Le soleil de Provence et les jeux de lumières sur la piscine donnent une envie de vacances... et c'est tout. Charlotte Rampling est tellement talentueuse à jouer la romancière qui s'ennuie que le spectateur est lui-même plongé dans cet ennui qui suinte de partout. Il n'y a pas d'histoire, pas de cohérence, et il ne suffit pas de filmer Ludivine Sagnier nue pour faire un bon film. Confus et plat.
Swimming pool à la fois parcours de l'écriture du livre d'une romancière névrosée et confrontation du réel et du fictif. Une fois fini, on y réfléchit encore un bon quart d'heure avant de vaquer à autre chose.
Formidable directeur d'actrices, Ozon offre a Charlotte Rampming et Ludovine Sagnier une partition magnifique. Cependant, on peut être quelque peu déçu par le classicisme de l'histoire qui nous est racontée.
Un Ozon très réussi qui repose sur une intrigue jouant sur les ambiguïtés des 2 personnages et une mise en scène très inventive. Les 2 actrices sont formidables.
Duel d’actrice sous l’œil de la caméra de François Ozon. On suit une Charlotte Rampling qui joue une vieille autrice anglaise de roman policier qui part s’isoler dans le Luberon pour écrire son prochain livre et qui voit ses plans perturbés par l’arrivée de la fille très délurée de son éditeur jouée par une étonnante Ludivine Sagnier. La fascination du réalisateur pour ses actrices est palpable et le jeu de séduction répulsion qui est instauré entre elles est vraiment intéressant. Dommage que l’on passe de manière trop abrupte à mon goût à la partie Thriller (elle aussi réussie) du film alors qu’une lente progression à ce niveau aurait été plus pertinente. La j’ai eu l’impression d’avoir deux films en un, comme si le premier était arrivé trop vite à sa conclusion et qu’il fallait en démarrer une autre. En général j’ai des avis très tranchés sur les films d’Ozon, soit j’adore soit je déteste; dans le cas de Swimming Pool j’ai juste apprécié.
Pour son sixième long-métrage, François Ozon signe une oeuvre très classique dans sa forme (presque trop, diront certains) et dans son fond, sous influence clairement hitchcocko-de palmienne.
Le scénario, qu'il a lui-même écrit, commence un peu mollement et la mise en place du film suit des voies très attendues pendant sa première demi-heure.
L'irruption de de Ludivine Sagnier, dans le rôle d'une bimbo d'une explosivité rare, réveille le film. A partir de ce moment-là, l'intrigue devient plus amusante, les thèmes habituels du cinéma d'Ozon affleurant ici ou là (la psychanalyse, les faux-semblants, les images à double-fond, le double, les pulsions inassouvies, la permissivité des genres).
On cherche alors à deviner le retournement de situation final qu'on sent bien arriver, mais qui reste difficilement prévisible au regard de son importance.
Un exercice de style qui génère un petit plaisir intellectuel, mais qui souffre de maladresses et de longueurs qui empêchent une adhésion plus franche.
Si au final, j'ai bien compris, c'est Charlotte Rampling spoiler: qui se faisait son scénario , elle meme. Le sujet est sommes toute interressant, mais j'aurais aimé, que la tension, entre les deux femmes devienne irrespirable. La, ce n'est jamais le cas, c'est dommage. Bonne note tout de meme aux deux actrices qui font le boulot.
Un excellent film où Ozon prouve son amour envers les femmes et le cinéma. Un fabuleux thriller passionant de bout en bout dont le final laisse le spectateur sur son siège. Culte... Oui, culte !!!