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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 octobre 2008
Du très bon Scorsese, avec une brochette d'acteurs impeccables et une bande son incroyable qui habite littéralement le film. Seul bémol, la fin sur le bateau n'est pas à la hauteur, trop banale et bâclée à mon goût.
Avant de voir ce film de Scorcese, on m'a prévenu que celui-ci était trés angoissant. Aprés l'avoir vu, je me suis dit qu'il etait sans doute angoissant il y a 15 ans, mais qu'aujourd'hui l'effet était moindre. De Niro en psychopathe assoiffé de vengeance joue trés bien mais on a vu depuis des psychopathes nettement plus effrayants, ce qui donne de suite un petit coup de vieux au film. Certaines scènes sont parfois un peu exagérées pour offrir au psychopathe un côté fou furieux qui n'a peur de rien.
Superbe polar qui prend des allures de survival grâce à l'interprétation très "animale" de De Niro. Les acteurs sont excellents et parviennent tous à sublimer leur personnage, je pense notamment à Juliette Lewis, excellente dans son rôle de lolita.
Ce film m'a bouleversé. Il est évident et incontestable, de bonne justice même de le nommer comme étant un des plus grands chef-d'oeuvre de Scorsese. -Pour les 0 et 1 étoiles qui n'ont rien compris, je ne peux que vous plaindre... et cessez vos critiques... retournez au terrier; les chiens, les eaux, la nuit... reniflez l'odeur puante de vos critiques! Allez! DeNiro est au sommet de son art, et ceux qui ne peuvent maintenant que le voir dans son sombre costume noir, entouré d'une bande d'affreux ritales, lui jouant un tel parrain ou un tel mafieu se trompent! Dans ce film il est simplement incroyable... tolard traumatisé, ayant machonné durant 14 années la vengeance de son incarcération; Fils d'un Dieu violent et vengeur, Zarathoustra nouvellement sortit de sa caverne pour apporter sa parole à la bassaisse de l'homme moderne... Le personnage est un choc: repoussant et attirant, taré et intellectuel; un génie au coeur rongé par l'injustice, un fabriquant d'âme... - alors pour ceux qui recherchent l'affranchi d'un Scorsese qui par ses succès " film noir" n'est reconnu par les cons que pour ça, vous serez ou déçus ou surpris. La dernière phrase résume le tout, ne cherchez plus loin... que l'on ne fuit plus... le mal... qu'est-ce? Le film y va par delà; comme du bien d'ailleur.
Les nerfs à vif est un Chef d'oeuvre. Robert De Niro dans son rôle le plus effrayant et Nick Nolte jouant le role de sa proie et antérieurement, son avocat. Bref, même si je ne vois pas comme genre horreur, il faut dire que la fin est vraiment horrible, dans tous les sens du terme. Un conseil, si vous ne l'avez pas vu, regardez-le, ne vous fiez pas forcément aux mauvaises critiques qui a l'époque ont descendues ce film.
La première chose qui nous vient à l'esprit après voir vu Les Nerfs à vif (1992), c'est que l'on se demande si c'est réellement Martin Scorsese qui est à l'origine de ce film, tant il est d'une violence redoutable et plutôt atypique à la vue de la filmographie du cinéaste. Remake homonyme de celui de John Lee Thompson, réalisé quant à lui en 1962, le cinéaste a donc gardé les mêmes bases que son original et le remet au goût du jour, avec en supplément, un ingrédient de choix, la distribution. Ainsi on retrouve sous les traits du dangereux psychopathe, un Robert De Niro étrangement flippant et à l'aise dans son rôle (pourtant assez complexe). Avec à ses côtés, dans le rôle de l'avocat : Nick Nolte, sa femme : Jessica Lange et leur fille : Juliette Lewis. Après avoir passé 14 ans de sa vie derrière les barreaux, Max Cady (condamné pour viol sur mineure) est enfin libre et jure de faire payer son incarcération à son avocat, qu'il juge responsable. Commence alors une traque sans relâche où il va s'immiscer au coeur de la vie de famille pourtant si tranquille. Peur, paranoïa et violence sont les maîtres mots de ce thriller, à la mise en scène sans faille et aux acteurs stupéfiants. A noter aussi l'excellente B.O (reprise sur la précédente version, adaptée et réorchestrée par Elmer Bernstein).
