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Ti Nou
497 abonnés
3 499 critiques
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5,0
Publiée le 17 mars 2010
Un film romantique et bouleversant sur la vie et la mort. Le symbolisme et l'esthétisme, bien qu'appuyés, n'y sont jamais lourds et renforcent l'émotion de cette histoire tragique d'un couple formé par deux acteurs brillants.
Esprits cartésiens s'abstenir ! Le côté mystique / méta-physique m'a totalement déboussolé et du coup je n'y ai pas cru. Je me suis donc ennuyé mais je comprends parfaitement qu'on puisse trouver ceci génial. Il y a quelque chose de fascinant et j'aurais bien aimé succomber si seulement il y avait eu plus de rythme, des couleurs moins sombre et un démarrage plus accessible.
Visuellement très beau, doté d'une bande son inspirée et de bons comédiens, je me suis laissé emporté par ce film attendant en vain un déclic qui n'est jamais arrivé. Dommage. Le réalisateur s'est très vite fait dépasser par son sujet. Audacieux certes, mais ça s'arrête là. Quand à trouver un sens au film !
Darren Aronofsky fait partie des valeurs sures de Hollywood. Il a réalisé quelques films cultes qui ont beaucoup fait parler d'eux, comme "Pi", "Requiem for a Dream", "The Wrestler" et "Black Swan". The Fountain a été réalisé entre "Requiem for a Dream" et "The Wrestler", mais fait partie de ses films ayant le moins marqué les mémoires des téléspectateurs. Il s'agit en effet d'un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), honnêtement compliqué à comprendre. Mais là n'est pas le but de ce film. Il s'agit d'un poème racontant une histoire d'amour et ce qui nous sépare. On traverse donc les époques, pour tenter de trouver l'arbre de vie, histoire de ramener ce qui pourra nous rapprocher à nouveau. S'inspirant aussi de la Bible, Darren Aronofsky s'est malheureusement un peu planté, bien que son film ne soit pas non plus mauvais. Mais à force de tendre vers la complexité, son œuvre s'en voit amputée d'une histoire claire et compréhensible. Heureusement, le duo composé de Hugh Jackman et Rachel Weisz fonctionne à merveille, Jackman nous livrant ici une de ses interprétations les plus poignantes. La bande-originale de Clint Mansell arrive aussi à donner vie à cet univers vraiment étrange. Ce qui fait aussi défaut au film est la photographie, dotée d'une couleur vert-jaune peu agréable à regarder. The Fountain fait partie des ces œuvres pour certains faussement intellectuelles et pour d'autres incomprises par le public. Ça reste un voyage intéressant, mais dénué d'un réel intérêt.
Après "Pi" et "Requiem for a dream", c'est au tour de"The fountain", le 3ème bébé d'Aronofsky. Je tiens à vous le dire. C'est mon préféré. Je ne peux m'empecher de frissoner et d'être totalement admiratif face à ces images et à cette intelligence. J'aimerais que les gens s'en rendent compte, ce film est une putain de poésie ! Il est extraordinaire. Si vous ne l'avez pas aimé, redonnez lui sa chance, si vous ne l'aimez toujours pas, redonnez lui sa chance, encore et encore, jusqu"a voir la beauté et la puissance de ce film. Plus qu'un long-métrage, une oeuvre d'art.
Pourquoi faire simple quand on peut (veut) faire compliqué ? Darren Aronofsky brode son récit d'effets superflus et agaçants pour rendre l'ensemble imbuvable, et c'est bien dommage. Juxtaposer 3 histoires ensemble peut être intéressant quand c'est fluide et maîtrisé. Là c'est tout simplement bordélique et foutraque. L'histoire du "Hugh Jackman chauve" est pompeuse au possible et donne l'impression que le réalisateur pète plus haut que son cul. Une grosse déception tant il y avait 1000 fois mieux à faire en étant dans la simplicité.
Assurément l'une des œuvres majeures du 21ème siècle. D'une beauté sans nom, Darren Aronofsky nous embarque dans une fable colorée déboussolante, inoubliable, à travers les millénaires. Un film coup de poing, spirituel que l'on regarde avec des yeux écarquillé devant tant de beauté. Darren Aronofsky est décidément un très grand réalisateur qui n'a pas finit de nous surprendre. The Fountain nous permet également de voir Hugh Jackman tout en finesse dans un registre que l'on n'avait pas l'habitude de voir et confirme ainsi son talent de caméléon. Du très grand spectacle qui donne à réfléchir, qui se regarde, se ressent, se vit.
