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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 août 2018
3h30 d'un film allemand à huis-clos se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, ça fait un peu peur, mais Das Boot est aussi un blockbuster très efficace, pendant lequel on ne s'ennuie pas (ou peu). L'action est bien présente, mais sert surtout de prétexte à une étude de la nature humaine face à des situations extrêmes. Pour ça, Petersen s'appuie sur un casting irréprochable. Les contraintes du huis-clos exigu (claustrophobes s'abstenir) sont ce qui pouvait arriver de mieux à sa mise en scène, qui du coup évite tous les poncifs esthétiques de l'époque (on les reconnait seulement brièvement au début et à la fin). Ce n'est pas un genre ni un univers qui m'intéressent ou me touchent particulièrement, mais ici l'immersion fonctionne à plein et le côté anxiogène ne peut pas laisser indifférent, surtout si on profite de la version blu-ray: une image très propre, en particulier sur les nombreux gros plans, et un travail du son qui magnifie l'ensemble. L'un des rares blockbusters 80's qui m'aient plu.
Un film puissant, passionnant, filmé avec un réalisme presque documentaire. L'atmosphère étouffante et claustrophobique est gérée à la perfection. Et la fin démontre bien que dans une guerre, le mal que l'on cause à autrui finit toujours par se retourner contre nous.
Das Boot bénéficie d'une solide réputation dans le genre du film de guerre en milieu sous-marin. Réputation tout à fait méritée en ce qui concerne la réalisation, le réalisme et l'interprétation. Sur plus de 3h20 de métrage, Das Boot nous fait vivre au sein de cette équipe de sous-mariniers entre les attaques, les journées calmes et les événements inattendus. Le film se montre souvent prenant et si les 3h20 (pour la version que j'ai vu) passent bien sans ennui, quelques longueurs lui font perdre en efficacité. Un bon film de sous-marin (pas le meilleur à mon avis, lui ayant préféré K19, plus intense) mais vieillissant bien et méritant la réputation qu'il porte.
Curieux titre, en allemand comme en français, pour un film de sous-marin. Vous avez peut-être aimé « A la poursuite d’octobre rouge », alors vous allez adorer la mission périlleuse de ce U-boat de la deuxième guerre mondiale. Vous ne l’avez pas vu, alors précipitez-vous pour trois heures de plongée angoissante dans l’univers miniature d’un U-boat. Claustrophobes s’abstenir. Petersen rend hommage aux hommes qui partaient ainsi défendre leur patrie, mais pensait surtout à revenir dans les bras de leur femme préférée ou idéalisée. Et respecte le capitaine qui mène sa mission avec finesse, et détermination, soumis à une promiscuité qui ne permet pas de prendre du recul. Mais aussi critique l’absurdité universelle de la guerre. Le final réussi est parfaitement en ligne avec la funeste réalité des statistiques des morts en mission, lesquelles nous sont rappelées dès la première image du générique. D’ailleurs, le capitaine Henrich répugne à faire un salut nazi, et militaire de carrière, il a vu arriver dans son équipage des gamins à peine sortis de l’école. Avec les moyens des années 70, Petersen reconstitue avec brio l’agitation frénétique lors des alertes et le parcours d’obstacles que représente chaque déplacement d’un bout à l’autre du sous-marin. Certes un peu long, la durée se justifie pour rendre la tension psychologique inhérente au jeu de chat et la souris qui se trame sous l’Atlantique. On invective Churchill, mais en même temps on reconnait son talent à résister. Un film original et indispensable pour nous changer de la nième scène de débarquement en France. Nota : la base sous-marine de Lorient cousine de celle du film, est toujours debout (et visitable) tellement ses parois en béton sont épaisses ! DVD 1 – aout 17
On peut se dire légitimement que Wolfgang Petersen est un mec qui n'a vraiment pas froid aux yeux. Car son film, sur plusieurs points est un pari audacieux qui aurait pu bien mal tourner. Concentrons nous un peu sur l'histoire : dans la base navale de La Rochelle, quarante sous-mariniers allemands se retrouvent engagés dans un périple les menant en direction des côtes africaines. Seulement, durant ce trajet, le sous-marin sera attaqué par la flotte britannique. Après un arrêt à Vigo, ils reçoivent l'ordre de gagner la côte adriatique en empruntant le redoutable et redouté détroit de Gibraltar. A cet instant très précis, on se dit que c'est bel et bien fini pour ces mecs. Qu'ils sont condamnés à croupir dans leur cuirassé... Je disais donc que sur certains points, c'est un film terriblement audacieux. Puisqu'il aborde à peine 40 ans après un triste épisode de l'histoire de la Marine Allemande. En 1981 (année de sortie du film), il n'était pas joué d'avance que les allemands acceptent un film comme celui-ci étant donné qu'ils payaient encore et encore les pots-cassés du récent conflit mondial. Deuxième point : la durée du film (3h19 version director's cut) et en quasi huis-clos, il fallait vraiment être maître de son sujet. Dans le cas contraire, c'était la garantie de perdre toute audience. Non seulement, Petersen ne perd jamais son spectateur et, mieux, encore celui-ci n'a jamais l'envie de quitter le navire tant tout ce qui nous est montré est réaliste et tenu d'une main de fer du début à la fin. Aucune fausse note à déplorer. Justes quelques passages un peu longs par-ci, par-là. Les personnages, peu importe leur grade, nous sont tous sympathiques. On en vient regretter ce final si cruel mais qui s'imposait car il n'y avait qu'un final de cette nature pour clôturer cette gigantesque fresque.
