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thelaw
19 abonnés
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5,0
Publiée le 29 janvier 2009
Comment faire peur seulement avec de l'eau ? Il suffit de regarder ce pur bijou du cinéma asiatique. Ce film glauque propice à nos plus sombres fantômes nous terrifie habilement et sans quelconque artifice[16/20]
Ce film, réalisé par Hideo Nakata et sorti en 2002, n'est pas mal du tout ! Une nouvelle fois adapté d'une œuvre littéraire de Kōji Suzuki (également auteur du roman "Ring") le film nous présente une jeune femme qui essaye de s'en sortir avec sa fille et son ex-mari violent. Lorsqu'elle trouve un nouvel emploie et un nouvel appartement, tout va pour le mieux, excepté les évènements étranges qui se produisent dans son appartement. Voilà, rien de plus classique dans un film d'horreur, celui des appartements aux évènements étranges. Et rien de plus classique non plus dans le cinéma d'horreur japonais que celui des petites filles et notamment celles aux cheveux longs et sans visage. Lorsque l'on regarde la surface, on est donc en droit de se dire que ce n'est pas très original et que c'est du déjà-vu. On retrouve énormément, même sans avoir vu le film, les éléments de "Ring" (notamment parce-que le thème général, le réalisateur et l'auteur de l’œuvre originale sont les mêmes) et c'est peut-être pour ça que j'ai mis beaucoup de temps à m'y mettre. Effectivement, je dois avouer que pour une fois, je préfère le remake américain de "Ring" à l'original qui m'avait un peu ennuyé et que j'avais trouvé assez brouillon. Mais ici, ce n'est absolument pas le cas et j'ai donc été très agréablement surpris ! Nous retrouvons effectivement beaucoup des thèmes du réalisateur mais au lieu de s'enliser dans les mêmes choses, il se perfectionne avec les années. Ainsi, nous pouvons presque voir ce film comme une version "améliorée" de "Ring". Je fais sûrement grincer des dents les fans en disant cela (et ils ont raison) mais c'est en tout cas de cette manière que je vois le film. Bon après, il faut bien-sûr être réceptif au cinéma d'horreur japonais qui est plus "posé" que le cinéma d'horreur américain par exemple. Ce n'est pas du tout une remarque négative, bien au contraire, en ce qui me concerne, c'est surtout l'ambiance qui me fait peur au cinéma et je dois dire qu'ici, elle est vraiment excellente (de plus je fais partie de ces personnes qui ont très peur des enfants dans les films d'horreur, ici j'ai donc été servis, notamment avec la scène de l’ascenseur) ! En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Hitomi Kuroki et Rio Kanno qui jouent très bien. "Dark Water" est donc en ce qui me concerne une très bonne surprise et fais partie des très bons films d'horreur japonais.
J'avais gardé du "Dark Water" de Nakata un souvenir aussi ébloui que terrifié. Le revoir a été une légère déception au niveau de la "terreur" (encore que les fantômes japonais restent les plus convaincants du monde...), mais la beauté de la mise en scène - pure, simple, efficace, classiquement japonaise oserais-je dire - et la force tragique du mélodrame (spoiler: le sacrifice d'une mère qui se voit comme incompétente et se trouve acculée à un choix extrême pour prouver au monde son amour à sa fille ) en font toujours l'un des films fantastiques les plus intelligents qui soient. On n'oubliera pas de si tôt la très belle conclusion - dix ans plus tard -, et les larmes amères qu'elle nous fait verser.
Un film assez poussif en général dû à une histoire qui prend trop de temps à se mettre en place. Mais au final le film s'en sort plutôt bien avec un final surprenant qui se révèle touchant car parlant d'amour et d'abandon.
Un film qui fait peur par l’apparition de l’esprit maléfique, une âme perturbée après une vie tourmentée de petite fille tragique, typique du folklore japonais. Une mère et sa fille qui possède une dramaturgie, par ce dénouement émouvant, ainsi l’histoire fantasmagorique interminable s’achève sur le sacrifice de l’esprit maternel, sauver sa progéniture fut instinctif.
Original à souhait dans le traitement du thème de l'eau, Nakata compose également sur une histoire de fantôme de petite fille, beaucoup plus convenue. On aurait vraiment aimé que le sujet d'angoisse principal reste l'élément liquide, et que l'appartement, soit davantage traité comme une entité organique, ayant son mode de vie propre et transformant les phobies de ses occupants en folie.
Après Ring, on ne pensais pas pouvoir retrouver une atmosphère aussi oppressante et flippante, et bien cela est chose faite et le tout avec un cran au dessus. Le film reposant totalement sur la monter de cette pression, on suffoque sur la fin.
Poh poh poh !!! Voilà un film dont la réputation n'est pas usurpée :-) ! Annoncé comme flippant, il finit par l'être (pas tout de suite, mais une fois qu'on commence à réaliser pourquoi l'eau est au centre du film, ça devient assez éprouvant). "Dark water" est visuellement intéressant, particulièrement du point de vue des décors (l'immeuble s'avère particulièrement froid et peu accueillant). Nakata retrouve le grand Kenji Kawaï pour une partition musicale, qui contribue à installer une atmosphère pesante. Les acteurs sont remarquables, au-delà de ce qu'on obtient généralement pour ce type de film : le duo mère / fille (Hitomi Kuroki / Rio Kanno) fonctionne incroyablement bien, on sent les deux actrices très à l'aise ensemble. La petite Rio Kanno est épatante pour son âge, le rôle d'Ikuko étant à mon sens particulièrement difficile...
