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Hotinhere
549 abonnés
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4,0
Publiée le 13 janvier 2022
Une œuvre métaphysique aussi ambitieuse que fascinante et enivrante, visuellement sublime, portée par l’interprétation séduisante du couple Rachel Weisz/Hugh Jackman.
Une histoire principale extrêmement émouvante. Elle permet à Hugh Jackman de rappeler aux oublieux toute l’immensité de son talent, vampirisé par le succès de son interprétation de Logan dans la dizaine d’X-men sortis en 17 ans. Hélas la 2ème intrigue de Darren Aronofsky est excessivement mystérieuse, quant à sa 3ème , elle tout simplement incompréhensible, ou du moins le manque de réponse apportée à la fin ouvre à un tel nombre d’interprétations, que l’ensemble, même d’une grande beauté visuelle, reste un peu vain. Si « Pi » et surtout « Requiem For a Dream » nous avait impressionné, la confusion avec laquelle Aronofsky traite ce « Fountain », empêche notre adhésion.
En voulant absolument revisiter les films labellisés "culte" a leur sortie, bien mal m'en a pris! 3 histoires en une ok pourquoi pas , espacées chacune de plusieurs siècles et sensées nous faire communier l'amour et la mort convoqués ici sur un autel qui prend la forme d'un arbre...oui bon ok pour la métaphore mais que dire du sabir métaphysique qui entoure cette fulgurance boursouflée qui n'en finit pas? Je me suis accroché , ai regardé jusqu'au bout, me suis esclaffé en voyant le yogi dans sa bulle, me suis émerveillé quelques fois devant la beauté de certains plans mais RIEN ne justifie ici l'éloge d'un film qui atteint des sommets de prétention à défaut d'être poétique..Côté acteur Hugh Jackman ne m'a absolument pas convaincu et la lourdeur de son jeu n'a d'égale que celle de cette démonstration laborieuse et dépourvue de subtilité. Pas glop du tout!!
Après « Pi » et l’excellent « Requien for a Dream », « The Fountain » est le troisième film de Darren Aronofsky. Le drame, si je puis dire, est l’absence d’émotion que le film procure alors que le message qu’il délivre peut se résumer à : l’amour est plus fort que la mort. Si bien que Hugh Jackman est bien le seul à pleurer, tellement la tension absente du film (alors qu’Aronofsky se réclame du « 2001, a Space Odissey » de Kubrik !) car le film génère essentiellement des baillements. Malgré un budget amputé de plus de la moitié (35 au lieu de 75 millions de $), suite au départ de Brad Pitt, l’ensemble fait preuve d’une certaine tenue, si ce n’est la partie espagnole qui fait vraiment série B, limite Z. La plus convaincante est sans nul doute l’époque contemporaine avec la recherche forcenée d’un médecin pour un remède qui permettrait de sauver sa femme condamnée. Enfin la montée au paradis maya est assez minimaliste, mais superbe dans sa lumière dorée, accompagnée par la grâcieuse musique de Clint Mansell qu’interprète avec beaucoup de finesse le Kronos Quartet. Le soucis principal de la mise en scène de ce scénario ambitieux est l’absence de distanciation (pas une once d’humour) ni d’élévation (sans jeu de mot), laissant à quai les penseurs les plus indulgents, perdus par l’écart entre le discours philosophique et la réalisation à la naïveté d’un film pour enfant, l’émotion en moins. Il est par conséquent difficile de juger la performance des acteurs (Jackman, Weisz, Burstyn) tant elle semble secondaire. De cette oeuvre ambitieuse mais ratée (donc prétentieuse), reste une originalité certaine qui change du tout venant hollywoodien des quinze dernières années. Néanmoins, à cette oeuvre originale il m’est permis de préférer un bon film.
Au XVIème siècle, un conquistador part aux Amériques à la recherche de la Fontaine de jouvence. De nos jours, un cancérologue cherche frénétiquement un remède au cancer qui va emporter sa femme. Au XXVIème siècle, un sage lévite, près d’un arbre qu’il espère ramener à la vie, dans une bulle qui navigue dans l’espace, hanté par le souvenir de la femme qu’il a aimé.
Auréolé du succès de ses deux premiers films, "Pi" et "Requiem of a Dream", le réalisateur Darren Aronofsky a mis plus de six ans à tourner "The Fountain", son œuvre la plus ambitieuse. Brad Pitt et Kate Blanchett auraient dû en interpréter les rôles principaux. Ils furent remplacés en cours de production par Hugh Jackman et par Rachel Weisz qui, à l’époque, partageait la vie du réalisateur (elle partage désormais celle de Daniel Craig… soupirs). Le budget de quatre vingt dix millions de dollars fut raboté des deux tiers. Et le film fut finalement un échec commercial cinglant.
Depuis sa sortie en 2006, "The Fountain" est devenu un film-culte. Pour les uns, c’est un salmigondis métaphysique prétentieux noyé dans une esthétique tape-à-l’œil. Pour les autres, c’est une magistrale réflexion sur la mort sublimée par des images et une musique renversantes.
