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Shiwamada
40 abonnés
556 critiques
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3,0
Publiée le 1 avril 2020
Alors que Sarah Morton se rend dans la maison de campagne de son éditeur pour travailler sur son livre, elle se retrouve à partager la maison avec la jeune et charmante Julie, dont le train de vie ne va pas l'aider à rester concentrée sur son travail. Alors que Sarah va d'abord être jalouse et obsédée par Julie, le rapport de force va petit à petit se retourner. Ozon réussit à livrer un thriller honnête avec un rebondissement final qui ne vous fera pas tomber la mâchoire non plus. Cependant, "Swimming Pool" reste à voir pour ses décors et son interprétation, avec une Ludivine Sagnier éblouissante, Charlotte Rampling dans un rôle de femme froide qui se débride au fur et à mesure et Ozon a réussi à trouver un bon compromis entre les langues française et anglaise pour intégrer Rampling et Dance à l'histoire.
En panne d’inspiration, une célèbre auteure anglaise se rend dans le Luberon en France pour se reposer et écrire son prochain livre dans la villa de son éditeur. Une nuit, la fille de ce dernier débarque et commence à perturber la tranquillité de la romancière. “Swimming Pool” est un polar érotique mettant en exergue les sages fantasmes du personnage de Charlotte Rampling avec l’arrivée de celui de Ludivine Sagnier. François Ozon n’a peut-être pas été assez loin dans les scènes démonstratives pour bien mettre en évidence les pulsions ambiguës des protagonistes. Bien que le suspense soit présent, chacun semble résoudre le problème avec une extrême facilité. “Swimming Pool” est un long-métrage intéressant, mais certainement trop froid et lisse pour vraiment nous émoustiller ou angoisser. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le début est laborieux la faute à la mollesse de l'histoire ainsi qu'à des personnages (Rampling notamment) chiants. Puis petit à petit on est pris dans l'intrigue, dans le mystère et on se laisse embarquer.
Si vous voulez voir ce film, vous avez intérêt à passer les 70 premières minutes à toute vitesse et d'aller directement à la 71ème minute car il ne se passe absolument rien avent les 20 dernières, et encore, c'est tiré par les cheveux. Bref, un film des plus ennuyeux à moins qu'il y ait un message que je n'ai pas compris.
L’art du huis clos, l’art de l’ambiguïté… Une romancière grincheuse et percluse dans ses habitudes, un caractère impossible face à une jolie pimbêche toute en cuisses, ventre et seins dorés qu’elle jalouse, envie et déteste. La relation troublante de deux femmes, son basculement en vampirisme suivi par l’œil de la caméra… Les reflets de l’eau et ceux démultipliés des miroirs… La maison « coffre » où s’enfouissent, se figent à défaut de s’écrire, les chuchotements, les cris, les drames relationnels… La fin du film en twist souligne, engendre, un questionnement… L’art de la fuite ? L’art des apparences ? Après tout n’est ce pas là l’essence même du cinéma… De la création artistique… Tout cela signe le cinéma de François Ozon…
Rien de bien nouveau pourtant dans cette relation vénéneuse qui lie deux êtres dans une complexe répulsion/séduction… Losey dans « The servant » par exemple atteignit des sommets dans l’analyse de ce trouble dilemme.
Un film lisse et complexe servi par deux magnifiques actrices… Lent parfois, servi par un humour diffus… Et dont certaines péripéties me semblent artificielles (ou maladroites) . A mon avis cette « Swimming pool » est moins forte que « La piscine » de Deray, moins lumineuse. Et de plus Ozon me semble en retrait, en ce qui concerne l’écriture scénaristique, par rapport à « Sous le sable » film magnifiant également la grande Charlotte Rampling.
François Ozon nous signe une espèce de thriller dont le côté raffiné repose entièrement sur la personne de Charlotte Rampling. Mais la classe d’une grande actrice ne peut masquer les importants défauts du film. Si l’histoire conserve son aspect intriguant, elle le perd une demi-heure avant la fin. A partir du meurtre, et ce, decrescendo jusqu’au dénouement supposé nous révéler la clé du « mystère ». Ce dénouement est amené et développé de manière si maladroite, qu’il affadit l’explication de tous les ressorts dramatiques de l’intrigue. Peut mieux faire.
