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Jyfont
13 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mars 2013
Ce film n'est ni une bombe ni un navet, c'est un ovnis qui vous renverse et vous laisse perplexe sur des questions existentielles... mais visuellement et musicalement , c'est une merveille !
Comment dire? Buvez un ou deux verres d'alcool à 90°, suivez 6 mois de formation bouddhiste, puis relisez Goethe dans le texte, et peut-être réussirez-vous à sortir de ce film avec une impression de plénitude cinématographique. A défaut, comme moi, pourtant passionné de films mystiques, vous en ressortirez indifférent, avec quelques belles scènes poétiques en tête, mais sans avoir rien compris au pourquoi du comment, et avec un sentiment de petit gâchis d'un potentiel certain.
Un film d'une rare beauté, et d'une rare poésie . Aronofsky prouve grâce à ce film qu'il est un grand réalisateur. Dommage qu'il n'ai pas eu la reconnaissance qu'il mérite . L'amour qui transcende le temps et l'espace, un message qui peut sembler simple au premier abord, mais avec la maestria du réalisateur, donne un nouveau souffle à un cinéma qui hésite souvent entre bel images mais scénario vide, ou l'inverse. Hugh Jackman prouve aussi qu'il n'est pas que wolverine ou Australia !
Quand le cinéma d’auteur veut atteindre le palier de blockbuster, c’est quelque chose de casse gueule car il faut le rendre accessible à tous. Dès le départ, Darren Aronofsky montre bien qu’il ne va pas entrer dans la facilité. Sa somptueuse mise en scène s’accorde avec un montage qui insuffle la complexité de l’œuvre et ce peut être un peu trop. Je suis d’accord pour me perdre dans un labyrinthe sauf qu’il ne faut inutilement le rendre trop compliqué. C’est peut-être pour ça que le film n’a pas rencontré un grand succès en salles.
En dehors de ça, le cinéaste se montre audacieux et très inspiré. Il nous montre une nouvelle fois toute sa maitrise de la caméra et de ses acteurs. Chaque plan est d’une beauté ténébreuse incroyable, les trois époques sont parfaitement mises en scène. Une virtuosité implacable de la part d’Aronofsky. Il utilise la symbolique sous toutes ses formes afin d’entretenir la convergence entre les trois époques. La photographie et la direction artistique contribuent énormément aussi à la réussite visuelle du film.
Je vais essayer de ne pas trop vous en dévoiler en ce qui concerne le scénario. Disons que Darren Aronofsky nous conte une grande histoire d’amour à travers le temps, la vie et la mort. La conception des personnages respire la cohérence pour qu’une fois de plus tout s’imbrique comme il faut.
Comme pour Requiem for a dream, le compositeur britannique Clint Mansell livre un score qui amplifie les émotions, à l’image du morceau « The Last Man » qui est sublime.
Retrouvez la critique complète et détaillée sur notre blog =)
Beaucoup de cinéphiles vouent un culte pour ce film de Darren Aronofsky. The Fountain est en effet l’une des plus belles déclarations d’amour à travers le temps. Hugh Jackman incarne un scientifique qui tente de trouver un traitement pour soigner sa femme atteinte d’un cancer, Rachel Weisz que fréquentera le réalisateur dans la vraie vie. Dans un univers parallèle, les comédiens sont conquistador et Reine. C’est en fait l’histoire qu’écrit la femme lors de ses derniers jours où notre héro est à la recherche d’un arbre permettant d’accéder à l’immortalité. Enfin, dans un lointain futur, un disciple du yoga parcours l’espace à bord d’un vaisseau éco sphérique avec un arbre, qui n’est autre que sa femme. Thème musical répété, enchaînement rapide entre images et périodes, la patte Aronofsky est bien là. Même si initialement Brad Pitt et Cate Blanchett étaient prévus au casting, les deux comédiens actuels s’en sortent bien en nous offrant le romantisme et la connivence espérée. Alors que le budget a lui aussi été réduit, The Fountain se révèle être malgré tout, d’une beauté providentielle. L’arbre, la sève, la nature, l’espace, les rêves, le deuil et la réincarnation sont exposés avec une sensibilité incroyable et tout ça sur les sublimes notes de Clint Mansell. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je ne m'attendais pas à autant de poésie de la part de ce réalisateur. L'histoire semble compliquée mais à la fin tout prend un sens. L'amour et la mort sont mis en images à travers des symboles. Les plans sont soignés, les couleurs automnales très belles. La musique vient renforcer l'aspect onirique de certaines scènes. Par moments j'ai pensé à "Solaris" et "2001". Ce film est assez spécial, donc soit on aime soit on déteste. Vous êtes prévenus. (Bien)
Un étourdissant film choral à situer au carrefour entre "Cloud atlas" pour son canevas parfaitement maîtrisé et "2001, odyssée de l'espace" ou encore 'The tree of life" de Terrence Malick pour sa réflexion philosophique, onirique sur le sens de la vie, l'acceptation de la mort et le deuil. Un long-métrage magnétique porté par un Hugh Jackman dans une prestation charismatique à la hauteur de celle délivrée dans "Logan" et une Rachel Weisz plus lumineuse que jamais. Un récit magnifique et puissant, une claque émotionnelle comme je les aime qui ne verse jamais dans la facilité ou le larmoyant.
