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chrisbal
16 abonnés
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3,0
Publiée le 1 septembre 2024
Une chasse à l'homme qui n'en est pas vraiment une puisque c'est le traqué, Charles Bronson, dans le rôle d'un apache poursuivi pour le meurtre d'un shérif plus ou moins en légitime défense, qui va petit à petit resserrer l'étau sur cette milice recrutée par Jack Palance (qui campe un ex officier sudiste), unanime au départ mais qui va très vite imploser à cause de nombreuses divergences d'opinion. Petit à petit donc, que ce soit par le fait de Charles Bronson ou bien suite aux mésententes dans le groupe, le ménage va être fait spoiler: jusqu'à un final assez original, le dernier homme traqué étant littéralement à l'agonie avec un devenir en suspens à la libre interprétation du spectateur . On pourra reprocher quelques longueurs et un certain manque de tension par moment, mais dans l'ensemble, ce western de Michael Winner est de bonne facture et en phase avec son époque.
Un western très bercé dans le délire course contre la montre et course poursuite. Michael Winner nous sort encore un film incroyable avec son compère Bronson. A voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Un western dur, cruel et assez original puisqu'il dépeint l'évolution tragique d'une horde de blancs haineux et racistes à la poursuite d'un indien solitaire et juste. Branson, hiératique et musclé a fière allure en Apache insaisissable et vengeur.
Un western efficace dans sa dénonciation du racisme anti indien et, au-delà, de la bêtise humaine. Si la chasse à l'homme a tendance à s'éterniser (d'autant que l'on ne doute pas une seconde du dénouement), le traitement de l'évolution psychologique des personnages (de la haine au remords) est plutôt réussi.
Un western parfait, très dépouillé, superbement interprété et mis en scène. A certainement inspiré Robert Enrico pour le vieux fusil. A voir et revoir. Un film culte.
Un western dur, assez glauque, très violent, bien réalisé par Michael Winner (l'Homme de la loi) et qui montre bien la bêtise de certains hommes à vouloir faire la justice eux-même envers quelqu'un qui n'est pas coupable et cela appuyé par des arguments infondés comme le racisme. Pas un grand western, mais une oeuvre intéressante et réussie dans l'histoire du genre. Charles Bronson est impressionnant en Indien silencieux et prédateur.
Je considère ce film comme l'un des meilleurs westerns de Charles Bronson avec un Jack Palance plutôt ambigü, dans le rôle d'un poursuivant menant une bande hétéroclite à la poursuite d'un indien métis (Bronson). Ce dernier mène une vengeance implacable car la bande s'est attaqué à sa famille, cercle sacré chez les indiens. Le tout est filmé dans des décors désertiques et montagneux de toute beauté. La revanche méticuleuse s'abattra sans pitié sur les poursuivants. Le personnage de l'indien, rusé comme le puma, colle parfaitement au caractère souvent taciturne de Charles Bronson. Jack Palance incarne plutôt un chef plus paisible qu'il n'y paraît au premier abord. Excellent film.
Point départ du film : un indien en légitime défense tue un homme et parce qu’il est indien, donc désigné coupable, il va être pourchassé par une bande de blancs racistes et/ou revanchards. Une chasse à l’homme va être organisée. Comme on s’y attend, elle va tourner au carnage pour les poursuivants. Sur ces terres, de chassé, Charles Bronson (Chato) va se retrouver chasseur. Il va en éliminer certains jusqu’à la fin du film, sans vouloir divulgâcher, où tout va déparer. Par sa seule présence (peu de paroles), il observe, il scrute, il détaille, Charles Bronson crée une tension permanente. Jack Palance est admirable en chef de meute sage et raisonnable mais vite dépassé les événements ; je pense à cette scène de viol et de meurtre assez insupportable. « Les collines de la terreur » (très mauvais titre – « Chato’s land » en anglais) est un film âpre, dur, violent… Même ceux qui, parmi les poursuivants, auront des remords passeront à la casserole. Aucune concession, aucune pitié. Michael Winner offre une vision pessimiste et déprimante de la nature humaine que ce soit du côté de la « victime » ou de la « loi » : le mythe western s'écroule à l'orée des années 70. Les paysages sont magnifiques, secs et étouffants, à l’image du film qui, néanmoins, est un peu lent et manichéen. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Attention gros piege!!! Sous ses apparences de serie B d'action sans gros interet se cache en fait un film extraordinnaire sur les rapports de force entre hommes et sur le racisme (traité ici de maniere frontale mais jamais béatifiante).
