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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 décembre 2006
L'original est beaucoup mieux que son remake! Ce film fiche la chair de poule du début à la fin. Les effet spéciaux de la fin de son peut-être pas terrible, mais c'est un bon film d'horreur bien effrayant, même s'il ne faut pas trop réfléchir pour comprendre l'histoire... A voir!
Encore un film d'"angoisse" venu d'asie me direz vous? Oui mais voila, après The Ring qui avait mis la barre très haute, on attendait de pied ferme le dernier opus d'Hideo Nakata de peur de devoir revivre la frustration qu'on a pu connaître avec Shyamalan et son deuxième film raté qu'est Signes. Et bien rejouissez vous, le génie de Nakata s'affine avec l'âge. Un peu à la manière d'un film de Jeunet, Darkwater est avant tout un film d'ambiance, opressant à souhait et, (et c'est la toute la maestria du film) le film est intièrement basé sur un faux rythme qui peut paraître déroutant au début mais qui a pour finalité d'amener les scènes angoissantes lorsqu'on ne les attend le moins. Arriverz vous encore à prendre un bain sans regarder au plafond ?
Il faut arreter de donner des bonnes critiques a des mauvais film sous pretexte qu'ils sont asiatiques; ce film est nul! un suspense frustrant au possible basé sur des dégats des eaux : l'heroine met 1 à 2 min pour lever la tete quand elle voit des gouttes tomber dans son appart, pour finalement voir, oh mon dieu est ce possible? une flaque d'eau! Heureusement pour elle l'histoire est aussi lente que ses reflexes! On a droit à la lente croissance d'une mechante flaque d'eau au plafond; terrifiant! On finit avec une creature en papier maché qui fait beaucoup plus rire qu'autre chose! A force d'encenser tout et n'importe quoi le cinéma asiatique perd de sa valeur; amateurs de The Ring ne voyez pas ce film.
Un film japonais n'est pas forcement une oeuvre ou même un bon film ! On retrouve dans ce film que des éléments surexploités partout. Une photographie teintée de bleu (a nous glacer le sang...mouais), une ambiance sonore "envoutante" (un bon bruit de fond, puis le silence, quelquechose va se passer, et OUI!), des accoups sonore pour encore mieux nous faire sursauter. Certes ça à le don de marcher mais ça ne revolutionne pas le genre... Malgré cette mise en scéne quelque peu conventionnelle (et limite ridicule), le scénario ainsi que les relations mére-fille sont interessantes,la psychose de la mére prenante, mais de la à nous fourrer des fantômes... Mais comme qui dirait, allez le voir et faites vous votre propre opinion...
N'ayant pas du tout apprécié Ring, je suis allé voir Dark Water un peu à reculons. Mais je trouve ce dernier bien mieux et même si le film m'a enervé sur quelques points (comportement idiot de la mère, photographie/lumières) je trouve la fin excellente et surprenante.
Donc même si je n'ai pas été emballé par le déroulement de l'histoire, la conclusion m'a réveillé et me laisse avec un arrière-goût positif.
Un vrai faux film de fantôme japonais, qui cache en fait un (melo)drame social. En effet, pendant plus dune heure, Nakata fait le portrait clinique de la vie dune femme divorcée et de sa fille dans le Japon contemporain. Ses difficultés sociales et affectives sont dépeinte avec acuité, ceci pour mieux nous faire ressentir la pesanteur étouffante de son quotidien. Ce partis pris peut paraître étrange, mais cest grâce à cette longue première partie, émaillé de quelques effets dépouvante tout de même, que la seconde partie, plus fantastique et spectaculaire, prend toute sa valeur émotive. Cela donne au final lun des plus beau et des plus profond film de Nakata à ce jour, difficile dimaginer dans ce contexte à quoi pourait ressembler un remake américain.
J'ai adoré ce film, plus que Ring du même auteur... Le malaise est réel, la compassion que l'on ressent pour la mère et sa fille aussi. Quant au final, dans l'ascenceur, il est tout simplement magnifique ! Seul regret : quelques longueurs tout à la fin et un manque de rythme qui découragera les habitués de cinéma occidental. Un vrai film d'horreur sans effusion de sang et effets spéciaux à profusion.
