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CDRIX C.
47 abonnés
274 critiques
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5,0
Publiée le 29 mai 2015
Un film surréaliste. Un voyage mystique, incroyable, hallucinatoire, à travers le temps et aux confins de l'univers. Un film métaphysique, qui se ressent plus qu'il n'est logique. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Au-delà de l'être. La vie. La mort. L'éternité. Du cinéma transcendant.
Enivrant si on ne devait caractériser ce film que par un mot, mais celui-ci serait réducteur. En effet après Requiem for a dream, film tendu voir angoissant au montage survitanimé, Aronofsky nous plonge dans une épopée grandiose au ton calme et mélancolique. Les décors, costumes, musiques, photographie (les plans sont sublimes), acteurs ( Oh Rachel Weisz éblouissante) et histoire forme un tout splendide classant The Fountain parmi les chefs d'œuvres. Le mélange des époques est savamment orchestré sans dérouter le spectateur et même si parfois tout n'est pas forcement compréhensible cela ne gâche en rien le plaisir en aucun cas.
une pure merveille. Ce film est magnifique tant par les images que par l'histoire et le jeu d'acteur je suis resté accrocher a ce film du début a la fin
Un merveilleux film, en apparence sur la quête de l’immortalité, mais en vérité sur l’acceptation de la mort, seul véritable délivrance, la seule éternité dont l’être humain peut espérer jouir. Une œuvre plus musicale et visuelle que scénaristique, tant et si bien que j’ai du mal à en comprendre tous les ressorts. Mais je ne pense pas qu’on ait besoin de cela, il suffit de se laisser porter, de ne pas faire attention aux incohérences, et on obtient un film qui a, pour ma part, réussi à me faire pleurer spoiler: lorsqu’Izzy meurt et lorsque Tom accepte sa propre mort . Magistral, envoûtant, bouleversant, tout ce que j’aime.
Une très belle histoire d'amour portée par deux stars aussi talentueuses que charismatiques et racontée d'une manière peu conventionnelle ; et qui en plus contient quelques messages d'une belle profondeur, notamment autour de la difficile mais inévitable acceptation de la mort, le tout avec beaucoup de références à la Bible. Donc on ne peut pas faire le même reproche au réalisateur Darren Aronofsky que pour "Requiem for a Dream", oeuvre incroyablement surestimée qui n'est en fait qu'une coquille vide tape-à-l’œil. Par contre, on peut lui reprocher ici une forme laide à base de décors pauvres et d'effets spéciaux kitschs qui rend le film visuellement peu agréable à regarder. L'ensemble y aurait considérablement gagné par exemple si la partie réelle avait été filmée de manière réaliste dans des décors réalistes. Résultat, si le fond est assez réussi la forme est ratée.
Un film puissant sur l'amour dans la fatalité, le genre de film mystique qui peut paraitre "prétentieux" et auquel certains auront du mal à adhérer. Rachel Weisz est transcendante -comme à son habitude- et l'on regarde avec plaisir cette succession d'images symboliques superbement mises en scène. Pour qualifier ce film en un seul mot : "Beau".
Darren Aronofski nous signe avec The Fountain l'un de ses meilleurs films.Il raconte l'histoire d'un homme qui essaye de sauver sa femme à travers 3 époques.Ce film est touchant,poignant,avec une réalisation et un jeu d'acteur parfait.Je dois bien avouer que c'est le film de Aronofski qui me tentait le moins et il est rester bien longtemps dans mon étagère à attendre sagement qu'une nuit d'insomnie me fasse découvrir ce film.La musique colle parfaitement au film et ne fait que plus nous immerger dans l'univers du film.
