec beaucoup de cheveux, rien de bien original donc ! Ceci dit ça reste un bon film, non pas d'horreur, mais bien plus.
Le film a un peu vieilli et certains effets font parfois pâle figure face au puissant 2 sœurs. Cependant replacé dans son époque et son contexte il n'en reste pas moins efficace. Dark Water regorge de bonnes idées. Un bon film pour tous les amateurs de fantômes asiatiques.
C'est un assez bon film, principalement axé sur l'atmosphère et la progression du supense. On a la curieuse sensation d'assister à la version aqueuse du Shining de Stanley Kubrick, les éclairages agressifs, les espaces infinis et les couloirs immaculés ayant été remplacés par une lumière blafarde, des intérieurs exigus et des murs décrépits. Sur le plan sensitif Dark Water de Hideo Nakata est une réussite, la tension fébrile captivant le spectateur pendant toute la première heure. Nakata possède un indéniable savoir-faire pour créer des humeurs et raconter une histoire... En revanche l'intrigue n'a en elle-même rien de particulièrement original, notamment dans son dénouement somme toute très bateau. Dark Water reste malgré tout supérieur à la trilogie soporiphique des Ring et mérite l'attention, malgré cette méchante impression d'une variation kubrickienne assez décevante. A voir tout de même, cet honorable petit film de genre s'agit pour le moment du film de Nakata m'ayant le plus plu...
Sombre, glacial, flippant, angoissant, un véritable film d'épouvante, subtil est terrifiant. Un coktail parfaitement maîtrisé que l'on voit rarement, avec une actrice extraordinaire, et une ambiance malsaine délicieuse. Un moment de pur stress, des fois doux, des fois fort.
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2,5
Publiée le 31 mai 2012
Que d'eau, que d'eau, que d'eau..."Dark Water" est du même tonneau que "Ring" (un drame, une jeune fille victime...) où le nippon Hideo Nakata renoue une fois de plus avec l'art de la suggestion en instaurant dans cet immeuble une angoisse que l'on sent ètouffante! Dans des dècors èpurès, il ne se passe presque rien durant la première partie avec une histoire qui peine à dècoller où l'on reste toujours sur le même rythme! Arrive la deuxième partie, la meilleure, dont les pièces s'assemblent peu à peu, à la manière d'un puzzle, avec une atmosphère qui devient de plus en plus pesante! Pas vraiment de longueurs à dèplaurer, de nouveaux èlèments entrent en scène dans le final, nous faisant plus que jamais ressentir la fragilitè mentale de Yoshimi! A voir absolument en version originale...
Il est vrai que par rapport à un film d'horreur américain, "Dark Water" offre une bouffée d'air frais, pas de second degré, ni de surenchère d'hémoglobine, ou encore de twist improbable et foireux grillé dés les cinq premières minutes demétrage, mais une simple histoire sociale et dramatique avec un soupçon de fantastique. Mais hélàs, ben que la façon de ilmer de Nakata soit intéressante, on a plus souvent l'impression d'être devant un film social, sur la difficulté des mères seules à élever leurs enfants et à s'occuper de leur carrière profesionelle qu'un vrai film d'horreur. Les scènes d'épouvantes se font trop rares, bien que l'idée de se servir d'élément de la vie quotidienne pour frissonner est intéressante.
Si Hideo Nakata a inspiré toute la nouvelle génération du cinéma d’horreur nippon avec son terrible RING, quand, cinq ans plus tard, il tente de faire peur avec une histoire de dégât des eaux, le résultat semble bien faible. Après une heure et quart il nous fait suivre de près le quotidien d’une mère élevant seule sa fille perturbée dans un appartement souillé avant de donner à l’élément de l’eau, omniprésent du début à la fin à l’écran, un aspect spectral effrayant. Cette longue image de la vie monoparentale prend ainsi le dessus sur le récit fantastique qui se contente d’assimiler l’insalubrité de l’immeuble à un fantôme, lui-même identique à celui de RING, pour nous donner un résultat qui n’est donc ni original ni terrifiant.
Un film fantastique dramatique (le seul avec le célèbre Labyrinthe de Pan). Dirigé par Hideo Nakata créateur du pas très effrayant "Ringu" et du récent "TV Show". Autant dire que ça promettait. Résultat? Un film sur la situation d'un couple divorcé et d'une mère abattue par les évènements et qu'un vilain fantôme vient emmerder. Simple mais efficace. On est avec l'actrice du début jusqu'à la fin tragique bien qu'elle en fasse un peu trop (tellement trop qu'à certain moment on n'y croit plus!). Les acteurs surtout les enfants, sont moyens voir bons mais rien d'exceptionnel. L'atmosphère poisseuse et froide du "Cercle" est gardée avec encore plus d'inondation. Malgré une peur totalement absente (dommage...) on se retrouve avec un film dramatico-fantastique. Passionnant, bien filmé et pour finir le meilleur Nakata de tous les temps!
Inutile de se morfondre en attendant désespérément quelques hypothétiques scènes de terreurs dans un climat soporifique à l'extrème.
Comme bien souvent la vérité est ailleurs tissée entre les lignes d'un travail d'une lenteur éprouvante laissant notre épiderme constamment sur ses gardes reposer sagement malgré quelques tentatives clairsemées se voulant terrifiantes mais n'atteignant jamais les hauteurs éthérées.
L'essence de cet opus est sans aucun doute son énorme sensibilité même si celle-ci semble enrobée dans une immense froideur.
Le pays du soleil levant nous dévoile sa face cachée, son desespoir et sa sollitude à l'intérieur d'un immeuble triste et sombre dont les couloirs et les plafonds sont inondés de larmes.
Le site pleure son silence et son isolement sur ses murs et ses toits.
L'enfant fantôme se sert de la terreur pour approcher ses semblables en dissimulant dans ses apparences floutées un manque profond.
Le besoin impératif de se blottir dans les bras d'une mère de passage dont les sens s'éveillent devant tant de souffrance.
« Dark Water » est un film poignant sur le mal du siècle, l'abandon et l'indifférence faisant de ses principales victimes des ressources vivantes fragiles, isolées, livrées à elles-mêmes dans un monde insensible managé par la procédure ou à des créatures de l'au-dela condamnées à la panoplie terrorisante paravent d'un état insoutenable, le manque d'affection.