Ah, Mr Darren Aronofsky ! Ce réalisateur/producteur au parcours étonnant est en train de devenir une des personnalités les plus intéressantes du ciné américain. Depuis Pi et Requiem For A Dream, on se demandais qu'allait-il pouvoir sortir de plus excitant, haletant et surprenant... C'est fait ! Et de quelle facon ! Tout dans ce film est splendide, magique et très spirituel. On en oublie aisément la touche "bien pensée" de son travail, et son admirable facon de filmer. Evidemment, toutes ces mises en oeuvres donnent un sens emotif très fort à Th Fontain. Du côté du scenario, on frise l'incompréhension du débutant lors des premières minutes, pour découvrir une histoire extraordinaire, ficelée de poésie et de sensibilité. Une histoire empreinte d'amour, de mort, le tout éffleuré avec beaucoup de légèreté et de philosophie. Les voyages dans le temps qui n'en sont pas vraiment et se relient dans le récit sont un régal, tant au niveau des costumes et des décors, qu'au niveau du jeu des acteurs.
Tiens, les acteurs parlons-en. Hugh Jackman, que je ne connaissait aue dans X-Men et Scoop, je l'ai réellement découvert sur ce film. Elegant, d'une impressionante originalité, entre tristesse et vitalité. Du très beau jeu. Mais l'acteur qui trenscende litéralement l'écran, c'est la sublime Rachel Weisz ! Que dire, on redécouvre une très grande actrice, trop mal connue et d'un jeu tellemnt frai et naturel. On soupçonnerai presque que la présence de Mr Rachel Weisz derrière la caméra constitue un moteur propulsant ses prestations. On retrouve également Ellen Burstyn, présente sur le tournage de Requiem For A Dream, et actrice de grande qualité.
J'apprécie enormement les petits clins d'oeil de Darren aux acteurs qui l'ont aider à démarrer : Ellen Burstyn dans Requiem, Sean Gulette dans Pi, qui n'a malheureusement pas joué dans The Fountain, mais qui s'y trouve tout de même projeté dans la peau de Hugh Jackman chauve.
En bref, un film magique, et ma connaissance sans précédent !