Un film étrange et maladroit qui alterne des séquences assez passionnantes avec des moments néo-gothique assez désarçonnant. Darren Aronofsky s'essaye à la réflexion philosophique sur la mort et il faut bien avouer que le cinéaste a peu de substance à nous offrir. Sur le fond, la morale est assez lourdaude et le propos toujours assez mièvre et sans vraiment de profondeur. Le tout est habillé d'un scénario incompréhensible et d'allers-retours entre trois mondes dont on ne comprend pas vraiment l'articulation. Le film en devient donc bancale mais capte malgré tout l'attention, grâce à la belle mise en scène et à un rythme assez bien maintenu, le cinéaste ayant gardé le talent qui lui est caractéristique. Rien de bien transcendant donc, un film qui laisse perplexe.
Aronofsky prouve une fois de plus que c'est un grand réalisateur avec "The fountain" oeuvre métaphysique et philosophique, abordant le thème de l'amour, de la mort, et de l'amour face à la mort. Ce film dégage une telle beauté et une telle poésie que je suis resté ébahi pendant 1h36. La musique est aussi superbe, elle renforce le propos du film qui est au départ sublime aussi, on peut aussi saluer la performance de Jackman, un acteur caméléon, qui offre une performance remarquable, mais surtout on peut saluer et remercier le réalisateur américain pour avoir livré un film magnifique (et aussi tous ses autres films), qui fait réfléchir, qui est réfléchi et qui marquera mon esprit probablement à jamais...
Un film métaphysique sur l’une des plus grandes questions de l’Homme : l’acceptation de la mort. C’est typiquement le genre de film qu’il faut voir en entier pour comprendre le tout, car on est littéralement perdu au cours des premières minutes. On se demande quel est le lien entre les différentes histoires, et ce n’est qu’à la fin que le lien se fait. Et même là, on n’est pas sûr d’avoir tout bien compris. Pourtant, on ne peut que s’incliner devant cette histoire d’Aronofsky, devant ses ramifications et sa signification. Une histoire très bien menée, belle et dont la conclusion est parfaite. Alors certes, le fait qu’on ne comprenne pas tout tout de suite fait qu’il peut y avoir certaines longueurs au cours du visionnage du film, ce qui peut être un point faible. À cela s’ajoute un casting plutôt pas mal, avec un Hugh Jackman dans un rôle un peu différent de celui qu’on lui connait d’habitude (même s’il y met sa patte) et une Rachel Weisz dans la même veine. Techniquement, on retrouve là aussi la patte d’Aronofsky : une musique créant une ambiance collant parfaitement à l’histoire, une mise en scène soignée et magistrale, des effets spéciaux là pour apporter une touche essentielle à l’histoire (ici, le côté très métaphysique) et des décors sublimes.
Un autre grand film du réalisateur, pas facile à aborder ni à appréhender au départ mais qui révèle peu à peu sa grande qualité. C’est aussi ce genre de film dont il est difficile de se faire un avis à chaud.
Très beau film poétique, avec des scènes justes sublimes d'un point de vue visuel, des acteurs parfaits... Après, faut avouer qu'il faut s'accrocher, surtout pour les 15 dernières minutes très difficiles à comprendre. Même si on peut parfois rester perplexe, la poésie finit quand même par l'emporter, et on passe un très beau moment devant ce film.
Il n'y a pas dix mille interprétations possibles : l'histoire des conquistadors concerne la vision de Izzy, le présent est l'instant T, là où l'on apprend la maladie et on fait face à la perte de l'être cher, et l'aspect nirvana est le futur, le combat que l'on mène pour accepter la mort de quelqu'un. A certains instants, j'ai trouvé ce film prétentieux, mais je préfère amplement celui-ci à "Tree of life". A découvrir l'esprit posé et en connaissance de cause, sinon on l'appréciera jamais à sa juste valeur.
Si je devais citer un film "fort", "puissant", je dirais The Fountain sans hésiter.
Darren Aronofsky est un réalisateur peu prolifique et de ce fait assez peu connu. Pourtant, son talent artistique est absolument indéniable. L’univers de The Fountain transporte vraiment l’esprit dans un monde parallèle.