Un film qui a une vraie atmosphère de film policier presque en huis clos et le jeu d'acteur de Rampling et Sagnier permet une belle confrontation. Maintenant je trouve qu'à la fin on laisse le spectateur dans un mystère insondable ce qui gâche un peu tout car au final le film aurait très bien pu se passer de cette chute implicite. On en vient alors à se poser des questions sur ce qui a vraiment été réel ou non et restant sans réponses. Pour ma part je penche pour l'idée que tout a été inventé par la romancière et que nous sommes plongée en tant qu'acteur spectateur dans cette intrigue.
Intéressant par de nombreux aspects, mais pas totalement abouti, Swimming pool vaut surtout pour le face-à-face improbable entre les excellentes Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier, ainsi que pour les nombreux plans à la sensualité exacerbée que multiplie François Ozon sur le corps de cette dernière. Quelque part entre le Providence d’Alain Resnais et La Piscine de Jacques Deray, ce film agréable ne cesse de citer ses illustres prédécesseurs sans jamais atteindre leur niveau. Il se laisse cependant suivre avec plaisir.
La romancière anglaise Sarah Morton travaille à son nouveau livre dans la maison du Lubéron de son éditeur. La fille de ce dernier y fait irruption et y impose sa promiscuité. La relation entre les deux femmes est le sujet du film, et François Ozon n'évite pas certaines conventions dans la description de ses deux personnages, plus précisément dans l'opposition entre Sarah et Julie. Cette dernière est une jeune femme délurée dont les conquêtes sexuelles à répétition indisposent -ou troublent- l'écrivaine quinquagénaire. Ozon exploite d'ailleurs ouvertement, comme dans son "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes", la sensualité de Ludivine Sagnier, un peu prisonnière de ce registre, avec Ozon comme avec d'autres. Le duo Rampling-Sagnier fonctionne bien mais, même lorsque s'installe une complicité entres les deux femmes, même lorsque que l'énigme psychologique, insensiblement, passe de l'une à l'autre, de Sarah vers Julie, Ozon ne parvient pas à créer l'atmosphère de malaise que requiert le sujet. Le cinéaste reste tout au long du film dans le domaine du convenu et son récit manque de relief.
Ce film, réalisé par François Ozon et sorti en 2003, n'est pas mal du tout ! Le film est librement inspiré de "La Piscine" de Jacques Deray mais ne l'ayant pas vu, je ne pourrai donc pas comparer les deux œuvres. C'est l'histoire ici d'une écrivaine anglaise qui va se reposer dans la maison de son éditeur, dans le sud de la France. Là où elle pensait y trouver son éditeur, elle y trouve la fille de ce dernier qu'elle n'apprécie pas vraiment. Le synopsis à l'air un peu bateau et résonne énormément film d'auteur français un peu ennuyant, annoncé comme ça mais nous avons finalement une intrigue qui monte petit à petit en puissance. C'est vrai que le début peut-être un peu déroutant car nous suivons ces personnages sans trop savoir où le film veut aller et puis d'un coup, le film prend une tournure complètement différente. On regrette d'ailleurs presque que le film n'ait pas prit cette tournure un peu avant dans l'intrigue car cette partie est vraiment très intéressante et ne dure finalement pas très longtemps face au reste du film. Le côté thriller ne débute effectivement que pendant cette sorte de seconde partie et l'enquête est très bien faite avec ses retournements de situations etc. même si le dénouement final est peut-être un peu prévisible. Malgré tout, la première partie du film reste tout de même assez bonne, même si elle en est moins passionnante, elle nous permet de connaître et d'appréhender les personnages qui sont assez difficiles à cerner. De plus, le film reste assez flou sur beaucoup de points, notamment sur la relation entre les personnages et sur les personnages eux-même, ce qui laisse au spectateur un choix d'interprétation assez libre. Je pense d'ailleurs qu'il faut voir le film plusieurs fois afin de bien en comprendre tous les aspects et voir des éléments qui ne nous avaient tout de suite sauté aux yeux. La réalisation est quant à elle très bonne, tout simplement. Du côté du casting, nous avons principalement Charlotte Rampling et Ludivine Sagnier qui jouent très bien. "Swimming Pool" est donc un film très simple au premier abord mais qui s'avère par la suite très surprenant !