Les personnages de cow boys sont horribles et sans concessions et palance compose un personnage génial d'ex gradé sudiste pris par le remord tandis que bronson a un role tres sobre et avare d'apparitions.
Le film est sans concessions et est tres violent par moments, bref une vraie bonne surprise!
Une très bonne surprise! Sous un aspect série B, un western intéressant. Le scénario n'est pas très élaboré (puisqu'il se base sur une chasse à l'homme où le gibier devient le chasseur), mais le film bénéficie d'une réalisation convenable, même si Winner est parfois un peu brouillon, d'une très belle musique (la harpe est à la fois envoûtante et angoissante) et d'une bonne interprétation collective (Charles Bronson est convaincant dans son rôle de métis traqué parlant très peu, observant tout et se jouant de ses ennemis avec ruse et méthode; Jack Palance est sûrement le meilleur interprète dans ce film dans son rôle d'officier sudiste désabusé et nostalgique devant diriger une troupe de brutes épaisses auprès de laquelle il ne parvient pas à faire régner sa discipline; Simon Oakland interprète aussi très bien son rôle de fermier-assassin rongé par la violence et la haine et obsédé par la vengence...). Ce film a le mérite d'inverser les protocoles classiques du genre en présentant cette fois d'un côté les indiens comme des gens rationnels, paisibles, respectueux des choses et des êtres, mais impitoyables lorsqu'il s'agit de venger les leurs, et de l'autre côté les blancs comme des êtres fourbes et lâches, cupides et violents, racistes et cruels, avec cette sinistre horde de poursuivants dont certains d'entre eux ne parviennent toutefois pas à faire fi de leur mauvaise conscience. L'évolution du film est captivante à ce sujet lorsque la crainte, puis la peur habite ces poursuivants. "Je ne crois pas beaucoup en Dieu, mais je pense que sa main va s'abattre sur nous":dit l'un d'entre eux, effrayé. Michael Winner nous propose ainsi un western parfois très violent avec des scènes et des dialogues durs à déconseiller aux plus jeunes mais permettant de mieux dénoncer la laideur des hommes qui se disent civilisés.
Ce film est une curiosité. Des culs-terreux partent chasser Bronson et font l'erreur de s'en prendre à sa familles. Les chasseurs deviennent les proies. La thématique est classique, son application sans interêt particulier. Bronson fait du Bronson : inexpressif et dominant. Mention spéciale à Jack Palance en colonel sudiste à la retraite. Pas mal, sans plus.
sans aucun doute le meilleur western des annees 70 avec la prestation la plus magistrale de BRONSON qui ne prononce pourtant que 2 phrases et que l'on voit relativement assez peu.son magnetisme et sa présence,peu de comediens l'ont.meme CLINT EASTWOOD malgré son talent ne pourra jamais l'egaler (en tant qu'acteur).le reste de la distribution est elle aussi exellente(JACK PALANCE,SIMON OAKLAND,RALPH WHAITE,RICHARD JORDAN,JAMES WITHMORE)qui tirent tres bien leurs epingles du jeu.on reconnait au debut du film la fameuse ferme(swetwatter) d'il etait une fois dans l'ouest.
Bon western révisionniste produit par MGM. Les performances sont bonnes, le thème aussi. Bronson est au final totalement secondaire, c'est ce qui se passe au sein de la brigade qui est intéressant. Tourné en Espagne.
Je n'ai vu que les 40 dernières minutes de ce film et de façon parcellaire. Cela ne m'a pas empêché de comprendre la trame de l'histoire qui est effectivement simplissime. Ce qui a motivé mon attention c'est la quantité d'acteurs connus et reconnus à l'intérieur de ce western. Rien à reprocher aux acteurs qui sont dignes de leur réputation. Les personnages sont riches et très différents. De plus de nombreux sujets évoqués dans le film sont dignes d'intérêt. Malheureusement la réalisation est fade, saccadée et la matière du film très mal exploité. Cela dit l'interprétation des acteurs sauvent ce qui ressemble à un film de série B. Dans des registres très différents, Jack Palance et Charles Bronson délivrent des prestations saisissantes. Dommages que tous ces talents soient mal desservies car je le répète il y avait matière à une histoire riche et captivante.