Cowabunga ! Les Tortues Ninja sont de retour, et hélas, ce n’est pas une bonne chose ! Après un premier volet (1990) pour le moins réussi (et surtout, après un succès inattendu), c’est sans grande surprise, que l’on retrouve l’équipe de choc dans un second opus (1991) suivi de très près par un troisième et dernier volet (1992).
Pour l’occasion, changement de réalisateur (Steve Barron laisse sa place à Michael Pressman) et il en est de même avec les acteurs, notamment ceux qui interprètent les Tortues Ninja (méconnaissables derrière leurs costumes, on n’en tiendra pas rigueur), néanmoins, April O'Neil, précédemment incarnée par Judith Hoag laisse sa place à Paige Turco et même chose pour Shredder, précédemment interprété par James Saito et cette fois-ci : François Chau. Après ces nombreux changements, on pourra aussi s’attarder sur le scénario, quoi que, vu son importance au sein du film, cela n’a pas grand intérêt. Les scénaristes n’ont eu d’autre idée que de faire revivre Shredder (le méchant dans le premier volet). Revenu à la vie, ce dernier créé des monstres afin de se débarrasser des Tortues Ninja. Ces dernières déjoueront ses plans machiavéliques et tout rentra dans l’ordre. Entre temps, les scénaristes ont rajouté quelques personnages inutiles, une intrigue supplémentaire avec le fameux produit radioactif (qui a permis aux Tortues Ninja de devenir ce qu’elles sont), bref, de quoi remplir un scénario pas bien épais à la base. 85 minutes plus tard, le tour est joué, le film divertit sans trop se donner du mal, le tout, avec un surplus de dérision tout au long du film (chose qui était impensable dans le premier opus).