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Votre avis sur Le Bateau ?
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Ce film est une véritable prouesse technique : c'est un film de guerre et d'action qui se passe essentiellement sur les 3h30 du film dans un sous marins exiguë. Il y a du suspense et de l'action alors que l'espace doit faire 40 m2 à tout casse avec une trentaine d'acteurs dedans. Rien que pour cela le film mérite d'être vu ! C'est aussi des personnages bien écrit et un très bon jeu d'acteurs. Un excellent film qui par contre aurait mérité peut être un scénario un peu plus romanesque
Le cinéma de Wolgang Petersen des années 80 savait nous surprendre. La jeune génération de cette époque fut marquée par "L’Histoire sans fin" et aussi par le célèbre "Das Boot"
Film de guerre allemand sorti en 1981, adapté du livre éponyme (Le Styx en français) de Lothar-Günther Buchheim.
Film de guerre, film d'ambiance, réaliste et parfaitement documenté par un correspondant de guerre allemand qui, à l'instar du personnage du lieutenant Werner à été embarqué à bord d'un U-Boat et qui a servi de consultant sur le film.
Un film réalisé avec soin. Un huis-clos immersif. Un thème musical magnifique, de belles images, de belles scènes d'actions, de tensions, mais aussi d'ennui, nous suivons la vie quotidienne d'un équipage de 50 hommes vivant dans la promiscuité, l’exiguïté. Une durée généreuse. Le film a cependant vieilli, les doublages sont parfois ridicules et donnent aux personnages des voix de dessin-animé, mais ça c'est de la faute de la V.F. Un jeu parfois un peu trop expressionniste, qui correspond à une tradition de jeu d'acteur du cinéma allemand, mais qui peut paraître ridicule aussi,à notre époque. Peu importe, c'est du bon cinéma et l'un des meilleurs film de guerre. Par la suite Wolgang Petersen conservera la thématique d'un équipage prisonnier d'un engin pour ces films catastrophes américain des années 90.
Aucun n'a l'épaisseur, ni la profondeur du "Bateau", qui reste un film ambitieux et un grand succés de la période allemande de Petersen. Un film devenu un classique du cinéma.
Film de guerre allemand sorti en 1981, adapté du livre éponyme (Le Styx en français) de Lothar-Günther Buchheim.
Film de guerre, film d'ambiance, réaliste et parfaitement documenté par un correspondant de guerre allemand qui, à l'instar du personnage du lieutenant Werner à été embarqué à bord d'un U-Boat et qui a servi de consultant sur le film.
Un film réalisé avec soin. Un huis-clos immersif. Un thème musical magnifique, de belles images, de belles scènes d'actions, de tensions, mais aussi d'ennui, nous suivons la vie quotidienne d'un équipage de 50 hommes vivant dans la promiscuité, l’exiguïté. Une durée généreuse. Le film a cependant vieilli, les doublages sont parfois ridicules et donnent aux personnages des voix de dessin-animé, mais ça c'est de la faute de la V.F. Un jeu parfois un peu trop expressionniste, qui correspond à une tradition de jeu d'acteur du cinéma allemand, mais qui peut paraître ridicule aussi,à notre époque. Peu importe, c'est du bon cinéma et l'un des meilleurs film de guerre. Par la suite Wolgang Petersen conservera la thématique d'un équipage prisonnier d'un engin pour ces films catastrophes américain des années 90.
Aucun n'a l'épaisseur, ni la profondeur du "Bateau", qui reste un film ambitieux et un grand succés de la période allemande de Petersen. Un film devenu un classique du cinéma.
La longueur du film dans sa version de plus de 4 heures peut faire peur mais cela nous plonge dans un mélange d'ennui, d'attente et de terreur qui finalement tente de nous rapprocher des réelles émotions de ces sois-mariniers. Les plans en extérieur ( rares mais c'est le but ) sont magnifiques et sublimés par le thème de Doldinger.
Le film dépeint comme peu le font la vie de ces sous-mariniers qui sont avant tout des hommes, des maris, des parents, des amants.
