Mon compte
    Les Nerfs à vif
    Note moyenne
    3,8
    10179 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Nerfs à vif ?

    394 critiques spectateurs

    5
    76 critiques
    4
    170 critiques
    3
    78 critiques
    2
    53 critiques
    1
    9 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    "Les Nerfs à vif" est un thriller efficace qui a globalement réussi à me satisfaire. Robert De Niro joue vraiment bien son rôle d'habile psychopathe en quête de "justice", mais étonnamment c'est Jessica Lange qui m'a le plus convaincu. Il n'en demeure pas moins que le film a tout de même quelques défauts comme le scénario qui manque un peu de profondeur ou encore certains passages qui sont un peu longuets.Toujours est-il que Martin Scorsese signe ici un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 août 2016
    Quelques bonnes scènes, mais beaucoup de surenchère dans ce film. De Niro surjoue à mort. Je l'ai rarement vu aussi médiocre. Ceci dit son rôle est tellement caricatural, ça aide pas. En fait tout est caricatural (y compris la musique) dans ce film qui se laisse voir mais finit par agacer. Et La scène interminable du bateau fait penser à un mauvais film d'horreur par moments...Bref, film tout juste moyen.
    yohanaltec
    yohanaltec

    97 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    Ce thriller immense démontre une nouvelle fois que Martin Scorsese est vraiment l'un des meilleurs réalisateurs de tous les temps. Le film dénonce d'une certaine manière le système judiciare américain. L'ambiance ultra étouffante et certaines scènes deviennent même psychologiquement difficiles (fin du film). Robert de Niro est absolument MONSTRUEUX et livre probablement l'une de ses meilleures performances, tandis que les réferences au film original (Mitchum,Peck,Balsam) sont savoureuses. Un grand film.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    120 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Quelle claque ! Scorsese est vraiment mon réalisateur préféré. La filmographie de ce grand du cinéma ne comporte décidemment aucune fausse note. Je m'attendais à un très bon film, au final ça dépasse mes attentes. De niro joue dans ce film l'un de ses rôles le plus stupéfiant et s'avère plus inquiétant et fêlé que jamais. On ne s'ennuie pas une seul seconde et le tout est prenant de bout en bout tant la gestion du suspense, la direction d'acteur et le scénario sont habilement menés. Au départ on ne s'attend pas à un film aussi mature et violent, même si on connaît la patte Scorsese, avec aussi et notamment sa fameuse thématique religieuse omniprésente dans le film qui ajoute au caractère mystique et au rôle habité que joue RDN. Le travail sur l'atmosphère est également remarquable, c'est tendu, électrique et de plus en plus oppressant jusqu'à un dénouement final haletant et mémorable. La bande-son parfaitement choisie renforce ce sentiment d'angoisse. Un coup de cœur de plus Martin !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Comment garder les nerfs solides quand un taré sorti de prison s’est mis en tête de nous faire payer nos erreurs passées, en nous harcelant jour et nuit ? Voilà un défi de taille auquel un avocat bien installé est soumis, dans un thriller assez réussi, avec un suspense qui va crescendo, rythmé par l’énergie que Scorsese sait si bien insuffler à ses films, avec un montage savamment exécuté et une caméra plus ou moins mouvante selon le degré de tension qu’atteignent les scènes. Il n’hésite pas dans le dernier tiers du film à prendre des libertés et à tourner la caméra dans tous les sens. L’ensemble est accompagné d’une musique majestueuse qui annoncerait presque l’arrivé de l’Antéchrist en la personne de Max Cady, joué par Robert De Niro. Ce n’est pas un des meilleurs films de Scorsese mais il mérite néanmoins le détour, ne serait-ce que pour l’interprétation de Robert De Niro, qui incarne ici un violeur-tueur sortant de quatorze années de prison. Il harcèle alors son ancien avocat qu’il accuse de ne pas l’avoir assez défendu. Il soupçonne même celui-ci de l’avoir au contraire enfoncé, en décidant unilatéralement de mettre sous le tapis des preuves qui auraient pu réduire la condamnation de son client.Le film souffre néanmoins, dans le dernier tiers, d’une surenchère de péripéties, cela aurait peut être été plus équilibré avec dix minutes de moins. Mais ceci ne rend pas pour autant le film bancal, car celui-ci fonctionne plutôt bien dans l’ensemble. Et il ne faut pas croire que tout le film repose sur Robert De Niro, car Nick Nolte est on ne peut plus crédible dans le rôle de cet avocat ainsi que Juliette Lewis qui incarne la fille de ce dernier. Il y a quelque chose de très corporel dans ce film, que ce soit le corps musculeux de De Niro ou bien le corps juvénile de Juliette Lewis, ou bien le front dégoulinant de sueur de l'avocat, mais il y a surtout une esthétisation de la violence, avec le sang et les corps atteints dans leur chair.

