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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 août 2012
Pas évident de noter un film comme celui-là... En premier lieu, les trois récits entrelacés, mettant en scène nos deux protagonistes principaux dans trois réalités différentes, n'aident pas vraiment le spectateur un peu "con", comme moi par exemple, à suivre la trame du film. Vient ensuite un scénario très alambiqué, un peu philosophique, un peu sens de la vie et tout ça mais, manque de bol, je ne suis jamais tombé dans la marmite de métaphysique quand j'étais petit. Je ne suis donc pas parvenu à saisir précisément où Aronofsky voulait en venir avec tout ça, à l'inverse de tous ces autres specateurs allocine, sensiblement touchés par une sorte de grâce divine. Ne parlons pas de la presse qui, à travers ses "poussières d'étoile cachant des âmes brisées", ou encore ses "spectateurs laissés en larmes ou en lambeaux" et bien d'autres commentaires dramatico-gnagnan-pattinson, ne parvient pas à cacher son incompréhension ... L'idée d'un revisionnage n'est cependant pas pour me déplaire, car en d'autres points, "The Fountain" sait se faire apprécier : la bande originale et l'image, entre autres... Au final, pas de réelle antipathie pour le film. Au contraire, je compatis au malheur d'Aronofsky qui a vu Brad Pitt se retirer tardivement du premier rôle parce que du côté de "Troie", l'odeur du dollar se faisait sentir...
La moyenne accordée à ce film, pour ce qu'il est, selon moi : moyen. Comme dans tous les Aronofsky que j'ai pu voir, sont présents une lenteur à couper au couteau, de grands silences censés tout dire, mais qui sont des leurres, pour que le public crie au chef-d'oeuvre... Seuls points positifs : Les deux acteurs principaux, l'extraordinaire palette d'émotions visible sur le visage de Rachel Weisz, et le thème de fond, ainsi que le déroulement sur les époque, fort bien trouvés. Film (selon moi encore une fois) dont on peut largement survivre le non-visionnage (chose que j'ai déjà dite pour d'autres oeuvres d'ailleurs)
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2,5
Publiée le 25 avril 2014
Le film le plus controversè de Darren Aronofsky qui sort dècidèment de l'ordinaire par la singularitè de sa grammaire cinèmatographique! Voilà une oeuvre quasi hallucinogène, indèfinissable et incomprèhensible qui ne ressemble à aucune autre où il est difficile de statuer sur ce mètrage qui comporte un amalgame de choses! Les uns crient au scandale, les autres au gènie! Mais au fait de quoi ça parle "The Fountain" ? Et bien c'est l'histoire d'un amour fou qui se rèincarne à travers les âges! Hugh Jackman confirme son talent de comèdien en n’hèsitant pas à pleurer toutes les larmes de son corps avec un rèalisateur enivrant qui le pousse dans ses derniers retranchements! La mise en scène, èpique, autant que flamboyante, se hisse à la dèmesure de son sujet! Assurèment du jamais vu en 2006! Alors chef d'oeuvre ou accident industriel ? Faites-vous votre avis car chacun a sa propre vèritè, sa propre vision de la vie! Pourquoi vouloir tout comprendre après tout ? Ok, l'histoire est audacieuse mais l'ensemble est tout même très confus et dècousu avec des personnages qui tournent en rond! Ce qui est dommage car les images sont très belles malgrè un cotè ultra kitsch! A voir donc pour le plaisir des yeux et aussi pour l’èmouvante Rachel Weisz qui rend ce voyage stupèfiant à travers l'espace et le temps lumineux...