Bref, un chef d'oeuvre (à regarder dans sa version longue et en allemand sous titré)
Le film dépeint comme peu le font la vie de ces sous-mariniers qui sont avant tout des hommes, des maris, des parents, des amants.
Bref, un chef d'oeuvre (à regarder dans sa version longue et en allemand sous titré)
Bon film sur le thème des sous marin. C est un vieux film qui commence à accuser son âge mais il y a pas mal de séquences phases de guerre différentes. On plonge volontiers avec ces marins sans trop subir les 3h30 de film.
Un grand film de guerre, qui rend magnifiquement l’atmosphère qui règne dans un sous marin, à la fois redoutable et en même temps tellement fragile. On sent l’incroyable difficulté qu’il y a pour le capitaine, de prendre la moindre décision qui peut être fatale s’il ne comprend pas quelle est exactement la situation. Tout cela a déjà été écrit dans d’autres avis que vous pouvez lire sur ce site.
Je voudrais toutefois relever un point qui m’a personnellement gêné tout au long du film.: les sous mariniers écoutent de la musique populaire française ou des disques de jazz qui n’étaient probablement pas ce que des militaires allemands affectionnaient le plus à cette époque. C’est tout juste un clin d’œil, parce qu’on peut parfaitement imaginer que c’était un choix volontaire, destiné à faire de ce film un document hors du temps qui montre avec un extraordinaire talent ce qu’était l’ordinaire des ces marins dont la survie dépendait de l’intelligence du capitaine, de la cohésion de l’équipage mais aussi en grande partie du hasard sur lequel vous n’avez aucune prise. C’est donc un film dans lequel la nationalité des protagonistes n’a aucune importance. Les récompenses et oscars obtenus, les avis des spectateurs montrent bien qu’il s’agit d’un chef d’œuvre qu’il faut absolument avoir vu et revu.
Je voudrais toutefois relever un point qui m’a personnellement gêné tout au long du film.: les sous mariniers écoutent de la musique populaire française ou des disques de jazz qui n’étaient probablement pas ce que des militaires allemands affectionnaient le plus à cette époque. C’est tout juste un clin d’œil, parce qu’on peut parfaitement imaginer que c’était un choix volontaire, destiné à faire de ce film un document hors du temps qui montre avec un extraordinaire talent ce qu’était l’ordinaire des ces marins dont la survie dépendait de l’intelligence du capitaine, de la cohésion de l’équipage mais aussi en grande partie du hasard sur lequel vous n’avez aucune prise. C’est donc un film dans lequel la nationalité des protagonistes n’a aucune importance. Les récompenses et oscars obtenus, les avis des spectateurs montrent bien qu’il s’agit d’un chef d’œuvre qu’il faut absolument avoir vu et revu.
Chronique à bord d'un sous-marin allemand pendant la seconde guerre mondiale. Un huit-clos à l'atmosphère souvent irrespirable lors des scènes d'attaque, avec des grosses longueurs certes, mais qui respire l'authenticité. Un grand film de guerre devenu un classique.
Tellement mauvais que je l’ai regarder au complet, très belle comédie sarcastique, réalisme -1000, dialogue on en parlera pas, jeux d’eclairage Irréalistes, les dauphins ?? Wtf ..
Bien plus que l’engagement au combat, c’est l’aspect humain qui domine dans « Das Boot ». La vie, la peur, l’oppression et la promiscuité vécues par les membres d’équipage d’un U-96 allemand durant le second conflit mondial occupent en effet la quasi totalité des versions proposées par Wolfgang Petersen. Immersion réussie pour ce qui est considéré souvent comme le meilleur film de sous-marin jamais réalisé.