    Vous pouvez lire le reste de ma critique (accompagnée d'illustrations) ainsi que d'autres critiques et articles (du type classement des meilleurs films de 2015) sur mon blog :
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Avec Les Nerfs A Vifs, Martin Scorsese nous offre un thriller bien rythmé d'une très grande qualité. L'histoire met en scène un duel entre un avocat, bon père de famille et un prisonnier qui vient tout juste de sortir de cellule et qui va vouloir se faire justice. Pour cela il va les terroriser et les rendre fous. Chaque scène est prenante et pleine de tension entre les personnages soutenus par des dialogues d'une très grande qualité. L'excellente réalisation de Scorsese nous offre des faces à faces tendus et la photographie est soigné. J'ai particulièrement apprécié la scène spoiler: dans l'auditorium avec le travail de manipulation de Max sur Danielle
    qui est une pure réussite même s'il est dure de sortir un passage tant chaque moment est un régal. Au niveau des acteurs ils sont géniaux avec un Robert De Niro magistral qui campe un Max Cady inquiétant en véritable psychopathe déterminer au look haut en couleur et recouvert de tatouages qui en disent long sur le personnage. Face à lui Nick Nolte va tout faire pour protéger sa famille avec sa ravissante femme Jessica Lange qui signe une sacré performance et sa fille interprété par Juliette Lewis. Les autres acteurs ne sont pas en reste et sont à la hauteur même si parfois ça parait un peut surjoué. La b.o. quant à elle, angoissante et répétitive est marteler pour renforcer le côté stressant. Le film se clôt sur vingt dernières minutes haletante et violente qui semblent ne jamais finir mais la fin est plutôt satisfaisante et laisse un petit doute. Assurément Les Nerfs A Vif est un grand thriller qu'il faut avoir vu et que je ne peut que vous conseiller.
    Georges P.
    Georges P.