C’est avec cette somme d’a priori que j’ai enfin découvert un film que mon expatriation au Sénégal m’avait empêché de voir à sa sortie. Je craignais que le sens ne m’en échappe. Crainte injuste : si le film joue à saute-moutons entre ses trois temporalités, son scénario très fluide se laisse toujours parfaitement comprendre. Je craignais plus encore sa fatuité. Là encore, ma méfiance était infondée. Certes "The Fountain" se prend au sérieux au risque de parfois verser dans l’emphase. Certes il se coltine un sujet qui pèse des tonnes au risque là encore de sembler sentencieux. Mais il le fait dans un style si extraordinaire que, sans crier comme certains au chef d’œuvre, on se dit finalement que "The Fountain" méritait d’être vu.
Entre mysticisme fumeux et prétentieux, ou fable ambitieuse sur la mortalité et la religion, "The Fountain" a beaucoup divisé son public. On y suit un chercheur déterminer à sauver sa femme mourante, avec en parallèle un conquistador chargé de découvrir l'Arbre de la Vie, et un explorateur du futur se dirigeant vers une supernova. Une intrigue relativement simple, mais complexifiée par un symbolisme très présent, et par des narrations entremêlées et non chronologiques. C'est cette complexification pas toujours justifiée, voire un peu lourde, qui a sans doute rebuté pas mal de spectateurs. Cependant, derrière cela, "The Fountain" aborde le thème de l'inéluctabilité de la mort de manière intéressante. Par ailleurs, la BO est superbe, et les images sont très travaillées, bien que parfois un peu kitsch. Quant à Hugh Jackman et Rachel Weisz, ils forment un beau couple à l'écran. Au final, "The Fountain" est à voir par chacun pour se faire un avis, mais risque de continuer à intriguer son public.
"The Fountain" est le quatrième film de Darren Aronovsky sorti en 2006, racontant l'histoire de trois destins, passé, présent et futur d'un homme cherchant la plénitude absolue face à la mort et son acceptation. Ces visons métaphysiques se relient par la mémoire d'une entité dans une bulle cosmique. Alors je vais commencer par les points positifs, ce film bénéficie d'un visuel absolument magnifique, certaines scènes sont vraiment d'une beauté et d'une fluidité sans pareil; la bande son, composée par Clint Mansell (qui avait déjà travaillé avec Aronovsky sur "Pi" et "Requiem for a Dream") est également très bonne. La mise en scène est plutôt de qualité avec des interprétations convaincantes (bien que quelques passages entre Hugh Jackman et Rachel Weisz soit assez pompeux). Le côté métaphysique de l'histoire est d'un sens intéressant mais assez difficile d'accès, et c'est justement là que le bas blesse ... Car j'ai regardé le film en sachant qu'il était réputé comme complexe, et même en sachant cela et en l'ayant visionné dans d'excellentes conditions je n'ai pas tout assimilé. Car au final la réalisation est plutôt contrastée, entre de très jolies séquences et d'autres totalement hallucinées, on a l'impression que Aronovsky s'amuse a nous emmerder. Le scénario est un peu trop bordélique et souvent inutilement complexe, il semble avoir été écrit par un fan déprimé et mélancolique de "2001 l'Odyssée de l'Espace" complètement bourré au milieu de la nuit dans un éclair de lucidité fantasmagorique. On trouve une cohérence en surface, mais il reste presque imperméable en substance, enfin en tout cas au premier visionnage, un second semble obligatoire, peut être que je lui trouverais plus de qualités. Pour synthétiser, "The Fountain" est une expérience aussi intéressante que confuse, il reste néanmoins a découvrir.
Un film métaphysique sur l’une des plus grandes questions de l’Homme : l’acceptation de la mort. C’est typiquement le genre de film qu’il faut voir en entier pour comprendre le tout, car on est littéralement perdu au cours des premières minutes. On se demande quel est le lien entre les différentes histoires, et ce n’est qu’à la fin que le lien se fait. Et même là, on n’est pas sûr d’avoir tout bien compris. Pourtant, on ne peut que s’incliner devant cette histoire d’Aronofsky, devant ses ramifications et sa signification. Une histoire très bien menée, belle et dont la conclusion est parfaite. Alors certes, le fait qu’on ne comprenne pas tout tout de suite fait qu’il peut y avoir certaines longueurs au cours du visionnage du film, ce qui peut être un point faible. À cela s’ajoute un casting plutôt pas mal, avec un Hugh Jackman dans un rôle un peu différent de celui qu’on lui connait d’habitude (même s’il y met sa patte) et une Rachel Weisz dans la même veine. Techniquement, on retrouve là aussi la patte d’Aronofsky : une musique créant une ambiance collant parfaitement à l’histoire, une mise en scène soignée et magistrale, des effets spéciaux là pour apporter une touche essentielle à l’histoire (ici, le côté très métaphysique) et des décors sublimes.
Un autre grand film du réalisateur, pas facile à aborder ni à appréhender au départ mais qui révèle peu à peu sa grande qualité. C’est aussi ce genre de film dont il est difficile de se faire un avis à chaud.