Film d'une grande qualité ! Je n'ai pas servi dans l'armée Allemande mais ce film a l'air réaliste.Un peu cru aussi au début. J'ai été surpris par les dialogues: originaux et qui sonnent juste.Je déteste les films de guerre, mais celui-ci est prenant car très bien fait et pas là pour prendre parti.Le commandant joue super bien du début à la fin.Mais dans le style sous-marin, je préfère quand même: Lupi Nell Abisso(les loups dans l'abime de Silvio Amadio).
Das Boot de Wolfgang Petersen plonge le spectateur en pleine seconde guerre mondiale avec cette équipe de sous-mariniers. Ici le film ne montre pas le côté des Alliés mais le spectateur est mis dans la peau de l'ennemi Allemand tout au long de l'histoire avec ces personnages attachants, très bons et auquel on prouve une réelle sympathie envers eux.
L'histoire débute l'avant veille du départ de ces marins sur le U96 ou chacun fête à sa façon et bruyamment leur futur départ, la suite sur les conditions de vie difficile à bord de leur sous-marin est tout autre chose et emmène en profondeur le spectateur dans une ambiance stressante, angoissante et à huit-clos.
Les scènes d'actions et des combats sont filmées avec subtilités et la caméra en permanence mobile prête à fait réagir le spectateur est parfaite, le réalisateur joue beaucoup ici sur les images et les plans ce qui rend le film très esthétique et intéressant.
Très réaliste, soigné, presque sous forme de documentaire historique avec une mise en scène impeccable de plus la musique et la bande originale est littéralement en accord avec le film. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on en perd pas une miette.
Je ne m'attendais pas à un dénouement final aussi sublime et surtout tragique, tellement beau et riche en émotions, on prend à sacré coup sur ces dernières minutes. Tout près du but pour ces hommes et pourtant !
L'idée du réalisateur de nous faire vivre et partager ces moments d'émotions, de faiblesses et de détresses avec ces Allemands est imprégnant et très bien abordé sur cette bêtise humaine du camp de l'Ennemi mais aussi de l'Allié. Je n'ai pas regretté d'avoir vu ce film en version longue et c'est sans doute l'un des meilleurs films de Petersen (on retrouve d'autres œuvres de celui-ci tel que En pleine tempête ou encore Poséidon mais pas à la hauteur de celle-ci).
Un très grand film de guerre maîtrisé avec cette immersion totale que j'ai souhaité voir par curiosité et dont je ne regrette (je constate et cela prouve encore que généralement je ne suis pas déçus des films Allemands).
Je ne peux que vous le recommander pour son côté humain et son atmosphère oppressante
J'ai adoré ce film. Autant je ne suis pas un grand fan des films de guerre, mais je suis forcé d'admettre que la réalisation du film est absolument parfaite pour un film traitant de la vie en sous-marin. On ressent le phénomène de compression et de resserrement que peuvent endurer les marins. C'est filmé de manière à ce que l'on se sente vraiment à l'étroit. Les scènes de combat sont elles aussi superbement réalisées. Il y a une véritable tension durant la scène de bombardement du sous-marin (que ce soit entre la carcasse du bateau souffrant de la pression sous-marine, ou encore la menace approchante du destroyer). On fait totalement abstraction que nous prenons parti du côté de ces soldats allemands. Les acteurs sont plutôt bons, Jürgen Prochnow et Herbert Grönemeyer dans les rôles principaux. On peut reprocher à ce film sa longueur, ce qui implique quelques passages à vide. Mais en dehors de ça, un excellent film.