Ce film est assez difficile à comprendre au premier abord, car très riche en métaphores et flash-backs, mais toute sa beauté réside justement dans le fait qu’on peut adorer sans comprendre. Arriver à me faire dire cela tient de l’exploit, mais soyons réaliste, c’est une oeuvre d’art. La musique n’est jamais au premier plan mais toujours omniprésente et lancinante. Elle participe beaucoup à élever les acteurs au rang de maîtres de l’écran.
Les acteurs sont tellement présents qu’on ne peut pas dire qu’un acteur joue trois personnages : il devient son personnage, de telle manière qu’il joue le rôle de trois acteurs.
Les plans sont majestueux : souvent techniquement simples (la caméra à l’envers, un motif incompréhensible sur le moment…), ils font de chaque image un crochet auquel le spectateur ne peut s’empêcher de s’agripper : toutes les possibilités sont étudiées pour retenir l’attention. Pourtant, les gestes eux-mêmes sont simples (une main qui se tend, par exemple), les gros plans sur-utilisés. Certaines scènes repassent même plusieurs fois. Mais quand une scène est puissante, la revoir ne fait que l’intensifier, surtout quand le réalisateur nous feinte en changeant un détail.
Le talent d’Aronofsky se fait particulièrement ressentir dans l’ambiance qui plane : on ne sait comment il nous y met, mais elle est là et elle fait le film.
Quant au scénario, il mêle astucieusement la science et la croyance, la chrétienté et la civilisation Maya, l’Espagne de l’Inquisition et le monde moderne. C’est là que la compréhension se fait difficile, mais il devait être aussi difficile pour le réalisateur de superposer trois niveaux de conscience.
Après 3/4h déroutants car on ne comprend pas grand chose entre les différentes situations et surtout les différentes époques, on bascule d'un coup dans une poésie empreinte de symbolique. Tout devient magique, beau et très bouleversant. Ce film est une réflexion profonde sur la mort et donc sur le sens de la vie (la mort est inéluctable, elle doit être acceptée en tant que tel pour vivre sa vie de façon apaisée). De plus la musique est tout bonnement sublime et l'interprétation de Jackman et Weisz au top niveau. On y suit l'histoire principale d'un couple de notre époque qui doit faire face à la maladie de la femme. Elle accepte sereinement sa mort prochaine, car elle a, à travers l'écriture d'un roman, entrepris un travail spirituel. Lui est un scientifique, donc rationnel, il n'accepte pas la situation et cherche par tous les moyens à changer le cours naturel du cycle de la vie en trouvant le remède pour devenir immortel. Paradoxalement, cela l'empêche de vivre le moment présent. Forcément, lorsque l'inéluctable arrive, il peut difficilement faire son deuil. En parallèle, l'époque des conquistadors permet de faire un lien avec leur histoire personnelle. Il s'agit du livre écrit par sa compagne, livre parlant de la recherche de l'Arbre de vie qui permet de se !libérer définitivement. Elle ne pourra le terminer de son vivant et demande à son conjoint de le terminer à sa place : "Finish It" Elle sait pertinemment que cela lui permettra de s'élever spirituellement et de définitivement faire son deuil et vivre l'instant présent. Enfin, l'autre partie ne parle pas du futur selon moi, mais bel et bien de la vie intérieure du personnage masculin à travers la protection à tout prix de l'Arbre de vie pour l'amener jusqu'à son élévation spirituelle.
Encore du grand Aronofsky, sans doute son meilleur film. Bien plus fin et spirituel que Black Swan trop sensationnaliste à mon goût. Un film que l'on pourrait voir des dizaines et des dizaines de fois pour en tirer toujours quelque chose de nouveau, pour se nourrir intérieurement. Un film qui se vit, que chacun vivra différemment aussi. Une rareté, une expérience sensorielle et émotionnelle rarement atteinte. C'est beau, c'est fort, c'est grand !