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Un visiteur
4,5
Publiée le 1 janvier 2019
Dark Water, ou le cinéma asiatique dans toute sa splendeur. Le célèbre Nakata fait une fois de plus appel à Koji Suzuki (Ring) pour créer une histoire hors du commun : un film d'angoisse qui se révèle, habilement, être un drame à propos de la mono-parentalité. Même si Dark Water terrorise, avec la mort prenant la forme d'une pétrifiante petite fille en ciré jaune et des phénomènes paranormaux dans l'environnement des deux actrices (Hitomi Kuroki habitée par son rôle et Rio Kanno très convaincante et pourtant très jeune), ces deux dernières se trouvent en plein drame familial et paranormal. Tous ces obstacles aux deux héroïnes rendent l'intrigue passionnante, en plus d'avoir une énorme peur avec l'ambiance instaurée par Nakata. En effet, quoi de plus effrayant qu'une petite fille mystérieuse, un sac rouge qui apparaît et disparaît, une eau omniprésente qui s'infiltre partout et un endroit insalubre et désert ? Dark Water est une très grande réussite, dont Nakata et tout le cinéma asiatique peuvent se vanter.
Je ne recommanderai ce film qu'à deux catégories de personnes: les plombiers et les dermatologues. Les plombiers puisque seront les seuls susceptibles d'avoir peur de simples fuites d'eau dans un appartement quant aux dermatos, peut être frémiront ils en fin de film face à la fillette du château d'eau.
Toujours est il que ce film est plat et qu'on s'y ennuie, les scènes trainent en longueur et n'arrivent pas à vous maintenir éveillé. Le scénario en lui même n'est en rien original, il est même prévisible à partir de la moitié du film puisqu'on pourrait croire à une adaptation de "the ring".
Ce film n'est pas qu'effrayant, il comporte aussi de la tristesse, la tristesse de la mère face à tous ces événements, cette mère qui doit protéger sonn enfant. Dark Water m'a fait passer par plusieurs sentiments. On comprend à quel point l'enfant n'est rien sans sa mère et la mère rien sans son enfant. Hideo Nakata est un petit génie qui réussit à nous effrayer, nous angoisser avec simplement une atmosphère glauque, de l'eau et une présence. Dans la même lignée que Ring.
Encore une pépite de l'horreur asiatique, à ranger aux côtés des Ring et autres Ju-on. La force de ce film réside, en plus de son atmosphère angoissante, en sa force poétique.
J'ai trouvé ce film de fantôme très réussi Le réalisateur du fameux "The ring" démontre une nouvelle fois sont talent de mise en scène et installe tout au long du film une atmosphère oppressante jusqu'à un final angoissant et plutôt triste Le film est très bon aussi sur un autre point car Nakata utilise des personnages qui sont des gens comme "monsieur et madame tout le monde" et ont les même problèmes que pas mal de personnes dans notre société à savoir le divorce (et le vices employé par le mari par l'obtention de la garde de Ikuko), trouvé un emploie ou encore les relations mère-fille.... Je reviendrais sur l'esthétisme du film qui est remarquable et la BO qui apporte un bon plus pour l'ambiance général du film
Moi qui suis grand fan de cinéma asiatique en général , je dois dire que j'ai été très déçu pour un film présenté comme un classique de l'horreur. Le jeu d'acteur de la mère n'est pas convaincant du tout. Le tout traîne beaucoup trop en longueur pour une fin vraiment prévisible. Ca ne m'enchante pas de dire ca mais je déconseillerai ce film.
Magnifique, formidable, magistral,... Les superlatifs ne manquent pas pour décrire ce chef d'oeuvre du cinéma fantastique. A la fois parabole de la société Japonaise, profond drame familiale et térrifiant film d'horreur, Dark water prouve une nouvelle fois qu'Hideo Nakata est un petit génie. La photographie est superbe et montre le malaise s'insinuant dans la vie des personnages, à l'image de l'eau s'infiltrant(le personnage principal du film est bien l'eau). Encore une fois, des éléments de la vie courante arrivent à nous terrifier.( après la cassette video, c'est au tour de l'eau, d'un reservoir ou bien d'une simple cage d'ascenseur). Même si le doublage n'est pas au top, l'interpretation est juste et rend la relation mère-fille émouvante. La musique, magnifique, joue aussi un rôle prépondérant dans le récit et accentue la mélancolie de l'histoire. On restera "éssoré"par un final boulversant, renvoyant le récent remake aux oubliettes.
