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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 octobre 2010
Un Ozon très réussi qui repose sur une intrigue jouant sur les ambiguïtés des 2 personnages et une mise en scène très inventive. Les 2 actrices sont formidables.
Simpliste ainsi qu'aux clichés faussement provocateur ( Nous ne sommes plus pdt ces années 50-60 ou les gays étaient persécutés , Mr Ozon... ) ce pourtant meilleur film de son réalisateur jusqu'à maintenant se laisse parfois voir. ( Bien que j'ai personnellement vu beaucoup mieux récemment en lisant la subversive pièce " Communion " de J.W.S. - Certains préfèrent Beigbeder : Des goûts et des couleurs... - )
C'est pas mal du tout, bien qu'un peu lent par moments. La prestation des acteurs est honnorable, Charlotte Rampling est convaincante. Le gros point d'intérêt du film réside dans les dernières minutes puisqu'Ozon nous offre un twist intéressant qui laissera le spectateur se poser des questions : c'est d'ailleurs une bonne réflexion sur les frontières entre réalité et fiction dans la littérature.
Ca aurait pût être beaucoup mieux. L'histoire est mal mise en place : pendant les 2/3 du film, on apprend rien. Puis, dans le dernier tiers, on apprend tout en même temps, ce qui fait que l'on a du mal à apprécier le dénouement de l'intrigue. Par contre, très grande prestation de Charlotte Rampling.
Bon, il faut avoir l'esprit bien clair quand on regarde ce film. Personnellement chapeau à Ludivine sagnier, je la trouve même meilleure que rampling. Enfin bref l'ambiance est assez lourde et pesante. L'histoire peut être comprise de différentes manière et en fait je crois que c'est le but...laisser au spectateur un certain choix, laisser notre propre subconscient travailler, même si Ozon avait surement une vision bien définie de l'histoire. Trés prise de tête, assez osé (certaines scènes de sexe) mais appréciable.Enfin une fois me suffit :)
François Ozon nous signe une espèce de thriller dont le côté raffiné repose entièrement sur la personne de Charlotte Rampling. Mais la classe d’une grande actrice ne peut masquer les importants défauts du film. Si l’histoire conserve son aspect intriguant, elle le perd une demi-heure avant la fin. A partir du meurtre, et ce, decrescendo jusqu’au dénouement supposé nous révéler la clé du « mystère ». Ce dénouement est amené et développé de manière si maladroite, qu’il affadit l’explication de tous les ressorts dramatiques de l’intrigue. Peut mieux faire.
Ce film est navrant, n'ayant aucune intrigue... (à part peut-être ce qui se passe vers la fin du film mais bon) On voit une ludivine sagnier nue les 3/4 du film et franchement on s'en passerait, de même que les quelques scènes pas très nettes, hem... L'actrice qui joue la fille de marcel est un peu bizarre et je ne vois malheureusement pas ce qu'elle fait dans le film. Ce qui sauve ce film du zéro sont justes les répliques, ou les scènes, que l'ont peut garder et répéter pour en rire (comme la diversion de rampling ou le texte dit par la fille de marcel). Bref rien de bien saignant pour un film pris au hasard et que nous pensions pouvoir regarder avec plaisir. Que néni, 15 min plus tard nous regrettions déjà O_o
François Ozon tourne son premier film en anglais,paradoxalement dans une villa provençale. Surtout,il signe un thriller dérangeant et pervers,tout en non-dits et avec une ambiance vénéneuse qui ne fait que croître tout du long. Charlotte Rampling,l'écrivaine dérangée et mystérieuse face à Ludivine Sagnier,bimbo provocante et manipulatrice. Un duo quasi lesbien,avec une photographie extrêmement lumineuse. "Swimming Pool" rappelle évidemment "La Piscine" du couple Delon/Schneider. Mais prend des chemins de traverse inquiétants et laissant libre cours à diverses interprétations...
Très visuel, d'une lenteur calculée, en constant équilibre sur ses personnages, Swimming Pool m'a plu par cette ambiance fragile, presque nostalgique. Je trouve que c'est un bon Ozon. Sa façon de filmer les femmes me fait un peu penser à Almodovar, même si Ozon paraît un peu plus snob par moments. Malgré quelques maladresse, c'est un très bon film, doté d'une chute que j'ai trouvé très ironique.
François Ozon a une forte attirance pour les huis clos, et cette production ne déroge pas à la règle, la quasi-totalité de l’action se déroulant dans une vaste demeure du Lubéron. L’auteur aime aussi camper des personnages qui gardent leur part de mystère. Ici, les deux héroïnes ainsi que l’éditeur anglais sont dans ce cas : après l’épilogue, de nombreuses questions les concernant demeurent sans réponses, et c’et très bien ainsi. L’atmosphère, à la fois douce, amère et énigmatique, construite à partir d’une alternance de longues séquences paisibles et de courtes flambées de violence, est à mettre au crédit du film, ainsi que le jeu intellectuel en abyme de cet auteur se mettant à utiliser ce qu’elle vit comme trame de son nouveau roman. L’écriture est plus subtile qu’il n’y parait, et permet une compréhension fine de l'évolution des rapports entre les deux femmes. Les deux comédiennes choisies entrent d'ailleurs parfaitement dans la peau de leurs personnages. L’ensemble manque toutefois de force, l’intrigue est mince, et son point d’orgue introduit une rupture inappropriée dans le récit.
Un film long, chiant, et pour couronner le tout, une Ludivine Sagnier extrêmement énèrvante dans son rôle de fille facile qui ne pense qu'à baiser. Très vulgaire.
je ne suis pas un friand de films fancais mais je peu vous garantir qu il fait parti des film trés rare qui accroche le spectacteur des les premieres minutes.Ozon a choisi de faire un film de fiction, naviguant lui-même entre imaginaire et réalité.Ludivine Sagnier s’est métamorphosée, Ozon la filme alors comme un objet sexuel laissant découvrir la moindre parcelle de son corps et Charlotte Rampling est admirable, osant quelques scènes inattendues que je vous laise découvrir.Son but est de mettre à nu ses actrices et ses personnages, à travers une image esthétique et travaillée mais aussi sensuelle et dérangeante, comme ces scènes érotiques dont on ne sait au bout du compte si elles sont vraies ou irréelles. Masturbation réciproque, fellation abusive, exhibitionnisme et échangisme ....Rapports troubles entre fiction et réalité, relation ambigue entre 2 femmes que tout oppose... et suspense tout en finesse : le dernier Français Ozon ne déçoit pas ! Très bien filmé et interprêté, voilà un film noir stylé . Ozon se replonge dans l’univers fascinant du désir et du mensonge, du fantasme et de la réalité, de la création et de la manipulation. Un domaine du secret où se nouent et se dénouent des relations ambiguës, où l’envie, la luxure et la perversité aboutissent finalement à la découverte de soi, quelque en soit le prix à payer.Un film d une grande splendeur.
Film spécial certes, scénario un peu flou, pas mal de perversion mais pourtant je ne me suis pas ennuyé une seconde. Peut-être est-ce du au sublime duo Sagnier-Rampling ou simplement au style original d'Ozon qui nous fait toujours chercher quelquechose même quand il ne se passe rien. Film à voir pour son style.
UN face à face de grande envergure entre deux actrices de hautes pointures, une en devenir et l'autre confirmé. Deux visions de la vie différentes. La beauté de L.Sagnier jaillit de l'écran. UN peu long à quelques moment mais dans l'ensemble, un bon film.