On passe tout d'abord par une heure et quart de terreur, épouvante, on tient fort son fauteuil, on tremble, arrive la fin du film où l'on comprend, on s'emeut, on est presque choqué ... Merci Hideo Nakata, bien que non fan de Ring (sauf Ring o, qu'il n'a dailleurs pas realisé), je suis resté scotché sur ce film, que j'ai évidemment regardé plusieurs fois pour m'en imprégner... tout est bien choisi, bien filmé, bien joué... le film qui m'a le plus effrayé : j'ai désormais peur des sacs rouges !!!! qui aurait cru posssible d'effrayer un spectateur pendant une heure et demie avec de l'eau et un sac ? Encore bravo ....
LE chef d'oeuvre de Hideo Nakata. Plus fort, plus beau, plus sombre, plus flippant que "Ring". Un film à l'émotion palpable, une merveilleuse histoire mère-fille et une des histoires de fantômes les mieux filmées du monde. Le travail d'un maître.
il y a deux films en un dans Dark water. un film d'horreur , assez réussi , bien qu'un cran en dessous de Ring. les effets visuels ne sont pas tous une réussite , mais l'ambiance oppressante est là , et c'est l'essentiel. et puis , il y a un film très émouvant sur les relations entre une mère un peu pommée et sa petite fille. on a peur et on est ému . les deux genre se marient finalement assez bien
Entre le puits de Sadako dans Ring et le réservoir de Mitsuko dans Dark Water, ça sent un peu le réchauffé... Nakata semble un peu tourner en rond à ce niveau (il semble d'ailleurs qu'il veuille passer à un autre genre que le fantastique). Il reste néanmoins un scénario qui ménage efficacement les tensions et propose en arrière-plan une intéressante parabole sur la maternité. Et il y a surtout la mise en scène remarquable de Nakata. Son art de susciter l'angoisse à travers des éléments très simples (des gouttes d'eau qui tombent du plafond...) est formidable. Sa virtuosité dans le maniement de caméra l'est tout autant. La musique de Kawai Kenji (Ghost in the shell, Avalon...) ajoute encore à l'efficacité du film. Malgré le manque d'originalité, on se laisse manipuler avec plaisir...
Certes moins bien que RING, ce film vaut surtout par son ambiance aquatique (voire aqueuse) que par sa scène finale qui ne fait pas vraiment peur (petite lourdeur de mise en scène au mauvais moment...). RING m'avait donné des frissons dans le dos, pas Dark Water, mais peu importe, car la scène de l'appartement innondée d'une lumière cuivrée en plus des fuites d'eau (c'est le moins que l'on puisse dire) est merveilleuse...
Dark Water, ou le cinéma asiatique dans toute sa splendeur. Le célèbre Nakata fait une fois de plus appel à Koji Suzuki (Ring) pour créer une histoire hors du commun : un film d'angoisse qui se révèle, habilement, être un drame à propos de la mono-parentalité. Même si Dark Water terrorise, avec la mort prenant la forme d'une pétrifiante petite fille en ciré jaune et des phénomènes paranormaux dans l'environnement des deux actrices (Hitomi Kuroki habitée par son rôle et Rio Kanno très convaincante et pourtant très jeune), ces deux dernières se trouvent en plein drame familial et paranormal. Tous ces obstacles aux deux héroïnes rendent l'intrigue passionnante, en plus d'avoir une énorme peur avec l'ambiance instaurée par Nakata. En effet, quoi de plus effrayant qu'une petite fille mystérieuse, un sac rouge qui apparaît et disparaît, une eau omniprésente qui s'infiltre partout et un endroit insalubre et désert ? Dark Water est une très grande réussite, dont Nakata et tout le cinéma asiatique peuvent se vanter.
Fidèle à une atmosphère des plus pesante, Nakata, par une mise en scène toujours plus précise, livre un film encore plus terrifiant que Ring doublé d'une critique de la société japonaise.