    71 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2016
    Insoutenable de tension. Un très grand film de suspens aux accents hitchkokien. Et un fantastique de Niro,,qui,parfois en fait des tonnes mais c'est pour la bonne cause. On regrette que le film est mal vieilli : quelques lenteurs frisent l'ennui.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2016
    On sait Martin Scorcese admiratif de Alfred Hitchcock. Avec "Cap Fear", on en a la preuve la plus fidèle parmi toute sa filmographie. En effet, avec ce thriller oppressant, grâce à une atmosphère et une musique orientée "on va vous faire rencontrer le diable", les codes sont bels et bien présents (rien que l'ouverture du film est un hommage). A la poursuite d'une famille loin d'être parfaitement soudée et sans faille, on retrouve donc le terrifiant Max Cady, manipulateur invétéré incarnant certains symboles extrêmes, tatoué et beau parleur. Interprété par un Robert de Niro encore une fois en état de grâce, son personnage est tellement proche du surnaturel qu'il en éclipserait presque le casting choisi pour la famille, à commencer par le père avocat, Nick Naughty, pas franchement passionnant. Ce qui fait le succès l'oeuvre finalement est son côté mémorable de par certains scènes, Max Cady sur le muret représenté par un feu d'artifice, sa rencontre dans une salle de théâtre avec la fille de l'avocat, le bateau... Pas parfait mais incontournable.
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Il y a un bon rythme. Par rapport à l'original, il est même un peu plus angoissant, cela grâce au jeu parfait de Robert de Niro. Idem pour Juliette Lewis qui signe une très belle performance pour son âge de l'époque !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Avec ce remake du film de 1962, Scorsese offre ici une oeuvre cultissime, aussi dérangeante que philosophiquement forte. Dans ce thriller intense, tout est question d'apparence, physique comme sociale. L'esthétique est ici très travaillée et le réalisateur ne fait pas dans la demi-mesure, malgré des scènes qui ont assez mal vieillies. Une oeuvre à part pour une filmographie en or. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Après Taxi Driver, After Hours, Hugo Cabret et Casino, encore une excellente réalisation de Martin Scorsese. Dès le début de ce thriller noir au suspense envoutant, le climat est malsain. Cet habile scénario est très progressif, nous délivrant une ambiance qui dégénère graduellement. Robert De Niro est stupéfiant, voire démoniaque, dans le rôle de cet ex tolard, tour à tour charmeur et violent ; Sa transformation autant physique que psychique est ahurissante dans ce personnage au coté mystique, qui finit complètement déjanté. Nick Nolte est lui aussi très crédible dans le rôle de l'avocat et père de famille. Le pitch : Max Cady a pris 14 ans pour le viol d'une jeune fille de 15 ans. Dès sa sortie de prison, il harcèle Sam Bowden l'avocat de son procès...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    La vengeance est un plat qui se mange froid. Condamné à quatorze ans de prison pour viol sur mineure, Max Cady vient de terminer sa peine et entend retrouver le responsable de son incarcération, l'avocat Sam Bowden. Mais l'ancien condamné n'est pas un homme comme les autres. Sadique, intelligent et cultivé, il a eu le temps de se reconstruire et naître dans un corps nouveau : celui du châtiment.

    Remake de 1962, Les Nerfs à vif n'est pas un film prétentieux et sait d'où il vient. En incontournable cinéphile qu'il représente, Martin Scorsese rend hommage à l’œuvre originale par son casting (Mitchum, Peck), mais aussi par une composition musicale flamboyante. Trente ans plus tard, les cordes violentes et anxiogènes d'Herrmann (accompagnant Hitchcock dans les années 1950) sont toujours aussi redoutables et font perdre aux spectateurs leurs repères chronologiques. Sommes nous dans un film d'épouvante d'une génération passée, ou un thriller moderne qui assume ses références ?

    Ce long-métrage est néanmoins une pure œuvre scorsésienne. Religieux, sexuel et politique, Les Nerfs à vif déroute par son rythme ascendant et un stress permanent. La présence de Dieu (ou du Diable) est de tous les plans, tandis que les personnages transcendent littéralement le cadre pour immerger le spectateur comme jamais auparavant. Opérant des profondeurs de champs radicales, le cinéaste fait de la dualité son leitmotiv en confrontant dans sa mise en scène le Bien et le Mal.

    À la fois juge, bourreau et condamné, De Niro nous livre une nouvelle prestation magistrale. Au-delà de son statut de mortel, l'individu qu'il interprète est au-dessus des lois terriennes et apparaît comme une entité invulnérable. Rien ne pourra l'éloigner de son dessein machiavélique. En le faisant passer pour une sorte de justicier rédempteur, le réalisateur brouille les codes de la morale et fait perdre à son auditoire le sens du mot éthique. Pervers, fascinant et finalement salutaire, Les Nerfs à vif est un énième chef-d’œuvre de Martin Scorsese.
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    LES NERFS À VIF, 13ème film de fiction de Martin Scorsese, poursuit le virage vers le cinéma populaire, commercial et divertissant entamé avec l’ultra-jouissif Les Affranchis.
    Scorsese dessine toutefois dans LES NERFS À VIF l’un de ces portraits psychologiques dont il à le secret, et dont Robert de Niro semble être le seul capable d’en exprimer toutes les facettes. L’acteur interprétera donc Max Cady, dans une performance autant physique qu’intellectuelle; un personnage qui se définit à nouveau par l’obsession.
    Après l’obsession de trouver sa place dans un monde vicié (Taxi Driver), l’obsession pour la réussite dans New York, New York, celle pour sa femme Vickie dans Raging Bull, ou l’obsession causée par un complexe d’infériorité dans La Valse des Pantins… Dans LES NERFS À VIF, cette obsession se fait presque exclusivement fonctionnelle. Elle sert avant tout un script malin, nous exposant via la psychologie, toutes les facettes d’une vengeance. La réussite du film est de nous inciter à déchiffrer ses personnages via leurs actions et réactions face à l’obsession. Max Cady personnifiant celle-ci, devient alors un personnage d’autant plus emblématique; Du cinéma de Scorsese, ou du cinéma tout court.