Quel dommage! voilà ce qu'on se dit quand on sort de la salle! Le réalisateur de requiem for a dream a malheureusement raté son coup. The fountain partait avec de bons éléments: casting convaincant, histoire poignante, civilisation éteinte représentée, musique du génie Clint Mansell, esthétique à couper le souffle. Et pourtant, la sauce ne prend qu'à demi. La faute à son scénario qui pêche sur de nombreux moments et surtout sur la fin, inaboutie voire ratée. La faute aussi à toute la séquence dans le futur, avec ce vieux trip bouddhiste qui n'est pas sans rappeler les défauts de Blueberry. Cependant, la séquence dans le passé est assez réussie: les décors sombres, l'éclairage très étudié et les costumes sublimes s'ajoutent admirablement aux deux acteurs qui portent tout le film sur leurs épaules. Hugh Jackman s'améliore de jour en jour et Rachel Weitz est sublimée, magnifique. Malgré certaines longueurs, le réalisateur sait insuffler une atmosphère qui peut nous mettre mal à l'aise, mais unique à tous ses films. Le travail sur l'éclairage est impressionnant mais l'esthétique qui se base sur les couleurs jaune, orange et dorée n'est pas si exceptionnel que ça. Ou alors peut être qu'il ne faut pas voir la bande annonce avant d'aller voir le film, car sinon vous avez déjà tout vu.
Fable philosophique parfois brouillon, The Fountain est une œuvre hypnotique et prenante portée par une mise en scène et une bande originale de premier ordre. Hugh Jackman est très convaincant dans cet expertise du sens de la vie, alliant inspiration inédite et redite réchauffée. Arronofsky desserve une œuvre complexe, compliqué, profonde, textuelle et contextuelle, contemplative dans la lignée de Mr Nobody.
Des années après Requiem for a dream, Aronofsky était attendu au tournant : après une gestation difficile, The fountain atterrit enfin dans les salles obscures, pour un résultat en demi-teinte. Sur fond de passion et de quête d'immortalité, le film décline trois destins parallèles d'un homme. Ambitieux, mystérieux, original, le film est bourré de qualités, mais souffre d'un manque de moyens qui donne un rendu bizarrement à la fois cheap et très léché dans les séquences du conquistador (peu de figurants, de décors, cadrages serrés, profondeur de champ limitée : la comparaison avec Apocalypto fait très mal) et du futur (à l'instar du personnage, on a vite fait le tour de l'unique lieu). Le réalisateur semble avoir tiré le maximum de son budget, mais l'histoire aurait gagné à avoir été traitée avec plus d'ampleur.
Une nouvelle lecture de l'immortalité, une nouvelle lecture de l'amour... le tout à trois époques différentes et dans un ésthétisme absolument renversant!!! voila l'oeuvre original
Franchement je ne vois pas où se trouve le nanar, le film est doté d'une esthétique étrange, d'une atmosphère intrigante, mais il n'y a en rien les ingrédients du nanar, j'ai même trouvé cette fable belle et triste !
Du grand Aronofsky; trois destins, tout trois reliés par la confrontation à la mort, l'acceptation, l'inéluctable. Un film touchant, très poétique, et très beau visuellement.
Magnifique,grandiose,sublime ! Je ne comprend pas que certains ne comprennent pas ce film. Le combat,par amour,pour la vie,quoi de plus simple et de plus beau ? Je recommande ce film aux personnes réceptives à la beauté.
Darren Aronofsky élabore une histoire bidon et bébête sur le thème de l’éternité et de l’alliance. Le recours à de belles images, l'alibi de la science et de la (pseudo) théologie ne suffisent pas pour rehausser le niveau. Avec the Fountain, Darren Aronofsky fait de l'intellect à deux balles. L'esthétique omniprésente et la musique sympa font qu'on évite de sombrer dans l'ennui.
Alors que Darren Aronofsky avait habitué ses fans à des œuvres lyriques et psychédéliques, son ambition de réaliser un film-monde autour de la vie, la mort, l’amour, le destin, le temps et tout autant de thèmes philosophico-religieuse débouche paradoxalement sur un film bien trop conventionnel pour s’avérer surprenant. Si mêler dans son scénario les mythes aztèques, bibliques et bouddhistes est une excellente idée, mais ce cocktail métaphysique n’est qu’un prétexte à des images tape à l’œil et aucunement à de profondes interrogations existentielles. De la même manière, le système narratif de mise en abime entre la relation amoureuse entre les personnages de Hugh Jackson et Rachel Weisz (deux acteurs, comme souvent, peu expressifs) et le livre écrit par cette dernière est astucieux, mais la forte importance donnée à l’aspect larmoyant de ce que vit ce couple est terriblement pesant sur la force évocatrice de cette fable branlante.