Une oeuvre angoissante et glaçante. Le film réussit à faire peur en utilisant des décors glauques, le fantastique et des effets chocs (tout est dans la suggestion). Un très bon film qui parvient à mettre mal à l'aise le spectateur sans tomber dans la facilité et le grostesque.
Le film est lent mais cela permet de mettre en place la vie et la psychologie des personnages. En fait, ce film est plutôt une chronique sociale qu'un film d'épouvante, même si certaines scènes font néanmoins frissonner. J'adore le Japon et j'y ai vécu donc j'ai beaucoup aimé le film mais je comprends que certaines personnes aient été gênées par sa lenteur et son absence de rebondissements, surtout celles habituées aux films américains fantastiques plus hystériques.
Le film a un peu vieilli et certains effets font parfois pâle figure face au puissant 2 sœurs. Cependant replacé dans son époque et son contexte il n'en reste pas moins efficace. Dark Water regorge de bonnes idées. Un bon film pour tous les amateurs de fantômes asiatiques.
Original d'un remake Américain ayant eu un peu plus de succès en salle. Celui-ci n'en reste pas moins unanimement mieux (même si perso je trouve le remake mieux). J'ai un eu de mal avec les réalisations Asiatique. Ou cependant, on ne peut dénier ; que le climant ; l'ambiance ; s'avère d'embler plus "glauque, sombre....' que pour les version US. Mais ou le coté casting, n'ait généralement pas aussi emballant (le manque de film de ce genre n'aidant peut être pas). Noue voilà donc devant une histoire d'amour, de fantôme, et un final (enfin le dernier qualrt d'heure ; qui réhausse le reste ; mais cela fait un peu tard par rapport à la mise en route propre du reste du film. Car perso, j'ai plus de mal a entrer dans l'ambiance des Asiatiques (sauf film d'animation). Mais pour la peur, ils ont un je ne sais quoi de plus (comme pour RIngs^^). D'un point de vue subjectif, le film est plus terrifiant que le remake US ; et offrent des séquences sans grand budget ; mais ou la peur se fait ressentir... Sur la base d'un "simple" synopsis ou le dénouement final est peut être un peu "too much". Beaucoup le trouve angoissant à souhait. PErso, le remake m'a mis un peu plus de tension (sans trop en donner) que celui-ci ; mais la façon dont l'ensemble est mis en route et j'en passe... Allant doucement mais peu à peu vers des moments de terreur pure. Peut s'avérer dans la lignée de Rings (même si dans le genre Asiatique, j'ai préféré Rings ; plus prenant et puissant ; dans le domaine de la terreur). LE final réhausse le reste, mais en même temps ; en faisant un peu trop. Estompe le malaise qu'avait réussit à créer l'ensemble du film... DU plus pour du moins. Et pourtant avant, tout les codes du genre sont utilisés avec brio et parfois même avec quelques retenus mais cela en donne plus aux spectateurs... (bizard^^). Pour résumé le film la réfléxion du film, celui-ci se base sur la réflexion de la maternité et ici ; de ce qu'il en découlera... (sans spoilers^^). Bref, une oeuvre qui de part son coté Asiatique n'a pas connu un succès en salle (à défaut d'un remake qui pour beaucoup est moins bon que celui-ci mais étant US ; à quant à lui réalisé un score meilleur...^^ Comme de par hasard...). PAs vraiment convaincu, avec pourtant plusieurs tentatives. Mais c'est le genre Asiatique qui tilt avec moi ; même si je reconnais que l'atmosphère général est plus glauque, plus sombre sans même une parole d'un des personnages^^. A vous de juger, mais quand même assez spécial et un peu long à se mettre en route ou du moins à comprendre la chose un peu plus concrètement.
