La BA, à l'époque, m'avait beaucoup enthousiasmée. Elle me faisait penser à ces petits films indépendants qui se vendent par le bouche à oreille. L'histoire est pas mal même si sûrement déjà vue. Je n'aime pas du tout les films d'épouvante mais celui-ci avait une approche toute particulière. Au final, il se regarde une fois.
Personnellement, j'ai trouvé que l'on était très loin d'Hitcher avec ce film. Il n'y aucun suspens, presque pas d'action, la fin est rapide et bâclée, tout en étant prévisible au maximum, en plus, c'est une fin hollwoodienne ridicule, Caviezel avec de la peinture rouge plein le visage, (je ne félicite pas le maquilleur, au passage). Tout est absolument invraisemblable dans ce film, c'en serait presque drôle si cela ne se prenait pas tant au sérieux. Je ne parle même pas du tueur, dont on voit à un moment le nez et le menton caractéristiques, (pourquoi cacher son visage, on le reconnait aussitôt, son nom est au générique), les critiques ne sont bonnes que parce qu'il s'agit du réalisateur d'Hitcher, film culte, où Rudger Hauer était effrayant et charismatique. J'ai vu pas mal de films ridicules, celui-ci sera au palmarès, pas en première place, car j'ai vu plus soporifique, mais bien placé quand même. Jim Caviezel était plus convaincant dans la passion du Christ, (bien que le Christ le plus charismatique soit Robert Powell, dans le film de Zefirelli), Rhona Mitra est...jolie, comme toujours, mon préféré restant le tueur, dont je ne dis pas le nom pour ne pas spoiler, mais qui est loin d'avoir un "visage banal, qu'on oublie aussitôt après l'avoir vu", comme le dit malencontreusement Caviezel à un moment du film. N'importe quoi.
Sur un principe pas très éloigné du fameux "Hitcher" des années 80, Robert Harmon trousse un sympathique thriller motorisé où le désert américain lui donne des allures de western contemporain. Il ne lui faut pas plus de 1h30 pour raconter son intrigue plutôt simple mais belle et bien efficace. On a affaire un bonne petite série B haletante, avec ce qu'il faut de cascades et de rebondissements retorts pour nous tenir en haleine sans que l'on se dise "déjà-vu en mieux". Une bonne surprise en somme.
On parle du culte "Hitcher" de Robert Harmon mais n'oublions pas qu'il est aussi l'auteur de grosses daubes comme "Cavale sans issue" en plus d'être une feignasse de première en tant que metteur en scène. En effet, "Highwaymen" reprend les bons vieux thèmes du tueur en série et du road-movie façon "Duel" ou encore plus récemment du tarantinesque "Boulevard de la mort" mais sans le talent de ces derniers et surtout expédié en moins d'une heure vingt ! Niveau interprète, là aussi moins on en fait et mieux on se porte. Rhona Mitra à la plastique certes superbe joue une piètre victime tout comme Jim Caviezel qui semble totalement perdu voire mal à l'aise au point qu'il ne dessert à aucun moment les dents. La fin est une apothéose de bêtise. Un film ridicule et insignifiant.
QUELLE DECEPTION ! Je ne pense pas être le seul admirateur français de ce film culte qu'est "Hitcher", avec Rutger Hauer. Donc, quand enfin, le réalisateur revient, on est un peu anxieux, pour ne pas dire impatient. Et bien non, le miracle ne se réalise pas. D'abord à cause du casting, absolument nul, surtout d'ordre féminin, et vraiment typé série B. Ensuite à cause du scénario, mélange à tiroir de "Duel", "Crash", "Hitcher" et "Christine", mais sans aucune profondeur psychologique ni suspense haletant. La force de "Hitcher" était dans la descente au enfer inexorable d'un jeune conducteur auquel on pouvait s'identifier face aux dangers de la route, ici, c'est juste deux tarés qui se font la course sans unité de temps bien définie, ce qui empêche toute angoisse, c'est presque un livre fait de flash-backs. Enfin, la qualité d'image, dans "Hitcher", la musique de Isham était plaquée dans une évocation sublime sur la perfection des images d'un désert ensoleillé et pur, là, on a droit qu'à la pluie du Canada, avec une image pas toujours maîtrisée et toujours crade. Sans parler de beaucoup d'effets presque vidéo, qui sont si loin des plans art et essai de son précédent film. Ce n'est pas un ratage complet, il reste de bonnes cascades, un petit film gore, un hommage appuyé aux road-movies des années 70, mais c'est tout, et c'est vraiment décevant.
Film d'un justicier solitaire en quête de vengeance de sa femme, Highwaymen multiplie les incohérence et les abus scénaristiques. Malgré de bonnes idées originales : le pilote et sa voiture; et quelques dialogues intéressants, le reste est aussi plat qu'une autoroute.
Un honnête thriller routier, genre popularisé par le culte Hitcher du même Robert Harmon ! Le rythme est plutôt soutenu, et l'ambiance assez convaincante ! Idem pour les acteurs, le toujours sobre et impeccable Jim Caviezel en tête ! Rhona Mitra joue son personnage de manière trés attachante et le méchant est plutôt réussi ! L'histoire, si elle n'a rien de transcendant, se révèle efficace et bien rythmée ! De plus les scènes de poursuite sont trés bien filmées et cadrées, l'impact est vraiment là ! En conclusion, un film qui n'a rien d'exceptionnel, mais bien réalisé et prenant du début à la fin, surtout que la durée du film trés courte est des plus adaptées !
L'une des première scéne m'a fait pas mal rire. Celle où il goutte le cambouis, pas mal... Après l'idée a pas mal était prise. Les courses poursuites sont biens faites. Le film n'est peut être pas assez approfondies, d'ou cette courte durée.
J'ai d'abord été surprise par la durée de ce film, 1h20 à tout casser,c 'est assez étonnant. Rien de bien surprenant par contre, la classique histoire de l'homme qui veut se venger de celui qui a tué sa femme. Jim Caviezel tire son épingle du jeu, et le rythme du film permet de ne pas s'ennuyer, mais à part ça, pas de quoi s'extasier longuement.
2 étoiles pour le mechant fait de bouts de ferailles et qui ne fait qu'un avec son vehicule. De tres bonnes scenes de suspense. Une serie B motorisée agreable.
Une série B qui n'a vraiment rien à envier aux grosses productions hollywoodiennes de ces dernières années. Highwaymen est un Road Movie endiablé, terriblement efficace pour peu que l'on se laisse embarquer dans cette histoire de vengeance sur fond de course-poursuite.