C'est ce genre de films dont fait partie "The Fountain", qui tout à coup nous scotchent, à nous faire pleurer ; des larmes d'émotion, d'admiration ; qui sont une surprise totale et inattendue. Film quasiment intimiste sur un sujet pourtant si universel. Au-delà du premier niveau de l'histoire, déjà ambitieux mais profondément humble, - quête d'un homme sur l'amour, la vie, la mort et la renaissance -, au-delà de la bande-son sublime de Clint Mansell, le film comporte deux grandes qualités qui le hisse au niveau de chef-d’œuvre. Oui, Darren Aronofsky - qui se fait rare et pas toujours excellent - signe son plus beau film et représente l'une des petites merveilles cinématographiques qui existent timidement, presque dans l'anonymat, dans l'ombre des géants blockbusters. Évidemment, le propos abordé invite à la méditation poétique et spirituelle, mais la manière de l'aborder est la première des grandes qualités de "The Fountain". Aronofsky réussit à créer du "beau". J'entends par ce terme : à créer une harmonie tant sur le fond que sur la forme, tant sur le sens profond du sujet que sur le concept visuel proposé. Les images, les plans, les couleurs, les tonalités sont autant d'unités splendides qui viennent corroborer l'ambition du propos. Ainsi, toute l'expérience visuelle, quasi irréelle, très onirique, très symbolique et spirituelle appuie avec force et beauté tous les mots, toutes les paroles, les pensées, les gestes et les regards des personnages. La quête de Tommy (Hugh Jackman) est une expérience que le spectateur vit avec lui. Il la vit encore plus intensément car Aronofsky sait filmer l'amour. Voilà sa deuxième grande qualité. Le réalisateur parvient à investir complètement le spectateur dans cette histoire d'amour. La caméra rentre dans l'intime des deux personnages mais avec pudeur et simplicité. La sincérité qui s'en dégage est phénoménale et nous immerge toujours plus dans cette quête intérieure. "The Fountain" est un film méconnu qui mérite pourtant d'être vu et apprécié à sa juste valeur. Quelle réussite.
Vous connaissez le genre de film perché qui fait penser à 2001: L'Odyssée de l'Espace ? J'ai l'impression que le film de Stanley Kubrick a ouvert la voie à un genre nouveau mais particulièrement casse-bonbon: celui du film métaphysique où un auteur se sert de l'excuse du cinéma pur pour nous servir un délire philosophique. En faisant l'effort de bien suivre jusqu'au bout, il n'y a rien de mauvais là-dedans. Les acteurs sont même très bien dirigés (Hugh Jackman en tête) et on comprend le thème que Darren Aronofosky cherche à traiter: celui d'un homme qui cherche à tout prix à sauver la femme qu'il aime à travers différents plans de l'existence (fiction, réalité, immatériel...) en découvrant le secret de la Vie éternelle jusqu'à trouver l'illumination selon l'interprétation, le tout dans un style visuel absolument unique...et c'est tout. Et c'est là qu'est le problème, c'est beau mais il n'y a pas d'histoire. Les différents plans auquel on assiste nous répètent chaque fois le même déroulement qui se résume à une seule chose: Hugh Jackman refusant la mort prochaine de sa femme. Rien de ce qui se passe dans chaque segments ne change le sens de ce que nous voyons, et une fois le trip final terminé, on se rend compte qu'un seul aurait suffit (et qu'un seul était réellement important). The Fountain ne nous apprend ni à savoir faire le deuil d'un être cher ni à nous sensibiliser à la situation, Aronofsky passe son temps à nous le faire deviner en nous envoyant des symboliques organisées de façon inutilement compliquée (pas si utile quand Rachel Weisz ne cesse de nous répéter textuellement ce qu'il faut faire à son marie) pour une fin certes jolie mais ennuyante pour aboutir finalement à quelque chose de si petit (compte tenu du manque d'empathie envers les personnages) que ça n'en valait peut-être la peine d'en faire autant. Peut-être aurait-il mieux valu en faire un drame se centrant sur une seule histoire au lieu de nous sortir un délire sous LSD comme si faire dans l'interprétation était une justification valable pour faire quelque chose d'aussi vide. Joli mais inutile.
