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lhomme-grenouille
3 333 abonnés
3 170 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Mais que trouve-t-on donc au cinéma de ce François Ozon ? Javoue à chaque fois rester de marbre face à ce style si fermé, comme une figure de style dun autre âge. Le propos est tellement banal et ce ton intellecto-bourgeois si suffisant quil est difficile de ne pas sirriter au bord de cette piscine trop javellisée. Si cest ça la quintessence du cinéma français, permettez-moi de vomir.
Un face à face psychologique pervers, au scénario un peu bancal en dépit d'un bon twist final, servi par l'interprétation impeccable du duo Charlotte Rampling/Ludivine Sagnier.
Un film-énigme qui s'approche parfois d'une atmosphè;re lynchéenne. Terriblement intéressant! Le scénario quant à lui ne tient pas toujours en haleine. Mais la fin est saisissante!
L'art et la manière de filmer selon François Ozon. Dans Swimming Pool, il nous ressort le bon vieux conflit de genre : balais dans le cul contre dévergondée. Alors le scénario sur le papier fait un peu vieillot, certes. Mais c'est sans compter sur la patte du réalisateur frenchie, qui apporte une mise en scène clairvoyante, précise et limpide et où il est difficile de ne pas craquer au son de la voix écorché de Ludivine Sagnier.
2 superbes actrices se devoilent dans ce film etonnant sur les fantasmes... Charlotte Rampling ( imperiale ) et Ludivine Sagnier ( sexy comme jamais...) nous enchantent dans un Luberon magnifique !
Sublime et captivant polar à la tension psychologique et au suspense quasi insoutenables. Charlotte Rampling est extraordinaire et Ludivine Sagnier séductrice et envoûtante, très complémentaires toutes les deux d'ailleurs. Final génial.
Une très belle réussite pour un "petit" film français. C'est un petit budget à l'ambition modeste mais tout est parfaitement réussi. Le scénario intriguant à souhait avec des retournements parfaitement masqués. Deux actrices superbes : Charlotte d'une beauté troublante à la sensualité perverse , sa scène de dénudé avec sa toison chatoyante est une des scènes les plus érotiques du cinéma français. Un de ses plus beaux rôles en général.. Quand à Ludivine c'est une sensualtié jeune , sauvage , pulpeuse , ravageuse . Elle transperce l'écran. C'est la tentatrice personnalisée , c'est la liberté sexuelle dans son absolue, l'anarchie, ( elle incarne parfaitement un des thèmes cher à Ozon : le non conformisme , la liberté sexuelle). Le montage et la mise en scène sont magnifiques , rarement le Lubéron n'est apparut aussi étouffant de chaleur..Un film qui se voit et se revoit avec le même plaisir.
Je ne crois pas qu'Ozon soit le genre de mec à faire un film juste pour faire un film. Mais, avec ce "Swimming pool", tout ce qu'il a réussi à faire, c'est nous pondre un navet couplé à une prétention de tous les instants. Je me demande encore quelle idée son idée quand il a fait ce truc là. En plus d'être extrêmement prétentieux, le film devient même complètement grotesque. Un peu comme si Ozon venait de comprendre qu'il n'a rien proposé pendant plus d'une heure et que d'un coup, comme frappé par une révélation, il venait de comprendre qu'il fallait faire quelque chose pour que l'on se souvienne de son film. Et on ne peut même pas compter sur les actrices. Charlotte Rampling donne l'impression de s'ennuyer à mourir. Et Ludivine Sagnier, bien que dynamique et volontaire, est difficilement supportable.
Très visuel, d'une lenteur calculée, en constant équilibre sur ses personnages, Swimming Pool m'a plu par cette ambiance fragile, presque nostalgique. Je trouve que c'est un bon Ozon. Sa façon de filmer les femmes me fait un peu penser à Almodovar, même si Ozon paraît un peu plus snob par moments. Malgré quelques maladresse, c'est un très bon film, doté d'une chute que j'ai trouvé très ironique.
Suite au succès du très théâtral 8 femmes, François Ozon change de registre en partant dans le suspense psychologique. Swimming Pool est une œuvre mêlant études de mœurs et onirisme virant vers la fin, à l’image d’un Chabrol, vers le film criminel. La réalisation est d’une justesse totale et est servie par une sublime musique de Philippe Rombi (un collaborateur régulier du cinéaste) et une interprétation parfaite menée par la toujours excellente Charlotte Rampling (déjà à l’affiche de Sous le sable) et par une Ludivine Sagnier qui a rarement été aussi belle et sexy et qui retrouve François Ozon après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes et 8 femmes. Si on ajoute à cela une histoire envoutante où les fantasmes côtoient la réalité, nous sommes face à une œuvre magnifique prenante de bout en bout qui fait partie des sommets de la carrière de son réalisateur.
Comme dans « 8 Femmes », François Ozon nous propose un huis-clos, mais celui-ci plutôt mental, centré sur une auteure en mal d’inspiration, une maison dans le Lubéron et très peu de personnages. Entre la prude anglaise et l’ado licencieuse, un excellent duo d’actrices vient l’illustrer dans une atmosphère trouble, sensuelle, qui deviendra inquiétante et surprenante.
intrigant, mystérieux, 2 personnages qui s'affrontent du sensuel face à la froideur. le spectateur est baladé dans le délire, le fantasme de la romancière et la projection du personnage coincé de Rampling sur la libérée Sagnier. au final un exercice de style habile et réussi ; Ozon sait filmer ses actrices.
Ozon et l'art de la mise en scène qui implique un côté hermétique pour certains. Le duo d'actrices, fascinantes, trouble et perd le spectateur dans une ambiance pesante.