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    Eva
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    3,3
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    27 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    184 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Joseph Losey a très souvent fait preuve de beaucoup de soin dans sa mise en scène et, si j'insiste sur ce point d'entrée de jeu, c'est parce c'est précisément ce qui sauve ce film de l'ennui total. Osons dire les choses comme elles sont : "Eva" brasse sacrément du vide. Cette histoire n'est jamais intéressante. Jamais. Que de longueurs et que de séquences filmées inutilement. Pour ne rien arranger, les deux personnages clés sont inintéressants au possible. L'un est un menteur arriviste auquel il est impossible de croire, l'autre est une courtisane désespérément superficielle et faussement mystérieuse. Il coule alors de source que le tandem formé par Stanley Baker, pâle copie de Sean Connery et Jeanne Moreau, très loin d'être à son avantage (excepté physiquement) ne fonctionne pas du tout. On oublie.
    Eldacar
    Eldacar

    42 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Rythmé par la chaude voix de Billie Holiday, le film est centré sur le personnage-titre, Eva (Jeanne Moreau), prostituée de luxe qui conduira à leur perte le couple formé par Tyvian et Francesca. Personne ne la possède, elle ne ressemble à aucune autre (voir la scène avec l'autre courtisane ou la différence est flagrant), elle est belle, mystérieuse, froide, manipulatrice, moqueuse, inaccessible, insaisissable. Autant de choses qui la rendent fascinante et irrésistible aux yeux des hommes. Mais la récurrence des miroirs dans lesquels se reflètent l'image d'Eva nous suggère une personnalité double. Il s'agit de montrer à la fois sa vanité mais également que derrière l'image de la femme conquérante se cache la solitude la plus absolue. En faisant souffrir les hommes comme pour se venger d'eux, de ses hommes imparfaits à la différence de se mari qu'elle s'invente, Eva ne parvient qu'à s'enfermer un peu plus dans cette solitude. Les nombreux surcadrages qui parsèment le film nous montrent des personnages tous emprisonnés : Eva dans son mépris des hommes, Tyvian dans son amour pour Eva et Francesca dans son amour pour Tyvian. Tous luttent contre les autres voir contre eux-mêmes. S'il n'en a pas le niveau, "Eva" n'est donc pas sans points communs avec le futur chef-d'œuvre "The Servant" (1963) dans sa façon de mettre en scène des rapports de force, ici entre les hommes et les femmes et plus tard entre les classes sociales.
    fabrice d.
    fabrice d.

    25 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Je n'ai pas été emballé par ce film. Certes on y voit une J. Moreau qui maîtrise son art. De plus elle est accompagnée par S. Baker, un acteur que je ne connaissais pas, mais qui joue très bien. Et certes, le film est beau, il y a de belles scènes. Mais disons que la vacuité de la vie de ces personnages ne m'a pas intéressé. Certains paysages m'ont rappelé mort à Venise, que j'ai vu, il n'y a pas très longtemps. A noter que la musique est magnifique.
    Housecoat
    Housecoat

    112 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Joseph Losey est décidément un maître dès qu'il s'agit de dépeindre une obsession autodestructrice conduisant à une véritable perte de volonté. Le romancier orgueilleux et opportuniste, semblant être dominant dans son milieu tombe sur une femme partageant ces mêmes traits sus-cités, mais elle se révélera plus experte, plus dangereuse que lui. Celui-ci fera tout pour obtenir la femme si insaisissable, dévoilera le moindre secret inavouable, se ruinera, se mettra à genoux pour obtenir le moindre regard, le moindre intérêt provenant d'elle, comme si il avait besoin de prouver sa sa masculinité. Mais cela il ne peut l'obtenir car sa soumission n'est que la révélation de son pathétisme, véritable source de mépris pour une dominatrice morale comme elle. Le véritable contrôle sur lui ne provient pas réellement d'Eva mais de l'obsession de vouloir à tout prix obtenir ses faveurs, le faisant tout perdre, le réduisant à un déchet pitoyable détruisant tout les éléments extérieurs jouant dans son intérêt. Une descente aux enfers comme Losey sait le faire.
    brunocinoche
    brunocinoche

    80 abonnés 1 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Même si ce n'est pas l'un des chefs d'oeuvre de Losey, il est intéressant de voir évoluer la fascinante Jeanne Moreau devant la caméra du maître anglais. Et dommage que Stanley Baker n'est pas la présence d'un Dirk Bogarde.
    FABULOEUF
    FABULOEUF

    21 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2007
    On passe un bon moment en regardant ce pauvre homme pris dans un tourbillon d'alcool se débattre dans le filet d'une pécheresse.
    cylon86
    cylon86

    2 423 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Tyvian Jones a bâti sa réputation d'écrivain sur un mensonge, en prenant le manuscrit de son frère décédé et en le signant de son nom. Usurpateur amateur de femmes et pourtant promis à la belle Francesca, il rencontre Eva à Venise. Eva, c'est Jeanne Moreau, le genre de beauté trouble, sensuelle et vénéneuse qui vous échappe et qui fait tourner la tête d'un homme. Délaissant Francesca qui lui pardonnerait pourtant tout (Virna Lisi, sublime), Tyvian (Stanley Baker, sommet de virilité) se lance dans une quête désespérée pour obtenir les faveurs d'une Eva particulièrement froide... Librement adapté d'un roman de James Hadley Chase, ce film sur les relations humaines est particulièrement troublant. Sacrifiant la lisibilité de la narration au profit de la forme, Joseph Losey parvient à construire durant le film toute une ambiance trouble à l'aide de décors déserts, de jeux de miroirs (décidément il les adore) et de contre-plongées imposant un ton et un style venant devancer les turpitudes d'un récit qui nous perd dans la psychologie de personnages terriblement peu attachants. La force de la mise en scène de Losey vient donc transcender les zones d'ombre du récit, donnant ainsi toute sa puissance à un film intriguant et sacrément trouble.
    Alain D.
    Alain D.