Un film étrange et maladroit qui alterne des séquences assez passionnantes avec des moments néo-gothique assez désarçonnant. Darren Aronofsky s'essaye à la réflexion philosophique sur la mort et il faut bien avouer que le cinéaste a peu de substance à nous offrir. Sur le fond, la morale est assez lourdaude et le propos toujours assez mièvre et sans vraiment de profondeur. Le tout est habillé d'un scénario incompréhensible et d'allers-retours entre trois mondes dont on ne comprend pas vraiment l'articulation. Le film en devient donc bancale mais capte malgré tout l'attention, grâce à la belle mise en scène et à un rythme assez bien maintenu, le cinéaste ayant gardé le talent qui lui est caractéristique. Rien de bien transcendant donc, un film qui laisse perplexe.
Un film puissant sur l'amour dans la fatalité, le genre de film mystique qui peut paraitre "prétentieux" et auquel certains auront du mal à adhérer. Rachel Weisz est transcendante -comme à son habitude- et l'on regarde avec plaisir cette succession d'images symboliques superbement mises en scène. Pour qualifier ce film en un seul mot : "Beau".
Visuellement le film est inégalable, les plans sont tellement travaillé que je n'en revenais pas. Mélanger amour et science ainsi m'a même transcendé. Et cette BO sublime de Clint Mansell mais WOW !
j'ai vraiment été déçu par ce film de par l'incompréhension du début à la fin ; franchement je m'attendais à beaucoup mieux. seul la réalisation artistique vaut le détour, mais cela ne suffit pas à apprécier le film. vraiment dommage. je ne comprends pas toutes ces personnes qui mettent 4 étoiles pour un navet pareil. à éviter.
Une très belle histoire d'amour portée par deux stars aussi talentueuses que charismatiques et racontée d'une manière peu conventionnelle ; et qui en plus contient quelques messages d'une belle profondeur, notamment autour de la difficile mais inévitable acceptation de la mort, le tout avec beaucoup de références à la Bible. Donc on ne peut pas faire le même reproche au réalisateur Darren Aronofsky que pour "Requiem for a Dream", oeuvre incroyablement surestimée qui n'est en fait qu'une coquille vide tape-à-l’œil. Par contre, on peut lui reprocher ici une forme laide à base de décors pauvres et d'effets spéciaux kitschs qui rend le film visuellement peu agréable à regarder. L'ensemble y aurait considérablement gagné par exemple si la partie réelle avait été filmée de manière réaliste dans des décors réalistes. Résultat, si le fond est assez réussi la forme est ratée.
Je fais du coup partie du club qui n'apprécie pas ce film de Darren Aronofsky, sorti en 2006. Contrairement à ce qui est beaucoup dit, c'est-à-dire l'histoire d'un amour à travers les âges, je le vois personnellement plus comme deux histoires complètement différentes, l'une se passant dans la réalité et l'autre étant le fantasme de Lizzie, fantasme qu'elle a couché par écrit dans un livre, par ailleurs non terminé. La "troisième histoire" si on peut l'appeler comme ça, est juste le pont qui lie les deux principales, tout en étant une sorte de conscience de Tom, cherchant à accepter la mort de l'être aimé. Ce film a donc l'air comme ça assez compliqué mais honnêtement, je l'ai trouvé au contraire beaucoup trop lisse et simpliste, surtout par rapport aux autres films du réalisateurs ! Même s'ils ne sont pas tous bons, tous les films d'Aronofsky sont recherchés et originaux alors qu'ici, nous avons deux histoires d'amour plus que classiques qui sont d'un ennui sans nom. D'ailleurs, même en ayant deux histoires, cela ne suffit pas à nous captivés assez longtemps car elles sont toutes les deux plutôt molles et très basiques. Alors, je sais que ce n'est que mon avis et je peux tout à fait comprendre les spectateurs ayant aimé ce film mais je trouve en tout cas que le réalisateur ne s'est ici vraiment pas foulé. Certes, le côté original réside peut être dans le fait de nous montrer l'espèce de conscience du personnage, mais c'est finalement juste mettre en images l'acceptation de la mort avec des métaphores grosses comme une maison, ce qui n'a donc rien de transcendant en soi. De plus, je suis vraiment resté insensible à ces histoires d'amour car je trouve que les émotions sont surjouées, je n'y ai en tout cas pas cru une seconde. Pourtant le casting n'est pas mauvais mais je pense que c'est surtout en ce qui concerne la direction d'acteurs qu'il y a eu un problème. Hugh Jackman passe sont temps à pleurer, tandis que Rachel Weisz est constamment dans un état second. Je sais que le premier a du chagrin et que la deuxième est touchée par un grave cancer mais malgré tout, je trouve le tout très surjoué, tout est trop mélo pour en être réaliste. En ce qui concerne la mise en scène, le réalisateur est resté bloqué dans son code couleur sombre et or qui est sympa au début mais devient vite lassant (puis c'est aussi un peu lourd quoi, on a bien compris le rapport avec l'étoile mourante au bout d'un moment). "The Fountain" est donc un film que je trouve assez lourd, tant au niveau de ses personnages que de l'histoire en elle-même.