Après avoir signé deux des trois "Ring" japonais, Hideo Nakata s'était rapidement fait un nom, avec "Dark water" il prolonge son style sans tomber dans la facilité commerciale. L'histoire n'a beau pas être extrêmement étoffée, elle suffit à générer un climat, à nous incommoder. Pour tout dire, arrive un moment où on a presque peur d'apercevoir le sac rouge de Mitsuko au détour d'un plan !
Deux bémols sans influence sur la qualité du film : - le doublage français a beau être bon, le puriste que je suis continue de considérer que les films asiatiques devraient être exploités en VOST uniquement. - le film original étant excellent, il est regrettable qu'un remake en ait déjà été fait ( à boycotter par principe, comme "The Ring" de Verbinski ).
Entre le puits de Sadako dans Ring et le réservoir de Mitsuko dans Dark Water, ça sent un peu le réchauffé... Nakata semble un peu tourner en rond à ce niveau (il semble d'ailleurs qu'il veuille passer à un autre genre que le fantastique). Il reste néanmoins un scénario qui ménage efficacement les tensions et propose en arrière-plan une intéressante parabole sur la maternité. Et il y a surtout la mise en scène remarquable de Nakata. Son art de susciter l'angoisse à travers des éléments très simples (des gouttes d'eau qui tombent du plafond...) est formidable. Sa virtuosité dans le maniement de caméra l'est tout autant. La musique de Kawai Kenji (Ghost in the shell, Avalon...) ajoute encore à l'efficacité du film. Malgré le manque d'originalité, on se laisse manipuler avec plaisir...
Hideo Nakata a compris le sens du film d'horreur avec Dark Water. Même s'il n'est pas foncièrement flippant, il entre dans les catégories des films à voir de par leur atmosphère. Fini les jump scares, place à une ambiance bien stressante et très lourde qui pèse cette petite famille composée d'une femme et de son enfant. A vrai dire, tout est pratiquement réussi dans le film. Qu'il s'agisse de la mère face au divorce avec son mari qui la prend pour une fille, du stress qui l'accompagne quant à ce mystérieux esprit, de cette eau qui ne cesse de jaillir, de sa petite fille toute mignonne atteinte de certains maux, tout est bien ficelé pour donner un sens au film d'horreur. On est pas dans de la débilité et de l'horreur de bas âge et ça fait du bien de voir que le cinéma japonais a souvent tendance à ne pas tomber dans ce piège trop facile. Les américains utilisent souvent cette faculté de mise en scène et c'est pourquoi on ne compte le nombre de navets qu'ils nous pondent tous les ans. Avec Dark Water, Nakata installe de vrais personnages, réalistes, dans une atmosphère qui l'est bien moins, mais qui est très ancré dans leur réalité. C'est donc assez effrayant mais après il s'agit uniquement des goûts et des couleurs. Nous n'avons pas tous la même sorte de peur et dans mon cas, je n'ai pas été traumatisé. Mais on se doit de respecter le travail qu'a fourni le réalisateur à réaliser cette ambiance oppressante, porté par de bons acteurs et une musique très plombante. Et il est important de re-préciser qu'il n'y a pas un seul jump scare dans le film et ça nous suffit à nous mettre mal à l'aise pendant 1h40. Bref, pas le film de l'année mais Dark Water a le mérite de proposer un vrai film d'horreur, où Nakata va chercher dans le vrai qui va mélanger avec du surnaturel bien flippant pour davantage nous frapper et ça fonctionne.
un film épouventablement magnifique! une histoire de fantomes mode asiat et ça fait tout de suite beaucoup plus d'effet que tout ces remake amériquains! l'imaginaire et la culture asiatique en terme de malediction de demon et de fantome n'ont rien a envié a l'occident et ça se voit! dark water est cru impitoyable terrifiant suffuquant, jusqu' a la fin surprenante tragique et belle!
Un bon suspense habilement realisé par l'auteur de Ring et beneficiant d'une interpretation convaincante et ce malgre l'absence de scenes a "sursauts".Aux cotés de la mere perturbé par son divorce, nous basculons lentement dans sa folie pour deboucher sur une fin original un peu gaché par 10mn supplementaires a mon avis inutiles , reste qu'apres Ring ou The Grudge il faudrait changer et trouver autre chose qu'une petite fille chevelue pour nous faire peur.
Sur le ton du film d'horreur sobre et efficace, Hideo Nakata réalise un drame intimiste bouleversant, rarement les thèmes du divorce et de la solitude auront été abordés avec autant de finesse. Un chef d'œuvre remarquable.
Dans la lignée d'un Shinning (sauf qu'ici le sang est remplacé par l'eau), Nakata exploite les traditionnelles histoires de fantômes chères aux asiatiques. Il nous prouve encore une fois qu'il n'est nul besoin d'utiliser des hectolitres de peinture rouge, de faire gicler les cervelles et de bidouiller des images avec un ordinateur pour faire un film flippant. Un décor inquiétant, de très bons acteurs, une très belle réalisation, un scénario béton, et voilà l'un des meilleurs films d'épouvante de l'histoire du cinéma.