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Truman.
228 abonnés
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5,0
Publiée le 10 février 2013
Une oeuvre énorme , captivant du début a la fin , original et étrange mais conceptuellement sublime , les images sont a coupé le souffle , et le jeu d'acteur extraordinaire . De plus le film est émouvant , touchant et beau A voir !
Darren Aronofsky fait partie des valeurs sures de Hollywood. Il a réalisé quelques films cultes qui ont beaucoup fait parler d'eux, comme "Pi", "Requiem for a Dream", "The Wrestler" et "Black Swan". The Fountain a été réalisé entre "Requiem for a Dream" et "The Wrestler", mais fait partie de ses films ayant le moins marqué les mémoires des téléspectateurs. Il s'agit en effet d'un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), honnêtement compliqué à comprendre. Mais là n'est pas le but de ce film. Il s'agit d'un poème racontant une histoire d'amour et ce qui nous sépare. On traverse donc les époques, pour tenter de trouver l'arbre de vie, histoire de ramener ce qui pourra nous rapprocher à nouveau. S'inspirant aussi de la Bible, Darren Aronofsky s'est malheureusement un peu planté, bien que son film ne soit pas non plus mauvais. Mais à force de tendre vers la complexité, son œuvre s'en voit amputée d'une histoire claire et compréhensible. Heureusement, le duo composé de Hugh Jackman et Rachel Weisz fonctionne à merveille, Jackman nous livrant ici une de ses interprétations les plus poignantes. La bande-originale de Clint Mansell arrive aussi à donner vie à cet univers vraiment étrange. Ce qui fait aussi défaut au film est la photographie, dotée d'une couleur vert-jaune peu agréable à regarder. The Fountain fait partie des ces œuvres pour certains faussement intellectuelles et pour d'autres incomprises par le public. Ça reste un voyage intéressant, mais dénué d'un réel intérêt.
Voyage dans les méandres du cerveau et de la valeur du temps face à l'amour et à la mort. Film très visuel peut-être trop visuel. Un fabuleux travail esthétique qui malheureusement laisse en suspend une histoire qui aurait pu être prenante.
The fountain, film de Darren Aronofsky nous parle d'amour de fin de vie et surtout d'acceptation de la mort; non seulement pour la personne concernée au premier plan mais surtout pour les personnes que nous laissons derrière nous. Le film nous conte plus exactement, la fin de vie d'une femme atteinte d'une tumeur au cerveau et le combat de son mari (parfaitement interprété par Hugh Jackman nous montrant une fois de plus qu'il est loin de n’être qu'un banal acteur de film d'action) pour vaincre sa maladie avant sa mort. Le film a l'originalité de se dérouler sur plusieurs plan; d'abord la réalité dur et cruel du docteur et de sa femme, puis l'histoire du conquistador partit chercher l'arbre de vie afin de sauver l’Espagne et sa reine (livre écrit par la femme du docteur durant sa fin de vie); enfin le dernier plan est réservé au combat intérieur du docteur afin de ne plus avoir peur de la mort et d'accepter de laisser partir sa femme. Le film, les émotions, l’interprétation; tout ça sonne toujours juste et ne tombe jamais dans l’excès. En plus le film se paie le luxe d'une esthétique sublime particulièrement en ce qui concerne le combat intérieur de Jackman. Alors certes, 1h36 pour développer ces 3 histoires, c'est un peu court et celle du conquistador parait peut être un peu sommaire, mais cela n'entache en rien la qualité de l'ensemble qui forme une belle réussite et une vrai réflexion sur un sujet qui nous concerne tous.
Un film complexe, je le reconnais. Mais tellement beau. Visuellement et musicalement magnifique, très touchant, qui ne laisse pas indifférent et porte à réfléchir. Il offre une belle réflexion sur la mort et l'amour. Ne dites pas qu'un film est "nul" simplement parce que vous ne le comprenez pas. Vous pouvez ne pas aimer, mais ne dénigrez pas le travail du réalisateur simplement parce que vous ne l'avez pas compris. Certes, cela ne ressemble pas aux autres films de Darren Aronofsy, mais cela n'en est pas moins une belle oeuvre d'art, à mon sens.
