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calamarboiteux
29 abonnés
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4,5
Publiée le 7 août 2010
Film fort et émouvant, deux hommmes dans le ville met en lumière les qualités de José Giovanni: son penchant pour les rythmes lents (étonnante scène finale), sa capacité à orienter les acteurs vers la sobriété (Gabin cabotine peu), son goût pour la famille et l'amitié. Vraisemblance du scénario, véracité des personnages, découpage reflétant bien la logique d'un récit revécu par l'éducateur au hasard de ses errances, tout concourre à construire une oeuvre remarquable. On regreterra cependant la scène de l'accident de voiture, incongrue et inutile. Si Giovanni est le plus souvent médiocre dans le film d'aventure (Le ruffian, la scoumoune, etc.), le drame lui convient, surtout nourri de sa propre expérience (cf. dernier domivcile connu).
Voila une petite pépite dans le cinéma Français des années 70. Chaque dialogue qu'il soit dans les scènes ou la narration du film sont à encadrer. José Giovanni que l'on sait de collabo et de truand ou il n'est pas aller par quatre chemins. Son passage à la réalisation alternant avec ces écrits donc est issu ce film est sans doute son meilleur et un des plus intimiste. Déjà par l'engagement de deux hommes dans la ville par le thème de l'univers carcéral, la liberté, la justice et son administration et politiquement engager contre la peine de mort qu'était la guillotine à cette époque.
Qu'on est pour ou contre la peine de mort, on ne peut rester indifférent au sort réservé a Gino Strabliggi. Elle réunit également un duo à part qu'incarne Alin Delon et Jean Gabin qui font agréablement vivre le film et semble se confondre avec leurs personnages respectifs qui leurs ressembles tant dans leurs vies. Jean Gabin en éducateur est magistral et impérieux. Alain Delon quant à lui camp un de ces plus beau rôle, dommage de ne plus le revoir dans un personnage d'une telle envergure.
A noter les apparitions de Gerard Deapardieu et de Bernard Girodeau qui débutes dans le métier. Un michel Boucquet venimeux à souhait en inspecteur essayant de faire replonger Gino Strabliggi à nouveau lui va comme un gant. Un petit coup de cœur pour Cécile Vassort qui à je ne sais quelque chose qui fait son charme.
Deux hommes dans la ville peut se regarder de deux manières, l'histoire du film ou bien par son coté socio-politique qui pourrait être comme un témoignage de cette époque de l'anatomie de la justice. Ce film est une belle leçon de cinéma pour ceux qui veulent se lancer dans le milieu du carcéral qui ces temps ci sont niais, sans âme et qui n'a aucune philosophie.
La musique de Philippe Sarde est sublime très empreint de mélancolie et me poursuit au fin fond de mes pensés. Un film difficile sur un sujet délicat mais qui est traité avec sobriété, soins, justesse qui est déchirant de tristesse.
Une grosse distribution (Alain Delon splendide, Michel Bouquet impecable) et une mise en scène fleur bleue qui se termine par un irrésistible plaidoyer contre la peine de mort.
Ineffable mélo, ce film pourrait toutefois donner aujourd'hui pas mal de leçons à certains ( et pas que dans le cinéma ) avec, bien sûr ; ce flic harceleur tellement , entre autres - , "pousse-au-crime"...
José Giovanni ayant lui même fait lexpérience de la prison, il traite le sujet avec honnêteté et sincérité, en abordant le thème de la difficulté de réinsertion. Le film se termine par un poignant plaidoyer contre la peine de mort. La séquence finale est, à ce titre, inoubliable.
Le film est un plaidoyer contre la peine de mort et pour la possibilité de la rédemption (thème cher à Giovanni), et pas vraiment un film de gangster comme il a pu aussi en faire. Le casting est magnifique, avec des acteurs connus à chaque plan. Le scénario est un peu faible et assez manichéen, manquant un peu de nuance, ce qui se ressent sur certains personnages (notamment celui de Bouquet ou des différents membres de la justice). Après, il faut savoir qu'on a affaire à une tragédie et que le rythme du film correspond bien. En tout cas, Giovanni réussit son plaidoyer, la fin convainc, sans effet autre que l'émotion qu'il crée chez le spectateur.
Un film implacable , vibrant plaidoyer contre la peine de mort , servie par un suspense bien dosé , un Gabin au sommet et une interprétation sobre et tragique de Delon . La mise en scène de José Giovanni (" Dernier domicile connu ") est excellente et il considére que c'est son meilleur film car le thème lui est cher , a lui , ex- taulard devenu romancier et réalisateur .Un grand film !
J'ai toujours le même plaisir à revoir ce film, où le duo Gabin-Delon fait merveille. Mais j'ai toujours trouvé que le point faible était le plaidoyer de l'avocate de Gino, qui aurait plutôt dû demander des circonstances atténuantes vu le harcèlement exercé sur Gino par le policier implacable et obstiné joué par Michel Bouquet, dont le personnage est trop caricatural. Il avait une chance de sauver sa tête. Au lieu de ça, l'avocate se contente de faire un plaidoyer pour ou contre la peine de mort, ce qui peut se comprendre vu le contexte de l'époque, mais qui m'a toujours semblé un peu à côté de la plaque, même avant que la peine de mort soit abolie. Je n'ai pas changé d'avis sur ce point à la nouvelle vision du film, que malgré tout j'aime toujours autant.
Un bon film sur le thème de la justice. Gabin et Delon sont au top. Le scénario est solide mais le rythme un peu trop lent. Un film qui interpelle qui fait réfléchir. La fin est dure mais c'est au final un témoignage d'une époque pas si éloignée que ça. A voir.
Un film trés dur, difficilement acceptable. Alain Delon écrasent de sincérité et de justesse dans son interpretation quand à Gabin magnifique , sublime comme dans la plupart de ses films. Du côté de la réalisation tout n'est pas parfait, la fluidité de certains mouvement de camera aurait pu être mieux. Malgrés ses petites imperfections ce film reste trés fort dans son méssage , meme si la peine de mort n'est plus l'histoire reste trés poignante.
J'ai beaucoup aimé ce film de José Giovanni, qui nous montre pour la dernière fois Alain Delon et Jean Gabin ensemble. Le duo d'acteur est genialissime et leur relation est extrêmement touchante, on ressent leur sincère amitié et le respect qu'ils se portent l'un à l'autre. Michel Bouquet est également très bon dans son rôle de flic revanchard, cruelle allégorie d'une justice abusive et tortionnaires qui n'hésite pas à pousser à bout un innocent, au point d'en faire un véritable tueur. J'ai beaucoup aimé le personnage de Gino, voir que malgré tout ses malheurs, il essaie de se racheter et de mener une nouvelle vie : il y a quelque chose de très louable. Mais ce pourquoi on retient vraiment le film c'est son message anti peine de mort qui a sûrement dû faire mouche à l'époque de sa sortie.Le final est extrêmement touchant et mémorable. Seul petit regret : le discours de Gabin à la fin, qui est bien trop court.
Quel mauvais film, le duo mythique ne fonctionne pas cette fois ci. Les dialogues ne sont pas bons, Gabin n'est que l'ombre de lui même et la mise en scène est plate.
spoiler: Oui l'acteur ne mérite pas la mort il est peint comme un criminel "bon" pendant 1h30... donc forcément l'orchestration de sa mort rend la scène dur à voir
quand le hazard et la malchance poursuivent un ancien gangster qui voulait se ranger et se retrouve traqué par un policier trop zélé et plus bete que méchant, cela donne un magnifique drame humain digne d'un zola, magnifié par un gabin et un delon grandioses et un michel bouquet impitoyable.