Deuxième opus de la trilogie, et le plus réussi, Spider Man 2 se démarque de son prédécesseur par sa centralisation sur le côté "psychologique" de Peter, précisément, on s'intéresse ici plus à son ressenti personnel, sa joie de vivre, qu'à son devoir de justicier. Et c'en est bien plaisant.
L'évolution des effets spéciaux entre les deux opus est assez conséquente, en bien évidemment, les mouvement dans New York sont d'avantages réalistes et accentue la réussite. Le film est aussi blindé de scènes magnifiques, comme l'arrêt du métro qui est d'une beauté incroyable, voir tant de volonté de faire du bien, tant d'acharnement contre la fatalité est magique. Ou encore la redécouverte du monde par Peter sans ses pouvoirs, notamment la scène ou il marche et qu'il trébuche, le voir se relever de la sorte est superbe.
Le scénario est plus approfondi que le premier, on commence d'entrée avec les galères de Peter, son renvoi, et doucement, on pénètre au coeur du sujet : lui. On avance lentement vers son grand Retour. On a aussi une scène des plus étonnantes, qui est celle où JJ Johnson fait éloge du héros qu'est Spider Man, et qui, instantanément, change d'avis. Elle est un mélange de pathétique et de comique, et c'est très réussi.
Le méchant du film, Dr Octopus est joué avec talent par Alfred Molina que je n'avais vu uniquement dans Indiana Jones, et encore, pour 5 minutes. On a la un tout autre ennemi que lors du précédent film, plus humain, mais tout aussi violent à la fois.
Pour les autres, tous sont bons, toujours avec autant de talent, toujours avec autant d'investissement dans leurs rôles. Notamment Rosemary Harris qui est des plus touchantes.
Spider Man 2 s'avère donc mieux maîtrisé et mieux exploité que le 1, avec des meilleurs effets spéciaux, des meilleurs cascades, des déplacements arachnéens superbes, des acteurs au top, une musique géniale, une mise en scène extra et surtout, principalement, un héros, un vrai.