Autant tirer les grandes lignes de ma pensée immédiatement : peu d'oeuvres, tout médium confondus, dégagent une telle puissance émotionnelle que ce film. D'un lyrisme rare au cinéma, The Fountain est probablement l'un des films les plus romantiques de ces 10 ou 20 dernières années. Pouvant paraitre prétentieux, nombriliste, élitiste même pour certains, le métrage n'a pourtant rien du pensum New Age qu'on veut bien lui attribuer. Aronofsky place ici l'humain au centre même de son récit. La quête d'immortalité, de l'éternelle jeunesse, que notre société moderne semble sans cesse poursuivre n'est-elle pas finalement qu'une vague fuite de notre peur la plus humaine : la mort. L'acception face au déni, l'aveuglement face à l'illumination, l'espoir face au renoncement. Les deux personnages principaux s'opposent face à leur idée de la mort. Aveuglé par la peine de voir son éternel amour disparaitre, le personnage de Jackman traversera le temps pour tenter de guérir ce qu'il nomme comme une maladie. Pourtant, ce n'est finalement qu'en acceptant de poursuivre le chemin spirituel débuté par sa compagne (matérialisé au travers du manuscrit inachevé) qu'il comprendra que la mort est intrinsèque à la vie. Que c'est bien de la mort qu'elle nait, et que sans elle, elle ne pourra jamais exister. Une fable sur le deuil fantastique, servi dans une imagerie onirique et poétique. Un film très graphique, travaillé, jouant sur des couleurs chaudes, des valeurs de plans très sérrés et organiques. On sort grandit de ce visionnage. Comme, quelque part, réconcilié. Impression très subjective cela dit. Le film se classe tout de suite comme un classique instantané. Une perle rare de SF comme on en fait plus, ou peu. Intelligent, beau et émouvant. Quant a Aronofsky, il prouve une fois de plus avec ce troisième film aussi, si ce n'est plus, brillant que les deux premiers, qu'il est l'un des réalisateurs les plus importants de sa génération.
"Métaphysique" : dès que ce qualificatif apparaît pour décrire un film je me méfie. Et là dès le début j'ai senti que je n'allais pas accrocher. Cet enchaînement de scènes tantôt dans une époque tantôt dans une autre à sûrement une logique pour certains (dont Daren Aronofsky j'espère) mais pas pour moi. C'est dommage car cette histoire d'amour aurait pu éveiller une certaine curiosité mais les émotions sont barrées par l'ennui.
Mon dieu c'est moche... Voila ce qui s'appelle un mauvais film, un vrai de vrai. Le genre qui n'apporte strictement rien, aucune émotion, rien d'intéressant, le vide complet. L'histoire est pas nécessairement inintéressante, en tout cas bien exploitée elle aurait pu donner quelque chose de pas mal, mais c'est pas le cas du tout. C'est mal mis en scene et mal joué, c'est d'une mollesse épuisante.
S'essoufflant peu à peu sur son lit d'hôpital, Tom sait que les maigres filets d'air qu'il expire maintenant si péniblement l'éloignent toujours plus de la vie. Au fur et à mesure que son cœur ralentit, il se rappelle Izzi, sa femme, morte d'un cancer plusieurs années auparavant. Dans ses vagues souvenirs, il était chirurgien lorsqu'elle succomba. Alors qu'Izzy, fascinée par la religion maya, acceptait sa mort comme un acte de création, lui s'éreintait à trouver un remède à sa maladie, sacrifiant leurs derniers instants. Pour lui faire comprendre son état d'esprit, la jeune femme écrivit un livre, The Fountain, traitant de la quête d'immortalité. Avant de s'éteindre, elle chargea Tom d'en écrire la fin. Mais ce n'est que lorsqu'il pousse son dernier râle qu'il prend conscience du véritable sens de sa mort, plus qu'imminente. Il se rappelle alors ce livre inachevé et esquisse dans la confusion son ultime chapitre, comme seul recours afin d'atteindre la sagesse et retrouver sa femme. En l'espace d'un souffle, Darren Aronofsky nous invite dans le cœur d'un homme meurtri par ses erreurs, [...] s'éteignant dans toute la magnificence et le désordre que peut représenter une révélation funèbre. [...] Il y a des films qui se contentent de raconter une histoire ; il y en a d'autres, trop souvent méprisés ou qualifiés de vaniteux, qui osent soulever des thèmes qui nous dépassent tous, tel que l'insondable intensité de l'amour, la puissance de la foi ou encore les frontières de la mort et de l'âme. The Fountain est de ceux-là. [...] Avec ce film, Darren Aronofsky signe une œuvre très sensorielle, dotée d'une grande liberté d'interprétation, qui laisse entrevoir l'indicible puissance de ces derniers moments d'oxygène où tout ce qu'il y a à tirer de la vie vient nous éclater en plein cœur. Une magnifique manière d'imaginer que l'amour peut survivre à tout, même au déchirement le plus violent ; même à la mort. [Extrait de RedRoss.fr : site de critiques ciné]
"The Fountain" de Daren Arononfsky est typiquement le genre de film qui me convainc dans mon opinion que l'appréciation d'un film est finalement modulable selon notre évolution. Concrètement on peut toujours considérer qu'un film a les mêmes défauts que la première fois qu'on l'a vu, mais finalement mieux déceler les qualités et ainsi ces dernières pèsent dans notre jugement final. C'est un peu ce qui m'est arrivé avec ce film.