Magique... peut-être un peu long par moment, mais cela n'est pas vraiment dérangeant. A chaque fois que je le voit, je ne peux m'empecher de verser quelques larmes...Je ne peux pas en dire plus pour pas spoiler, mais les films asiatiques laissent vraiment passé quelque chose de spécial... :'(
La très grande force de Dark Water réside dans son approche intimiste d’un fantastique teinté d’horreur qui échappe aussi bien à l’exhibition outrancière qu’à la suggestion pudique : la polyphonie du récit, composée de deux focalisations chacune reflet d’une génération, réactualise avec subtilité l’image topique du fantôme cher à la culture japonaise en l’inscrivant dans un contexte économique et social marqué par une chasse au parent défaillant et par un culte voué à la mère parfaite. La pluie devient la métaphore de ce lent mais permanent mouvement de chute, mouvement vertical depuis le ciel vers le sol que casse une topographie horizontale faite d’étages allongés et de petites pièces juxtaposées. Dès lors, l’infiltration de l’eau dans l’immeuble par le plafond traduit le harcèlement exercé par l’extérieur sur l’intérieur, le noyautage de l’unité familiale déjà fragilisée par la séparation des parents que répètent pouvoirs publics, ex-mari et avocats. C’est tout un monde qui s’invite chez Yoshimi Matsubara non sous la forme d’un spectre à proprement parler mais sous l’aspect d’un climat moite et désagréable qui aura raison de celle-ci. La clausule elliptique explicite ce statut maternel tragique, la mère ne pouvant exister qu’à l’état de fantôme ayant en charge une fille fantôme, toutes les deux abandonnées par un système soucieux de coller des affiches ou de punaiser des dessins d’enfants aux murs de l’école. Hideo Nakata conçoit une mise en scène très précise, prompte à susciter un état de tension permanente sans céder aux artifices du genre : la superbe photographie de Jun’ichirō Hayashi et le montage de Nobuyuki Takahashi élaborent des séquences mémorables dont certains plans frappent l’esprit du spectateur et continuent de le hanter après visionnage, qu’il s’agisse des plongées ou contreplongées sur le réservoir d’eau ou celui des portes d’ascenseur ouvertes sur un déluge d’eau noire. Un chef-d’œuvre d’effroi social et de poésie.
Réalisé par le cinéaste japonais Hideo Nakata en 2002, quatre ans après son film-culte d’horreur Ring, Dark water prend la forme histoire d’épouvante qui nous plonge dans le quotidien d’une mère de famille divorcée et de sa jeune fille. Contraintes de louer un appartement dans un immeuble vétuste, elle et sa fille vont rapidement être témoins de phénomènes inquiétants en lien avec la présence abondante d’eau dans leur nouveau domicile. Très efficacement mis en scène, souvent angoissant, Dark water est d’abord et surtout un film respectant les codes du genre, mais il est aussi l’histoire plus intime de la perte d’un être cher et du temps qui passe, autant qu’un long-métrage sur les névroses du Japon contemporain. Solide et effrayant.
"Dark Water",primé au festival de Géraldmer,a contribué à la renommée du cinéma d'épouvante à la japonaise.Hideo Nakata réussit son entreprise de tension croissante,dans le sens où la menace est diffuse,imprécise,et rend donc mal à l'aise.Pas facile d'être une mère seule pour élever son enfant de 5 ans avec des moyens réduits.Contraintes d'emménager dans un appartement insalubre,le lieu se révèle vite inhospitalier,et quelle est donc cette eau qui coule inlassablement du plafond?Une première partie assez intéressante,où Nakata peaufine la psychologie de cette mère désemparée,de sa fille pensive;et insiste sur les difficultés de la famille monoparentale dans un paysage urbain tel que Tokyo.Malheureusement,on attend,on attend et pas grand chose ne se passe.La récurrence de l'élément eau est employée à toutes les sauces:pluie,baignoire,container,robinet...avec une insistance agaçante.Une gamine,orpheline,le teint pâle,les cheveux dans les yeux,ça ne vous rappelle rien?Si,bien sûr,"Ring"du même Nakata.Manque d'idées neuves?Ce fantôme est là pour rappeler la peur de l'abandon pour un enfant.Bien,mais plutôt insuffisant pour capter durablement l'attention,d'autant que les moments de sursaut sont quasi inexistants.