Une nouvelle merveille signé du prodige Darren Aronofsky, une oeuvre philosophique et sensorielle qui ne laisse pas indifférent. Aussi sensorielle mais plus tendre et philosophique que son dernier chef d'oeuvre Black Swan, le scénario raconte le combat d'un médecin déterminé a sauver sa femme atteint d'une maladie incurable et va tout tenter en suivant en parallèle les trois dimensions du roman de sa femme, le parcours magnifique et personnel d'un homme vers la pleine sérénité et l'acceptation du deuil, et malgré quelques scènes complexes, on en ressort avec des frissons avec un final sublime ! Rare dans un rôle comme celui-la, Hugh Jackman est exceptionnellement touchant dans ce rôle sensible et qui le contraint a sortir de son image de gros bras avec beaucoup de brio, et il est émouvant devant la pleine sérénité et la beauté angélique de Rachel Weisz. Cinéaste du sublime et de l'émotion, Darren Aronofsky illustre la beauté et le parcours de son héros au bord du gouffre avec une puissance visuel qui impressionne, un équilibre entre la passion et l'apothéose avec une certaine tension et une dose légère d'épique ! Un drame sublime et grandiose, un parcours personnel vers l'acceptation qui fait passer par de nombreuses émotions.
Ayant adoré Requiem for a Dream et Black Swan, je me suis intéressé d'un peu plus près à la filmographie de Darren Aronofski. Et plus particulièrement, The Fountain, chef d'œuvre pour les uns, navet pour les autres. Pour ma part, je n'irai pas jusqu'à le qualifier chef d'œuvre incontestable, mais il faut tout de même avouer que ce long-métrage est carrément unique en son genre. En effet, on pourrait définir ce film comme un concept à part entière : une grande ode à la vie, la mort et l'amour. Malgré trois époques se mélangeant (années 1500, 2000 et 2500), le scénario ne se révèle pas être si compliqué. Du moins jusqu'à un final bouleversant les époques établies pour chacun des personnages. Au sein de ces intrigues parallèles, Hugh Jackman et Rachel Weisz délivrent des prestations exceptionnelles. Néanmoins, le film ne cherche pas forcément la cohérence ou une intrigue extrêmement élaborée, il s'agit avant tout d'un voyage métaphysique. Certes, The Fountain, de par ses partis pris osés, est un film qui ne va pas plaire à une grande partie du public. On peut évoquer cette photographie orangée/dorée, assez spéciale, appliquée tout au long du film, qui ne m'a cependant pas dérangé personnellement. Toutefois, tout est loin d'être parfait dans ce long-métrage. En particulier, la débauche d'effets spéciaux lors du final, qui sonne vraiment too much. Cela donne parfois des séquences à la limite du kitsch. Malgré cette esthétique parfois maladroite, The Fountain s'avère être un véritable ovni dans le paysage cinématographique, à la fois poétique et touchant, portée par les merveilleuses compositions de Clint Mansell. Le talentueux Darren Aronofski montre qu'il est bel et bien l'une des valeurs sûres d'Hollywood.
Mon Dieu quelle claque! J'ai aimé ce film de long en large. Pourquoi? L'histoire, les thèmes, les personnages, la musique, TOUT dans ce film s'accordent en parfaite harmonie. Une histoire d'amour intemporel, la conséquence de la perte de l'être aimé, la passion pour cette personne, la vouloir pour toujours et éternellement. C'est incroyable! Jamais un film ne m'a autant touché sur la détermination et la passion des personnages (Si, Agora m'a fait le même effet). C'est poétique et visuellement magnifique. On entre petit à petit dans ces trois univers reliés ensemble. The Fountain est un film a voir d'urgence, un chef-d'oeuvre rare!
Encore un film que j’apprécie beaucoup et qui – à ce que je lis – a été un échec commercial… C’est triste parce qu’il y a toujours des films intelligents, non conventionnels et avec d’excellentes idées qui finissent mal au contraire de certains blockbusters pour pré-pubères désireux de se toucher la nouille devant des effets spéciaux qui n’apportent rien à une histoire… Alors qu’ici on a un fond juste génial, l’écriture du film n’a pas dû être simple d’ailleurs. On a droit au récit d’un homme qui à travers le temps et son évolution spirituelle va se battre pour comprendre et accepter ce qu’est finalement la vie… C’est un film très philosophique et très métaphorique, très référencé qui mériterait des analyses pointues car c’est vraiment bien mené. Le film apporte beaucoup d’émotions et on se sent complètement transporté, à l’image du personnage principal interprété par Jackman. De plus la bande-son signée à nouveau Clint Mansell nous permet vraiment ce voyage dans le temps et dans l’esprit, la musique colle parfaitement à l’histoire. Puis comme ce fameux personnage, je ressens après avoir vu ce film un parfait sentiment de plénitude. Ce film aurait aussi pu s’appeler The Tree of Life (comme celui de Malick) et certaines séquences m’y ont d’ailleurs fait penser… Je regrette juste qu’il ne dure qu’une et heure et demie et pense qu’avec un fond un poil plus creusé et développé sur une durée avoisinant les deux heures ou plus, on aurait vraiment pu avoir droit à un grand chef d’œuvre. Quoi qu’il arrive ce film est déjà très bon, et mon petit doigt me dit qu’il se bonifiera avec le temps…