L'excellent Jurgen Prochnov (Dune, Beverly hills cop 2) sous la houlette de Wolfgang Peterson, bien avant de tourné en Amérique, allemand tous les deux tourna en Allemagne cette interminable film de guerre, pas mal de longueurs, dans un huit clos dans un sous marin malheureusement trop peu connue se révèle bien mieux que certain film américain du genre. La réalisation est étonnante, et pour une fois, les effets spéciaux sont correcte pour l'époque, comme la plupart de ses future longs métrages n'iront pas jusque là mais énergique et bourré d'humour et ce même si on est en plein seconde guerre mondiale et même si on est en plein régime nazi, sous l'œil de l'ennemi donc un angle de vue inattendue ! L'interprétation est de qualité, les comédiens assurent. On découvre vraiment la vie sous marine tel quel, intelligent, captivant. Des dialogues affûtés et insicives. De situations cocasse et dure. On en reprendrais bien du dessert. J'ai souri et rie. Du suspens de l'action. Les moments de repas sont particulièrement acide, déprimant, appétissant, joyeux, moqueur, tristement rigolo car les réserves de nourriture s'épuisent. Ça n'a pas vieilli on l'impression que cela a été tourné hier. Les travelling de caméra qui circulent grotesquement dans le couloir principale du bateau sont amusantes. Cela devient tragique au fur et à mesure. Je le vit avec eux tellement c'est immersif, le cinéaste aime bien les naufrages et les tempêtes.
La fin est dignement incroyable.
Tous les films de sous marin qui suivront ne seront jamais aussi intense.
La fin est dignement incroyable.
Tous les films de sous marin qui suivront ne seront jamais aussi intense.
Excellent film de guerre à plusieurs titres. Le travail de reconstitution est énorme et surtout brillamment mis en scène, à l'intérieur du sous-marin bien sûr, mais également les quelques images à la surface. Les interprétations sont globalement bonnes, à commencer par Jürgen Prochnow en capitaine chevronné. La musique m'a également beaucoup plu et m'a permis de ne pas du tout m'ennuyer malgré les 3h28 de la version Director's Cut ! Les situations périlleuses s'enchaînent adroitement et ont constamment maintenu mon intérêt : recherche de proies, inversion des rôles, brusques montées de tension, angoisse extrême alors que l'ennemi joue à cache-cache, etc. Le réalisateur était un peu moins à l'aise avec la partie plus politique. L'opposition entre un jeune expatrié qui revient au pays natal par fascination pour le nazisme et des officiers tous gagnés par le scepticisme apparaît un peu caricaturale. Les exemples abondent d'anciens hauts responsables militaires allemands qui ont cultivé ou même affiché leur nostalgie du national-socialisme après la guerre. Dans ce film, il n'est même pas imaginable de suggérer cela. Le financement du film (Land de Bavière notamment) y est sans doute pour quelque chose. Le réalisateur s'est donc concentré sur la partie purement militaire, et de ce côté-ci il a pleinement gagné son pari.
soniadidierkmurgia
Dans le genre très restreint du film de sous-marin, "Das Boot" de Wolfgang Petersen se dispute la première place des divers classements avec "USS Alabama" de Tony Scott (1995) , "A la poursuite d'Octobre rouge" de John McTierman (1990), "U-571" de Jonathan Mostow (2000) ou "Abyss" de James Cameron (1989). Près de quarante ans après sa sortie alors que désormais la version Director's cut fournie pas Wolfgang Petersen en 1997 est la plus communément admise, "Das Boot" frappe encore par l'impression de véracité qu'il dégage. Quand il réalise le film, Wolfgang Petersen est déjà un réalisateur chevronné et reconnu en Allemagne de l'Ouest où il tourne essentiellement pour la télévision. L'histoire du film est tirée du livre éponyme de Lothar-Günther Buchheim , témoignage romancé de son expérience de correspondant de guerre qui l'amena à naviguer à bord de l'U-96 sorti du chantier naval de Kiel en 1939 et ensuite commandé par le Kapitän lieutenant Heinrich Lehmann-Willenbrock qui s'illustra par les nombreuses pertes qu'il infligea aux flottes ennemies. Le livre comme le film narre les exploits d'Heinrich Lehmann-Willenbrock interprété par Jürgen