J'ai connu Martin Scorcese dans de biens meilleurs jours. Une course poursuite interminable entre un ex prisonnier et son avocat dans le temps qui mêle violence morale et physique à la fois. Certes le casting est vraiment respectable, mais le reste, l'est moins. Je reproche déjà la durée du long métrage, typique d'ailleurs de ce réalisateur, qui ne fait jamais de film "courts" type 1h30. Tout est un peu exagéré, mais ce n'est qu'une fiction. J'ai bien aimé la petite Juliette Lewis et son rôle qui m'a tenu tout particulièrement à cœur. Le dénouement m'a paru durer une éternité, j'ai cru que ça allait jamais se finir, c'est à en croire que Max Cady n'en a pas fini avec sa vengeance. Je suis assez mitigé mais il en faut pour tous. Sur ce, bon film à toutes et à tous !
Scorsesse et De Niro aux meilleurs de leurs formes, le premier dans la mise en scéne de ce récit ô combien effrayant et le deuxième dans son interprétation de psychopathes au plus juste (scotchant et flippant). Les des meilleurs thriller de sa génération, a voir absolument.
Les nerfs à vifs a de nombreux défauts et n’est pas LE film qu’il faut avoir absolument vu dans la filmo de Scorsese. Mais cela ne l’empêche pas de nous montrer un Robert de Niro terrifiant en dangereux psychopathe un peu revanchard avec son ancien avocat autour duquel il tourne comme un prédateur avant de s’attaquer à lui dans un final en bateau absolument époustouflant (non je ne me suis pas trompé je ne parle pas des Dents de la mer). Tout dans le film repose sur la surenchère ce qui donne du bon et du moins bon, la réalisation n’est pas extraordinaire et Scorsese, qui nous avait habitué à mieux, en fait beaucoup trop sauf dans la scène finale, certains acteurs paraissent un peu faux et donnent l’impression de surjouer mais De Niro lui est absolument fantastique et réussit à rester juste dans un rôle vraiment difficile tant il est exacerbé. L’histoire, aussi démente que le reste, avance vraiment bien tout au long du film et l’on sent littéralement la tension s’accumuler doucement jusqu’au moment décisif où tout explose. Loin d’être inoubliable, le film ne laisse donc pas indifférent et Scorsese atteint comme toujours ces objectifs.
Un scénario assez pauvre. Les dialogues sont creux et banals. J'ai du mal à comprendre le message de ce film. S'agit-il de transposer à l'écran une histoire quelconque de vengeance ? Il est vrai aussi que les acteurs surjouent. C'est une sale histoire et peut être qu'il n'y a rien à comprendre. Mais dans ce cas pas besoin de se poser trop de question sur la note à donner.
Jugé comme un film de commandes,"Les nerfs à vif"est pourtant bien plus que cela.Ce thriller inspiré et nerveux permet à Martin Scorsese de faire étalage de toute sa science de la mise en scène.Montage nerveux,ellipses déstabilisantes,photographie recherchée...Un condensé de l'art du cinéaste.Une fois de plus,il donne à Robert De Niro un role culte.Celui d'un psychopathe hystérique avide de vengeance envers l'avocat véreux qui l'a envoyé 14 ans en prison.En plus de la tension palpable et d'une musique stridente,Scorsese parsème son récit de connotations religieuses,faisant pensant que cette famille déchirée nage en plein enfer.Un final tourmenté sur un bateau au coeur d'une tempète achève la démonstration de force.Un thriller d'une redoutable efficacité.
Lorsqu'un nouveau film de Scorsese sort en salles, des petits cinémas (La Filmothèque) ont la bonne idée de programmer une rétrospective; ce qui permet de voir et revoir "Les Nerfs à Vifs" sur grand écran en version originale. Le film est énorme: noir, nerveux, jouissif. D'abord, il y a l'immense prestation de De Niro comme on aime le voir: c'est une bête sauvage, teigneuse, violente, morbide et attachante par sa douleur. Sa confrontation avec Juliette Lewis (l'adolescente) dans le théâtre du lycée est une des grandes scènes du film: Scorsese va très loin dans l'ambiguité sexuelle, à la limite de l'immonde. Sexualité également qui se dégage du personnage Jessica Lange, attirant irrésistiblement Max Cady (De Niro). Enfin, le film casse les codes de droiture et de probité de la société américaine à travers le rôle de l'avocat tenu par le parfait Nick Nolte. Un long final apocalyptique et démesuré rend hommage aux films qu'Hollywood savait faire dans les années 50. Pour couronner la tension du film, la bande son de Bernard Herrmann, réorchestrée par Elmer Bernstein, est magistrale. "Les Nerfs à Vif" est un classique de Scorsese à ne pas manquer.