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Norbert Sautelles
6 abonnés
545 critiques
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5,0
Publiée le 7 août 2022
Revoir Into The Night (finalement le titre français, par son énormité et son ridicule, rejoint le ton du film) c'est plonger dans les années 80. C'est Jeff Golblum, qui traine sa carcasse malgré lui dans cette histoire rocambolesque où son insomnie l'emmène vers Michelle Pfeiffer. La diaphane Michelle Pfeiffer, justement, traine derrière elle des terroristes, des policiers, des espions anglais, des tueurs professionnels, en donnant toujours l'impression qu'elle y est pour rien. Et ceux qui sont censés l'aider, lui veulent du mal aussi: son frère, son amant vieillard. Et sa copine, actrice, perpétue le mythe de la blonde... Le film est très marqué par la musique rock électronique d'Ira Newborn. Ainsi que par les coupes de cheveux et les costumes, délicieusement rétro. John Landis filme Los Angeles comme nul autre. C'est aussi son sens de la distribution. Et fondamentalement, c'est sont art du travail du film de genre, ici le film Noir, dans un monde tragi-comique dont il est le seul capable. Rajoutant du loufoque et de la mélancolie dans un genre, en le tordant, mais avec révérence. Innocent Blood (1992), Susan A Un Plan (2005) ou Le Loup Garou de Londres (1981) sont de cette veine-là. Ici ce sont les Iraniens, qui chaque fois qu'ils poursuivent nos personnages principaux, se bousculent, se cognent, se marchent dessus, et apportent un décalage, probablement réaliste, et qui constitue un gag récurrent. Ou alors ce sont les décors de studio que Jeff Golblum prend pour vrais. Ces petits décalages sont typiques de l'humour de John Landis. Le film s'essouffle un peu sur son dernier tiers et le rythme ralentit. Néanmoins le film reste une proposition de film Noir, décalé, mais dense et unique.
« This girl goes with anyone who takes care of her. »
Tout entier porté par le duo improbable composé de Jeff Goldblum et de Michelle Pfeiffer, qui trouvent tous deux l’un de leurs premiers rôles marquants, Série Noire Pour Nuit Blanche/Into the Night n’est pas vraiment une comédie drôle malgré quelques détails amusants ou ironiques, malgré quelques gimmicks propres à John Landis et malgré même l’incroyable débauche éclectique de caméos de réalisateurs (dont même Roger Vadim).
Lente, l’oeuvre est pourtant assez bien équilibrée, notamment grâce à la présence nonchalante et presque enveloppante de Jeff Goldblum et l’effet que cette présence produit sur le personnage incarné par Michelle Pfeiffer. Les rares scènes d’action (dont cette course-poursuite bien filmée dans un parking à étages) qui ponctuent ce road-movie majoritairement nocturne à travers Los Angeles et sa banlieue n’en sont dès lors que plus efficaces.
Hélas, s’il est lent et équilibré, le film est également long et l’intrigue pourtant simple finit par s’emberlificoter. C’est par ailleurs tout le problème de John Landis dans la plupart de ses réalisations qu’on ne sait jamais trop dans quel genre on se situe. D’un côté la lenteur narrative sied très bien à la progression de la relation entre les deux personnages centraux, d’un autre elle déforce le thriller qui sert de base au scénario.
Un film en demi-teinte qui se laisse néanmoins agréablement regarder.
On est bien loin des "Blues brothers" du même réalisateur John Landis mais cette balade nocturne prend une forme de comédie atypique empreinte d'un certain charme étrange et d'un parfum de nostalgie. A voir tout de même pour les apparitions de John Landis himself et de David Bowie dans des rôles très insolites.
Ed Okin (Jeff Godblum) est ingénieur aérospatial, insomniaque, et découvre que sa femme le trompe. Une nuit où il ne trouve pas sommeil, il décide de rejoindre le parking d'un aéroport. Se trouvant "au mauvais endroit mais au bon moment", il tombe sur une femme (Michelle Pfieffer) poursuivie par des malfrats et la sauve. Plus tard, en faisant connaissance, Ed Okin découvre que les hommes lui en veulent pour ses pierres d'émeraudes parfaites volées qu'elle possède. Impossible alors de prévenir la police. Un bon thriller, dynamique, présentant une toile sympathique de la nuit urbaine et des années 80.
Génial,j'ai eu la chance de revoir ce film a l'ambiance typiquement eighties.On passe un agréable moment devant ce film de John Landis,a conseiller a tous les nostalgiques des années 80.On avait de très bonnes idées dans ces années la.Vraiment a ne pas manquer!
Le soundtrack est un régal, de même que les plans sur les villes nocturnes illuminées ou la présence de vieux matériel informatique de l'époque, c'est tout à fait le genre d'ambiance années 80 dont je raffole et qui raviront les amoureux de synthwave, retro core et assimilés. J'ai beaucoup aimé le synopsis et l'histoire de base. Par contre le meurtre gratuit d'animaux dans le déroulé des évènement n'était absolument pas nécessaire (oui même si c'est simulé, franchement c'est nul, ça ne rime à rien, on a compris que les tueurs sont cruels et impitoyables bien avant ça). Jeff Goldblum et Michelle Pfeiffer sont incroyables, et Irène Papas est absolument magnifique.
Film plutôt original qui fait penser par moment aux comédies françaises des années 60/70 notamment avec les gangsters iraniens complètement à l'ouest. On sourit mais on ne rigole pas franchement. J'ai été autant sublimé par la classe de michelle pfeiffer que déçu par le mono expressif jeff goldblum. Par moments, on subit quelques longueurs. A noter la présence de Roger Vadim dont le petit rôle est vraiment insipide, celui de Bowie étant tout le contraire.
Certes, le film a vieilli, mais il reste très sympa, bonne atmosphère, acteur au top, tout le monde s'amuse bien et ça se voit! La nuit défile, on a l'impression d'y etre. A noter une bonne bande musicale. Bref très plaisant, du bon Landis. A voir ou à revoir!