Prochnow qui connait bien Petersen pour avoir joué dans ses deux premiers longs métrages. La version de 209 minutes, si elle exploite judicieusement les exploits militaires de l'U-96 pour entretenir le suspense, s'attarde plus volontiers sur la vie à bord et la relation de Willenbrock à son équipage faite tout à la fois d'autorité sans partage, de mise en valeur de l'exemplarité et d'empathie pour les souffrances endurées. L'extrême promiscuité notamment, est particulièrement présente pour exprimer la nécessaire autorité du commandement qui doit éviter l'effet domino consécutif à tout dérapage comportemental. Wolfgang Petersen qui a écrit lui-même le scénario excelle dans ses prises de vue pour lesquelles il peut compter sur le grand chef opérateur Jost Vacano ( plus tard, chef opérateur attitré de Paul Verhoeven) qui parvient à extraire des plans magnifiques de décors à priori plutôt austères. On sera un peu plus réservé sur la direction d'acteurs qui sur la longueur s'avère un peu répétitive avec une tendance à l'excès qui finit par nuire quelque peu au réalisme recherché. L'immersion (!!) est totale malgré cette petite réserve exprimée. La conclusion pour le moins déroutante et un peu grandiloquente (défaut que l'on retrouvera dans la filmographie hollywoodienne de Petersen) nous rappelle que la mort ne frappe pas souvent là où on l'attend. Peu de temps après, Wolfgang Petersen obtiendra son passeport pour Hollywood où il effectuera une carrière en demi-teinte et sans aucun décevante au regard des espoirs placés en lui après "Das Boot". Ceux qui n'ont pas vécu l'expérience que procure "Das Boot" doivent absolument se laisser embarquer avec Jürgen Prochnow à bord de l'U-96.
Je viens , avec du retard , de découvrir ce film .
PUISSANT !!
On ne peut que s'identifier avec ses hommes , malgré qu'ils servent l' armée allemande .
On ressent la peur , l' angoisse de la mort , partagé certainement par ceux d' en face .
La longueur peut rebuter mais pas un instant ,n'est inutile .
PS : ceux qui l' ont vu ne se sont trompé dans leurs notes .
On peut se poser la question de la compétence des " Mr ou Mme Cinéma " de la presse !
Finalement il n'y a que l' avis du spectateur qui compte !
PUISSANT !!
On ne peut que s'identifier avec ses hommes , malgré qu'ils servent l' armée allemande .
On ressent la peur , l' angoisse de la mort , partagé certainement par ceux d' en face .
La longueur peut rebuter mais pas un instant ,n'est inutile .
PS : ceux qui l' ont vu ne se sont trompé dans leurs notes .
On peut se poser la question de la compétence des " Mr ou Mme Cinéma " de la presse !
Finalement il n'y a que l' avis du spectateur qui compte !
Un chef d'oeuvre absolu qu'on ne se lasse pas de regarder au fil des années et qui garde toute sa phénoménale puissance ! Chaque seconde du film se déguste avec délice, passion et émotion ! Prodigieux !
Du bon cinéma, des travelling avant ou arrière (forcément), de la bien belle réalisation mais ... au niveau du scénario, y'a de l'affligeant ! Capitaine, le navire se dirige droit sur nous ! Ah bon ? Alors plongeons ! Mais capitaine, c'est un peu sot, non ? Car enfin, à moins 10 mètres ou cinquante mètres, s'ils nous balancent des barils de poudre explosives et des grenades sous-marines, ça fera un peu plus bobo à notre sous-marin, non ? Et à ces profondeurs, ça ne pardonne pas, si je puis me permettre !... Mais non mon ami, plongeons vous dis-je ! Et immanquablement ils se prennent de s bombasses dans la truffe alors qu'il suffisait d'aller à gauche ou à droite pour éviter l'avoinée !
Il faut dire que la veille de mission, tout l'équipage était fin beurré, et que le commandant ne l'étais pas moins. C'est donc tout naturellement qu'ils se remettent à faire la fiesta dans les profondeurs une heure seulement après la fin de la branle qu'ils se sont pris par trois fois, magistralement sulfatée par le destroyer au-dessus d'eux. Bref, du grand n'importe quoi, j'en suis à la première heure, je suis curieux de continuer le visionnage de cette merveille de stratégie, sans doute qu'il lui prenne l'initiative de virer à gauche ou à droite pour éviter les pruneaux, sais t-on jamais ?...