Epopée héroïque, journalistique et imbécile d’un équipage de sous-mariniers Allemands en 1941. Dirigés par un courageux capitaine désabusé, un chef ingénieur exemplaire et un mécanicien aguerri, une troupe de grands gosses militarisés s’embarquent dans une guerre qui les dépasse et qu’Hitler souhaite s’intensifier en Atlantique et à Gibraltar, quitte à transformer l’océan en boucherie. Rapporté par leur correspondant de guerre à bord, on suit, dans ce célèbre docu-fiction allemand les aventures inspirées de faits, et surtout l’intimité de l’équipage coincé dans leur habitable durant des mois d’enfermement. Attentes démesurées, longueurs infinies, promiscuité, insalubrité insoupçonnées, et soudain batailles déchainées, tutoiement de mort imminente, tant par les impitoyables combats éclairs que par la noyade comprimée des profondeurs funestes. Gagnants, perdants, illusions de guerre, de victoires ou de défaites, morts stupides et honteuses, cette magnifique version intégrale de trois heures et demi ne transpire aucun militantisme dérisoire dans un contexte qu’on ne peut comprendre sans l’avoir vécu. Il s’agit juste d’une puissante aventure humaine réaliste, une école du courage et d’apprivoisement de la mort permanente, de fraternité dans le confinement, avec en toile de fond le tourbillon absurde d’une guerre qui fait pourtant obéir tout le monde.
Impressionnant huis clos auquel la réalisation de Wolfgang Petersen donne toute sa dimension, renforçant plan après plan le sentiment d'étouffement. Sa longueur pourrait rebuter, mais le film tient très bien la route même dans sa version de 5 heures, grâce à des acteurs très investis et un suspense montant régulièrement en pression grâce à une science millimétrée du montage et de l'usage des silences entre les brusques poussées d'adrénaline. Du très bel ouvrage qui rend parfaitement compte des conditions de vie à bord d'un sous-marin, parvenant à se renouveler constamment.
Avant d'aller mener sa carrière de faiseur à Hollywood, Wolfgang Petersen signait tout de même le meilleur film de sous-marin de l'histoire du cinéma et donc le meilleur de sa carrière. Avec "Das Boot", fresque de 3h30 (en version director's cut) adaptée d'un roman de Lothar-Günther Buchheim, Petersen nous plonge dans le quotidien de l'équipage d'un sous-marin allemand durant la seconde guerre mondiale. Nous nous retrouvons donc en même temps que les personnages dans l'espace exigu d'un engin de guerre métallique, froid et étroit. Durant presque tout le film, la caméra restera dans cet espace pour nous faire partager les joies, les peurs, les tensions et les crises de panique d'un équipage constamment mis à l'épreuve. Manœuvres de guerre silencieuses, plongée qui fait craquer la coque de l'engin, machinerie qui menace de lâcher, attention permanente, lassitude qui s'installe... Avec sa durée, "Das Boot" nous installe parfaitement avec ses personnages que nous apprenons à connaître petit à petit alors que l'enfer de la vie en sous-marin se propage pour mieux miner leur moral et leur abri, à la fois si redoutable et si fragile. Long sans jamais être ennuyeux, d'un réalisme saisissant, le film nous offre une galerie de personnages complexes et évite tous les pièges du genre, se passant de moralisme et des allemands nazis. Ici, il n'y a que de simples soldats confrontés à la cruauté d'une guerre qui les dépasse et dont ils ne voient pas grand chose. Filmant ses acteurs d'une pâleur inquiétante, Petersen accomplit l'exploit de nous passionner de bout en bout et livre un exercice de mise en scène total lorsqu'il saisit parfaitement la tension des combats qui se jouent à l'écoute du sonar et à la chance. Avec ses travellings captant le bouillonnement intérieur du sous-marin et ses cadres mettant en exergue toute la tension confinée dans cet espace si petit, Petersen inscrit définitivement son film au rayon des plus grands et livre une œuvre forte, implacable et bouleversante.
Film d'une grande qualité ! Je n'ai pas servi dans l'armée Allemande mais ce film a l'air réaliste.Un peu cru aussi au début. J'ai été surpris par les dialogues: originaux et qui sonnent juste.Je déteste les films de guerre, mais celui-ci est prenant car très bien fait et pas là pour prendre parti.Le commandant joue super bien du début à la fin.Mais dans le style sous-marin, je préfère quand même: Lupi Nell Abisso(les loups dans l'abime de Silvio Amadio).
Une mise en scène millimétrée avec des scènes d'action d'une grande intensité et d'un grand réalisme. Certains moments possèdent une réelle tension. Le casting est totalement réussi avec des acteurs parfaits pour leur rôle. Sans oublier de bons passages sonores et le rappel que les militaires, parfois extrêmement jeunes et mal préparés, ne pouvaient qu'obéir aux ordres.