    Une grande partie du plaisir ressenti face à ce NERFS À VIF provient de l’empathie maintenue par Scorsese et De Niro envers ce personnage: Max Cady est par exemple défini avec précision et charisme des les toutes premières minutes du film, si bien que cela parvient à nous justifier la plupart de ses actes, si répréhensibles soient-ils.
    À contrario, Scorsese n’a aucune sympathie pour le « héros » Sam Bowden/Nick Nolte. Le réalisateur s’amuse au contraire, en montrant cette violence que Bowden provoque plus ou moins malgré lui, à déconstruire le mythe de la famille (comme dans Les Affranchis, mais à un niveau bien plus intime).

    Scorsese fait également jouer les antagonismes entre ces deux personnages pour accentuer l’intensité de ce duel anti-manichéen : Bowden, l’avocat chevronné représente ainsi une sorte d’instinct (de survie, paternel, de reproduction) lorsque Max Cady qui passa 14 années en prison, fascine par son pragmatisme et son intelligence.
    D’ailleurs, Max Cady rentre clairement dans cette catégorie de géniaux « méchants de cinéma », tels le Tom Ripley de Plein Soleil (& remake), ou le Joker de Nolan. Des bad guys ayant en commun cette constante longueur d’avance psychologique sur le « héros », et par extension, sur le spectateur.
    On regrettera simplement que dans sa conclusion, le film délaisse les jeux de manipulation pour verser dans un spectacle certes impressionnant, mais légèrement hors-sujet.

    LES NERFS À VIF ne fonctionnerait par conséquent pas sans son casting. Si l’on a déjà évoqué le génie de De Niro, Nick Nolte impressionne également en homme rattrapé par ses erreurs – tout en intériorisations. Jessica Lange, malgré son personnage un peu sacrifié, reste très classe. On retiendra quand même Juliette Lewis, 18 ans à l’époque, jouant à la perfection cette ado paumée mais pas tant; un personnage à double facette (comme les autres): ingénue et manipulatrice.

    LES NERFS À VIF, enfin, est le remake du Cape Fear de 1962 avec Robert Mitchum et Gregory Peck. Il tend également vers le thriller psychologique à forte tendance Hitchcock-ienne. Les citations sont d’ailleurs assumées par Scorsese. déjà, par la présence de Mitchum et Peck, puis par les références purement audio-visuelles au maître du suspens. Jeu sur les contrastes et couleurs par là, travellings compensés par ici, reprises d’images iconiques (travestissement, jumelles, corde à piano, etc.) ou encore bande son par Bernard Herrmann.
    Plus qu’un simple opportunisme, on y voit un des motifs du cinéma de Martin Scorsese, celui de l’émancipation des grands artistes d’avant lui, via la personnalité forte de son propre cinéma (réalisme, mise en scène racée, obsessions personnelles).
    Si cela était déjà repérable dans New York, New York, qui inscrivait une tragédie Scorsese-ienne au cœur d’un hommage au Music Hall,au Jazz et à Powell/Pressburger… L’orgueil d’un artiste par rapport à ses illustres influences était carrément le sujet du génial La Valse des Pantins.
    Loin de ressortir comme négatives, ces influences transcendées façonnent un film unique, une réappropriation de motifs issus de l’inconscient collectif via une relecture personnelle. Comme Tarantino après lui, et de très, très nombreux autres.