Une nouvelle merveille signé du prodige Darren Aronofsky, une oeuvre philosophique et sensorielle qui ne laisse pas indifférent. Aussi sensorielle mais plus tendre et philosophique que son dernier chef d'oeuvre Black Swan, le scénario raconte le combat d'un médecin déterminé a sauver sa femme atteint d'une maladie incurable et va tout tenter en suivant en parallèle les trois dimensions du roman de sa femme, le parcours magnifique et personnel d'un homme vers la pleine sérénité et l'acceptation du deuil, et malgré quelques scènes complexes, on en ressort avec des frissons avec un final sublime ! Rare dans un rôle comme celui-la, Hugh Jackman est exceptionnellement touchant dans ce rôle sensible et qui le contraint a sortir de son image de gros bras avec beaucoup de brio, et il est émouvant devant la pleine sérénité et la beauté angélique de Rachel Weisz. Cinéaste du sublime et de l'émotion, Darren Aronofsky illustre la beauté et le parcours de son héros au bord du gouffre avec une puissance visuel qui impressionne, un équilibre entre la passion et l'apothéose avec une certaine tension et une dose légère d'épique ! Un drame sublime et grandiose, un parcours personnel vers l'acceptation qui fait passer par de nombreuses émotions.
C'est une œuvre assez complexe et originale que nous livre ici Darren Aronofsky sur un sujet dont on aura du mal à comprendre au début à cause du montage un peu inhabituel. Trois ères de la vie bien différentes mais qui tournent autour du même sujet, à savoir l'amour et la triste fin qu'elle contient chez tout être humain. On s'engage dans l'histoire de trois personnages qui s'avéreront être le même, dans trois vies différentes mettant en cause la difficulté universelle de quitter ce monde. Un thème particulier à traiter, où Aronofsky s'en sort pas trop mal sous cette réalisation qui pourra quand même en faire fuir certains, c'est plutôt osé. Un film que je qualifierai de spirituel essayant de nous évader l'espace d'un instant (ça peut marcher) mais qui peut également en agacer plus d'un. Il manque toutefois quelques ingrédients pour prendre réellement son pied et en faire un pilier cinématographique, alors qu'il y avait matière à. Même en s'imprégnant parfaitement dans ce long-métrage, on peut éprouver des moments d'ennuis lorsque l'on a décelé l'intrigue. Malgré tout, nous y trouverons tous des messages différents et ça pourra nous faire philosopher pas mal de temps. Original à voir pour une nouvelle expérience.
The Fountain est un film touchant, profonde méditation sur l'incapacité des hommes à accepter la finitude de leur existence, et sur le non-sens qu'est la lutte contre la mort, réalité indépassable physiquement, et pourtant pas fin en soi. Malgré un montage alambiqué, Aronofsky ne déçoit pas, nous émerveillant de magnifiques images - si tant est qu'on adhère à l'esthétique particulière de son film. Jackman s'en tire bien, Rachel Weisz aussi, mais c'est bien chez son réalisateur et non de sa distribution que le film tire à mon avis sa force. Comme quoi, avec de l'idée et des couilles, on peut très bien sortir des sentiers battus, comme le prouve cette fontaine de jouvence, rafraîchissante par son originalité, quoi que puisse en penser une presse très partagée à son sujet.
Une grande déception. Après le succès retentissant de "Requiem for a Dream", Darren Aronofsky s’éloigna des plateaux pendant six ans afin de se consacrer à l’écriture d’un projet mystérieux baptisé "The Fountain". Odyssée métaphysique, voyage spatio-temporel avec en toile de fond, une histoire d’amour. Son "2001" en quelque sorte. Vu de cet angle, cela avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Il n’en sera rien. Difficile en effet d’y dégager quelque chose de positif. Difficile de croire également à ces six années de dur labeur tant les dialogues paraissent écrits sur un coin de table. Ce qui aurait pu être un beau et long voyage initiatique n’est rien d’autre à l’arrivée qu’un pseudo-trip fumeux et décousu. On a beau chercher l’erreur, il n’y en a pas, et son final complétement ahurissant ne fait que le confirmer, parvenant même à conjuguer la prétention au ridicule. Les acteurs eux, au jeu froid et calamiteux, ne suivent pas non plus à commencer par Hugh Jackman. Loin du joli conte philosophique attendu, "The Fountain" restera surtout en mémoire comme étant le plus gros ratage de son auteur.