Chiant allègrement dessus après un premier visionnage peu concluant, considérant que ce film noyait un bon propos sous une forme par là trop alambiquée, je dois admettre que maintenant ce défaut me gêne nettement moins. En effet j'apprécie d'autant plus les qualités de ce long métrage qui bien qu'imparfait demeure très intéressant. Tout d'abord évoquons ce qui m'a gêné la première fois et ce que je considère comme étant un défaut majeur du film. Il est clair qu'Aronofsky a un problème évident dans son style : pour une raison qui m'est inconnue, il a tendance à rendre compliqué ce qui est pourtant simple. Car clairement, "The Fountain" n'est pas un film difficile à comprendre une fois que l'on a saisi la structure de cette œuvre et surtout sa logique. Quant au propos, chacun demeure libre d'avoir sa propre "grille de lecture". Le soucis étant qu'à force d'effets de style un peu vains, Aronofsky fini par noyer la narration ce qui contribue à donner cette impression d'une œuvre faussement compliquée. Un exemple tout bête mais symptomatique : l'opération du début. En effet on découvre que le personnage de Hugh Jackman dans le temps présent se doit d'accomplir une intervention sur un patient. On appelle ce dernier par son prénom, on nous parle d'euthanasie, mais jamais on ne nous montre le patient cachant ainsi un mystère peu passionnant à savoir qu'il s'agit d'un singe employé comme Cobaye car Jackman mène des recherches sur le cancer. Et clairement, créer un "mystère" autour de ça est complètement ridicule dans le sens où... bah on le sait déjà que le personnage de Jackman est un scientifique et ce pour peu que l'on lise le synopsis. Et c'est d'autant plus stupide que cela contribue à donner l'impression que ce film tourne par moment autour du pot. Bien sur j'ai pris l'exemple le plus con et surtout le moins "important" mais encore une fois ça démontre assez bien une tendance à se compliquer la vie quand on peut faire simple chez Aronofsky.
Autre regret quant au film : son climax final carrément expéditif. Bon sang que ça en est presque mauvais. Alors attention, c'est loin d'être horrible, mais l'accélération du montage qui devient ainsi frénétique est clairement mal passé et ce même en le revoyant. Voir pire, ça me gêne encore plus vu que ce que j'ai apprécié dans ce film c'est son rythme globalement posé. Et là d'un coup, une accélération qui créé une rupture totale et nous plonge dans la confusion. Et merde, désolé mais je pense que ce film méritait une fin qui prenne davantage son temps pour creuser ses thèmes qui demeurent passionnants.
Car oui là je vais parler de ce qui m'a plu, à savoir le propos. Réflexion sur la mort, le film en devient une sur la vie pour le coup. L'histoire centrale est vraiment touchante et magnifiquement portée par la prestation de Hugh Jackman que j'ai vraiment trouvé excellent pour le coup. Mais pour en revenir sur le fond du film, je n'irais pas ici vous balancer ma "théorie" sur comment je l'ai perçu, juste que je pense que finalement c'est un point de vue très personnel mais vivement encouragé par les "pistes" lancées par le long métrage. En clair je trouve vraiment que c'est une oeuvre sur laquelle il est intéressant de se pencher sur son fond car oui ce film en a un.
Mais le fond c'est bien, mais ça reste subjectif. Par contre la réussite formelle d'une oeuvre là c'est plus facilement appréciable et ce qu'importe comment l'on a perçu le film. Et si j'ai dis plus haut que Aronofsky a une tendance à se compliquer quand il peut faire simple, il faut quand même reconnaitre que le garçon reste doué avec une caméra et qu'il livre des plans somptueux. Et le tout est accompagné par une BO de malade mental signée par Clint Mansell et Mogwaï.
Mais bon il est temps de conclure surtout parce que je suis en manque d'inspiration. En définitive The Fountain est un film sur lequel je pense m'être trompé à ma première vision et qui maintenant m'apparait comme étant un excellent film bien que non exempt de défauts assez gênants.
Manque pas mal d'émotion malgré tout ce qu'il y a autour : belle interprétation, belle photo, belle musique. Cette musique est malgré tout très linéaire et présente pratiquement sans interruption, ne permettant pas au spectateur de faire une transition nette entre certaines séquences, ou encore d'avoir un temps de repos durant le film. Un peu dommage. Il en découle une légère difficulté supplémentaire à la compréhension d'un film déjà trop mystique pour être rationnel et facile à comprendre La couleur jaune qui domine le film peut sembler pour certains (comme moi) un peu dégueux et pisse de chat.