Il faut dire que la veille de mission, tout l'équipage était fin beurré, et que le commandant ne l'étais pas moins. C'est donc tout naturellement qu'ils se remettent à faire la fiesta dans les profondeurs une heure seulement après la fin de la branle qu'ils se sont pris par trois fois, magistralement sulfatée par le destroyer au-dessus d'eux. Bref, du grand n'importe quoi, j'en suis à la première heure, je suis curieux de continuer le visionnage de cette merveille de stratégie, sans doute qu'il lui prenne l'initiative de virer à gauche ou à droite pour éviter les pruneaux, sais t-on jamais ?...
****^^^^ Si tu ne dois voir qu’un film de sous marin, c’est celui là ! ^^^^^****
J’aime à l’occasion regarder un film de sous-marin , ça chatouille mon imaginaire.
Je sais ce que c’est que la peur ou la tension sur un bateau, je l’ai vécue, un peu, frémir dans la VHF les soirs de vents forts parfois, racontée dans des nuit enivrées souvent.
Je me souviens de ce jeune gars marin qui m’a parlé des mers du sud déchainées à bord d’un pétrolier, du tangage brutal dans tous les sens bien sûr, mais aussi du bruit, du bateau qui se vrille, oui, il se vrille !
Je sais pas si tu imagines n’ambiance, tous prostrés en attendant que ça se passe, en buvant pour oublier la peur.
Et là je te parle en temps de paix.
T’imagine en temps de guerre, en plus des éléments, tu dois avoir peur de ce qui circule sur l’eau , en dessous, au dessus.
Alors dans un sous-marin, j’imagine même pas.
C’est cette tension qui agite d’ordinaire mon intérêt pour ce genre de film.
Mais « Das Boot » ou « le bateau » si tu préfères, dépasse complètement cette fibre codée habituellement.
Je n’ai pas vu d’autre fim de sous marin aussi réaliste qui reconstitue si bien le confinement et la promiscuité, il n’y a pratiquement aucun plan rapproché où il y a moins de 4 personnes, on voit la nourriture stockée n’importe où, on voit l’impossibilité de se croiser ou de circuler librement.
C’est vraiment impressionnant de réalisme.
De plus, en ce qui concerne l’intrigue, le film nous épargne aussi l’héroïsme manichéisme manichéen usuel dans ce genre de film.
Si tu ne dois voir qu’un film de sous marin, c’est celui là !
attention, prévoir une soirée, il dure plus de 3 heures)
J’aime à l’occasion regarder un film de sous-marin , ça chatouille mon imaginaire.
Je sais ce que c’est que la peur ou la tension sur un bateau, je l’ai vécue, un peu, frémir dans la VHF les soirs de vents forts parfois, racontée dans des nuit enivrées souvent.
Je me souviens de ce jeune gars marin qui m’a parlé des mers du sud déchainées à bord d’un pétrolier, du tangage brutal dans tous les sens bien sûr, mais aussi du bruit, du bateau qui se vrille, oui, il se vrille !
Je sais pas si tu imagines n’ambiance, tous prostrés en attendant que ça se passe, en buvant pour oublier la peur.
Et là je te parle en temps de paix.
T’imagine en temps de guerre, en plus des éléments, tu dois avoir peur de ce qui circule sur l’eau , en dessous, au dessus.
Alors dans un sous-marin, j’imagine même pas.
C’est cette tension qui agite d’ordinaire mon intérêt pour ce genre de film.
Mais « Das Boot » ou « le bateau » si tu préfères, dépasse complètement cette fibre codée habituellement.
Je n’ai pas vu d’autre fim de sous marin aussi réaliste qui reconstitue si bien le confinement et la promiscuité, il n’y a pratiquement aucun plan rapproché où il y a moins de 4 personnes, on voit la nourriture stockée n’importe où, on voit l’impossibilité de se croiser ou de circuler librement.
C’est vraiment impressionnant de réalisme.
De plus, en ce qui concerne l’intrigue, le film nous épargne aussi l’héroïsme manichéisme manichéen usuel dans ce genre de film.
Si tu ne dois voir qu’un film de sous marin, c’est celui là !
attention, prévoir une soirée, il dure plus de 3 heures)
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