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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Certainement la plus fidèle reconstitution existant concernant la Kriegsmarine. Dans ce film adapté du journal d'un reporter de guerre embarqué, l'U 96 vous emmène tranquillement jusqu'aux portes de l'enfer. Rassurez-vous, elles ne s'ouvrent pas ; ceux ne sont que les craquements de la coque de pression, torturée à 200 mètres au fond des abysses. Vous vivez et transpirez avec l'équipage, et si vous tenez les preque 5 heures de la version longue, vous vous apercevrez que votre barbe s'est allongée de plusieurs centimètres ! Pour les femmes ?...je ne sais pas...
On me l'a prêté. C'est vieux, (le film date du début des nnées 80 je crois), mais c'est sans doute ce qui est le plus crédible dans la représentation des conditions de vie des sous-mariniers allemands.
On en sort chamboulé de cette histoire qui nous happe littéralement par son récit et sa très bonne réalisation. On vit avec ces hommes, on mange, on dort, on fait des exercice, on pense, on pleure, on souffre... On est touché par cette fin tragique. "Mais pourtant, ce sont des allemands" me direz-vous! Et bien oui, ce sont des allemands, mais allez passer presque 5h avec eux, partagez leurs histoires, leur quotidien, leur vie de sous-mariniers et on verra si après vous direz juste, "mais ce sont des allemands". Petersen nous offre surtout ici un témoignage qui s'approche du documentaire romancé et nous donne à voir, non pas des allemands, mais des hommes en pleine guerre mondiale. Un film fort et qui fait mouche. Il existe une version plus courte mais de 3h30 quand même qui est tout aussi bonne. Et pour ceux qui souhaiterait poursuivre l'expérience de la vie de sous-marinier et retrouver une ambiance de ce genre, mais avec plus d'interaction, je leur conseille l'excellent jeu vidéo Silent Hunter 3 (le plus technique), les 4 et 5 sont plus accessibles. Un grand film qui, malgré ses prises de vues maquettes vieillottes, se regarde encore et encore. Un chef d'oeuvre du cinéma allemand nanti d'une musique envoûtante.
Développé à la fois comme une mini-série et un long-métrage, "Das Boot" est resté pendant longtemps l'un des films allemands les plus ambitieux jamais tournés. Et le résultat est saisissant : cette passionnante épopée, de près de 5h en version longue, retrace l'éprouvant combat des sous-mariniers pendant la seconde guerre mondiale. Mettant leur idéologie et leurs faiblesses au placard, ils s'efforcent de remplir leur devoir devant des difficultés incroyables. Le film est ainsi très humain, porté par de très bon acteurs. Jürgen Prochnow, qui incarne un commandant désabusé mais se battant jusqu'au bout, embrassera une carrière internationale avec son rôle touchant. Toutefois, Petersen n'oublie pas le spectaculaire, avec de superbes maquettes, et surtout un lot impressionnant de séquences oppressantes. Jouant sur les sons et les décors confinés, les grenadages mettent notamment les nerfs des protagonistes et du spectateur à rude épreuve. "Das Boot" est ainsi l'un des meilleurs films de guerre, et s'impose comme un référence des films de sous-marin.
Excéptionnel!!! Ca nous change de voir du cinéma allemand, avec des acteurs allemands, bref un style allemand. Petersen nous montre bien la bêtise de la guerre et de ses ordres plus abrutis les uns que les autres. A voir absolument!! Et la version longue! ;) 5h!! (déconseillé au clostrophobes!!)
Clostrophobes abstenez-vous !!!! j'ai eu la chance de voir le film dans sa version longue (quasiment 5 heures !), bon c'est sur qu'il faut avoir le temps, mais ça vaut vraiment le coup ! l'ambiance et le stress sont parfaitement bien rendues, peu d'effets spéciaux au final mais la musique et le jeu des acteurs sont exceptionnels. On recommence à respirer uniquement lorsque le générique de fin déroule. De plus il s'agit d'un équipage allemand, ce qui est suffisamment rare pour être précisé ! cela montre bien les difficultés des soldats embarqués à cette époque et on se focalise plus sur ces difficultés que sur le conflit qui n'a finalement que peu d'importance dans le film. C'est vraiment un huis clos de 5 heures ou l'on découvre le véritable enfer de U-Boot. Avis aux amateurs du genre car le film reste très long et ne passionera pas forcément tous les publiques.
Déjà habitué aux histoires sans fin avant celle quil offrit aux enfants en 1984, Wolfgang Petersen sattelle à laube des années quatre-vingts au tournage dune véritable épopée. Ce sera "Das Boot", uvre qui aura la rare particularité dêtre déclinée sous différentes formes et durées. Dabord en un film dà peine deux heures dix (longtemps la seule copie facilement trouvable), ensuite en une série télé (qui est en fait la version longue de quatre heures quarante proposée en DVD), puis en Directors Cut du film de trois heures dix-neuf. Cest ce dernier que je viens de regarder. Pareil visionnage relève quelque part de lexpérience et des grincheux abandonneront sûrement leur poste en plein combat. Le bon "U-571" de Jonathan Mostow demeure plus abordable (mais beaucoup moins marquant). La répétition de péripéties et dattentes forme un ensemble réaliste. Cela donne au spectateur une sensation dimmersion au sein dun équipage auquel il sattache. Un équipage par ailleurs si jeune que lexpérimenté capitaine (Jürgen Prochnow) glisse discrètement au reporter qui les accompagnera quils ne seront des hommes quau retour. Depuis La Rochelle, un U-Boot nazi, le U-96, prend le large. Nous sommes à lautomne 1941 et le contrôle de lAtlantique, cher au Führer, est en train déchapper aux allemands. Nous voilà donc dans un sous-marin des futurs vaincus. Jamais il nest question de glorifier lidéologie hitlérienne. Est au contraire dénoncé le conditionnement des esprits car face à la mort la foi en la guerre sestompe. La compassion pour lennemi ressort également. Le récit sattarde sur des garçons courageux en plein cauchemar, luttant finalement plus par amour de la vie plus que pour lhégémonie de leur patrie. "Das Boot" rappelle quil y eut de lhéroïsme dans les deux camps. Imposant et important, il sagit sans conteste du meilleur film du discret Petersen. Jaime bien le thème musical (dont la reprise techno dix ans plus tard par le groupe U96 eut un certain succès).