    551 abonnés 3 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Sur une belle photographie de Venise, une habile insertion de Billie Holiday, une jolie bande musicale de Michel Legrand, cette réalisation en N&B mise en scène par Joseph Losey nous propose avec "Eva" un thriller trouble au climat glacial. Un Drame d'une lenteur presque ennuyeuse, heureusement rehaussée par la présence de la fascinante et talentueuse Jeanne Moreau.
    soulman
    soulman

    77 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    Une adaptation magnifique du roman de James Hadley Chase, dans laquelle Stanley Baker et Jeanne Moreau rivalisent d'intensité dans leurs joutes. Venise et Rome en hiver sont remarquablement photographiées, loin des images de cartes postales, mais plutôt comme des villes froides et impitoyables où les distractions bourgeoises sont un échappatoire à une condition humaine au final bien pathétique. Une grande réussite de Losey dans laquelle la notion de dépendance, illustrée plus tard dans "The servant", prédomine.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    46 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Adapté du roman éponyme (1945) de James Hadley CHASE (1906-1985), le film, tourné en noir et blanc, se déroule entre Venise et Rome, dans le milieu du cinéma. C’est bien filmé (beaux mouvements de caméra lors de plan séquence) mais le point faible est le scénario auquel on a du mal à s’intéresser, celui de la déchéance d’un homme, Tyvian Jones (Stanley BAKER, 34 ans), écrivain gallois dont le livre a été adapté au cinéma avec succès par Sergio Branco qui l’a présenté à la Mostra de Venise, et qui s’éprend d’Éva Olivier (Jeanne Moreau, 34 ans), française mariée, a posteriori, à un ingénieur parti travailler en Afrique et qui se fait entretenir par des hommes riches car elle aime l’argent. Quel ennui, d’autant que cela dure 1h44 ! On a du mal à comprendre la relation entre Jones, bellâtre sans talent, aimé par la fraiche Francesca (Virna LISI, 26 ans), collaboratrice du réalisateur et lectrice de T.S. Eliot (1888-1965), prix Nobel de littérature en 1948, et Éva, cynique, passant son temps à écouter un disque de Billie Holiday (1915-1959), à prendre des bains et faire tourner en bourrique les hommes qui la courtisent, un peu comme dans le roman de Pierre Louÿs (1870-1925), « La femme et le pantin » (1898), lui aussi plusieurs fois adapté au cinéma [par Julien Duvivier en 1959, par Luis Buñuel en 1977 et par Mario Camus en 1990]. Joseph Losey a essayé de tirer une morale en commençant et terminant son film par le bas-relief, allégorie du Péché (XIVe s) représentant « Adam, Eve et le Serpent », à l’angle du palais des Doges côté lagune mais cela sonne creux voire prétentieux. Etonnant aussi que ce film ait fait l’objet d’un remake (2018) de la part de Benoit Jacquot avec Isabelle Huppert et Gaspard Ulliel. Seule la musique de Michel LEGRAND (1932-2019) permet au spectateur de sortir de sa torpeur.
    Jrk N
    Jrk N

    37 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Eva (Losey, 1962) est un chef d'oeuvre noir dont le style est largement influencé par Antonioni qui avait déjà sorti L'Avventura (59), La Notte (61, avec Jeanne Moreau comme dans Eva), L'Eclisse (62), ces deux derniers films avec DiVenanzo comme chef opérateur, comme Eva. Ce dernier film L'Eclipse est produit par les célèbres frères Hakim, comme Eva, producteurs impliqués largement dans la Nouvelle Vague. Pour information, Raymond et Robert Hakim ont aussi produit La Bête Humaine (Renoir 38), Le Jour se Lève (Carné 39), Casque d'Or (Becker 52), Plein Soleil (Clément 60), Belle de Jour (Bunuel 68): excusez du peu ! Tout ça pour dire que si ces gars-là étaient des truands sans goût on le saurait: ce sont de vrais producteurs-artistes.
    C'est pourquoi je pense que s'ils ont coupé le film Eva (qui dure déjà 2 heures) sans l’autorisation de Losey, ce n'est pas forcément négatif contrairement à ce qu'on pense généralement. De même, ils ont commandé une autre musique à Michel Legrand et cette musique est formidable. On peut même dire que c'est elle qui donne au film une partie de son ambiance noire. En fait, il est probable que les coupes des producteurs accentuent le côté antonionien du film de Losey : Venise et Burano vus comme un décor funèbre, le personnage principal d'Eva plus "méchante, vicieuse, cruelle, destructrice" qu'on puisse l'imaginer, Stanley Baker pusillanime et minable, perdu dans les bars et les rues, Virna Lisi plus belle rayonnante et désespérée qu'elle ne le fut jamais.
    Ce n'est pas le plus beau film de Losey (comme il le croyait, car Accident et The Servant sur des scénarios de Pinter sont meilelurs) mais c'est un chef d'oeuvre merveilleux, radical et étrange, à comparer comme choc esthétique avec L'Avventura ou Persona. A voir et revoir, en laissant de côté tous les remakes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2007
    Un film magnifique, tous les plans sont de vrais tableaux...jeanne Moreau campe une authentique garce bercée par les rythmes lancinants de Billie Holiday, un véritable chef d'oeuvre
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