    LES NERFS À VIF concentre donc beaucoup de ces motifs émaillant la filmographie de Scorsese.
    Psychologie, obsession, Robert de Niro, hommage orgueilleux, violence & déconstruction du mythe de la famille… Toutefois, sa force et sa limite est d’être un pur divertissement. Ainsi, si auparavant les thèmes suscités ÉTAIENT les sujets de son cinéma, ici ils sont à chercher en filigrane du récit – celui-ci étant le moteur du film au delà d’une certaine profondeur. Au final, on retiendra surtout l’emblématique Max Cady/Robert de Niro, comme l’un de ces méchants vraiment méchants mais qu’on ne peut s’empêcher d’adorer.

    LES NERFS A VIF a été chroniqué dans le cadre d’une rétrospective consacrée à Martin Scorsese par le festival Lumière 2015
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    Beaucoup clameront que ce film n'est pas le meilleur Scorsese, ni un de ses plus marquants, et ils auront raison, toutefois il faut accorder plusieurs choses à ce thriller : il est relativement efficace, bien rythmé, la musique est marquante (je me disais bien d'ailleurs qu'il me disait quelque chose ce film ; en effet il a été parodié dans l'épisode des Simpson Lac terreur, un de mes épisodes préférés), les acteurs sont tous super, mention spéciale à De Niro qui est effrayant, et la mise en scène est efficace.
    Un thriller haletant, à voir.
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    32 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    Thriller dérangeant qui remue les entrailles et provoque des sueurs froides. On croirait presque que c'est trop, mais Martin Scorsese réussit malgré tout le bon dosage, entre tension, suspense et violence. Le réalisateur parvient en effet à instaurer un climat de paranoïa et de tension chez son spectateur, reflet de ce que vit la famille Bowden. Un coup de téléphone, une peluche qui bouge, une porte qui claque...tout devient sujet à angoisse. A côté de cela, Scorsese fait monter la pression dans un sens insoupçonné, virage vers un univers malsain, dérangé, dangereux et violent, le tout incarné par un Robert de Niro électrique, incontrôlable et pétri des pires intentions. Alternant entre la folie déshumanisée et la sérénité impassible, folie douce et dangereuse, le personnage parvient petit à petit à ses fins et sème le trouble et le désordre dans cette famille fragile, de plus en plus désunie. Sans tomber dans un manichéisme fortuit, bien au contraire puisqu'il nous présente des personnages troublés et souvent salis, en tout cas pas innocents, Martin Scorsese joue sur les thèmes classiques du Bien et du Mal, du Paradis et de l'Enfer. Max Cady arrive en ange déchu, vengeur, égal de Dieu d'après lui, justicier du monde et surtout du sien. Converti pas ses pensées communistes, Cady veut sa vengeance, veut rétablir l'égalité entre lui et les autres, jouant de sa récente intelligence et de son nouveau sens de la perversion maligne (scène du théâtre, summum du malsain). De plus, Scorsese joue avec évidence sur le ciel, réplique du Ciel, image de la fureur divine, et exagère avec outrance ses couleurs noirâtres, sombres, virulentes, tourbillonnantes et tempétueuses, allégorie des sentiments de cet ex-taulard furibond, convoquant les éléments les plus terribles pour amorcer sa vengeance. Devra-t-il périr dans les flammes ou sous les eaux ? Max Cady s'est promis un destin hors-norme, quoiqu'il en coûte et au détriment de cette famille apeurée et profondément choquée par les évènements, tout comme le spectateur médusé, qui lui non plus, n'ira peut-être plus trop parler de ce qu'il a vu, gardant bien en tête l'immense performance du duo Scorsese-de Niro. A ne surtout pas mettre devant tous les yeux, mais à savourer pour l’élégance avec laquelle le réalisateur filme l'horreur et la violence...: terrifiant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top