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    Le Boucher
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    90 critiques spectateurs

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    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2019
    J'ai été assez déçu par ce Chabrol. On y trouve certes une bonne étude de mœurs et un témoignage intéressant de la vie campagnarde de la fin des années 60, mais au-delà de cette histoire d'amour ratée, le scénario est trop faible et les incohérences trop importantes (notamment la scène finale) pour m'avoir convaincu.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    je ne sais pas trop pourquoi mais le film dégage un certain charme poétique .
    peut être à cause de Stéphane Audran qui arrive à rendre son personnage d'institutrice attachante. et aussi à cause de la reconstitution de la vie provinciale des années soixante dans un village du périgord joliment photographié ( ça sent bon la France)
    Et pourtant le film ne raconte pas grand chose.
    Pourquoi le tueur qui s'avère un bon gars tue?
    On ne le saura pas vraiment, l'explication selon laquelle il a été traumatisé par les horreurs de la guerre et qu'il est poussé par un élan irrésistible est un peu téléphoné.
    Si c'est juste pour dire que notre voisin d'apparence normal ou notre boucher qui nous prépare nos cotelettes et avec qui on aime échanger quelques banalités quotidiennes peut s'avérer un tueur , c'est un peu léger pour justifier un film.
    Mais bon le film a un côté vintage assez agréable ( mon boucher du coin ayant en fait disparu depuis longtemps pour être remplacé par un magasin de fringues franchisé )et on est à prêt à tout pardonner à jean yanne surnommé popaul quand avec son regard de chien battu il renonce par amour à tuer son héléne alors qu'institutrice des élèves qu'il trucide, elle ne peut que le dénoncer.
    A la limite sans ce détail gênant , ils auraient pu former un gentil couple .
    Le seul probléme est que sans crime, il ne peut y avoir de film.
    Pour attirer les spectacteurs, Claude Chabrol ne peut se contenter de raconter une histoire de personnes simples qui sympathisent au cours d'une cérémonie de mariage pour se mettre ensuite ensemble .
    D'ou l'intérêt de faire de Jean Yanne un boucher-sérial killer ( savoir découper un gigot, ça aide... )
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Dans un village de Dordogne, le nouveau boucher et mademoiselle Hélène la directrice d'école font connaissance lors d'un mariage. Il est beau parleur et charmeur, elle est réservée mais pas hostile, leur relation semble amenée à évoluer. Cependant, des meurtres se produisent aux environs, et Hélène se met à soupçonner son prétendant...
    Le film est porté par deux acteurs formidables de justesse, dans un décor rural à la fois agréable et inquiétant, et une musique oppressante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Horreur et tranquilité se cotoient de près dans le village, tout comme la belle histoire d'amour entre Mlle Hélène et le boucher qui aboutit à l'horreur. Un film génial qui prend son temps pour s'installer, avant de se précipiter de plus en plus vite vers la fin tragique et littéralement terrifiante qui raisonne encore : "Mlle Hélène...". Etrangement, "Le Boucher" rappelle "M le Maudit" de Fritz Lang, dans le sens où tout deux traitent de manière différente le thème de la monstruosité, de l'humanité du psychopate, de son rapport à la société des Hommes. Le boucher, dans le film, fait de multiples références à l'horreur de la guerre qu'il a vécu. Doit-on y voir un message pacifiste de Chabrol, dénonçant le traumatisme de la guerre et ses effets terribles sur les soldats ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mai 2007
    Difficile de faire une critique de ce film sans le comparer à "Que la bête meure" qui est superbe, froid, intelligent. "Le boucher" reprend le thème de l'horreur humaine mais de manière bien plus terne. L'intrigue manque de profondeur et ne nous donne pas assez de données ni de rebondissements pour nous tenir du début à la fin. La psychologie des personnages est intéressante mais aurait gagné à être plus développée. Et enfin, même si les acteurs sont excellents, cela ne fait pas un chef-d'oeuvre pour autant. De plus, il a assez mal vieilli. Bref une déception.
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Les films de Claude Chabrol, contrairement à d'autres réalisateurs de son temps, ont très mal vieilli... C'est peut-être à cause du concept qui a souvent sous-tendu une grande partie de son œuvre, "la critique sociale". Dans Le Boucher, l'action se déroule dans un petit village du Périgord. Et autant le dire, il n'y a pas de mystère dans ce drame... Il suffit juste de s'arrêter au titre... Alors on va vous dire que ce qui compte ici, c'est la sociologie du groupe et l'étude des caractères individuels des protagonistes, leur complexité et l'ambiguïté des sentiments qui nouent leur relation. Malheureusement, la mise en scène ne suit pas, c'est même à mon humble avis parfois bâclé (la visite de la grotte par la classe de Mme Hélène et le pique-nique à flanc de précipice vaut le détour pour son extravagance). Chabrol se repose (il est paresseux, Chabrol...) sur une musique troublante, voire oppressante pour dépeindre un climat anxiogène mais c'est un peu court... Quant à l'idée du désormais connu "syndrome de Stockholm" qui pourrait unir le meurtrier et sa potentielle victime, il est tellement mal amené que ça n'est à aucun moment crédible...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2011
    et voila un réalisateur qui a été largement surestime pendant toute sa carrière
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2015
    Chabrol ne fait pas l'unanimité, et Le Boucher non plus. Comme avec la plupart des films du réalisateur, il faut se laisser entraîner par le langage chabrolien, sans rien attendre de particulier. Le Boucher a parfois des aspects ronflants, on voit que Chabrol s'est appliqué à en faire un grand film, il multiplie les références et s'annonce sans fard comme l'héritier de Balzac en souhaitant dépeindre la société de son temps. La peinture sociétale est plutôt réussie et Le Boucher donne une image très juste de la France rurale des années 1930. Tout est filmé avec une certaine objectivité qui laisse souvent place à de la vraie tendresse. La force du film est cependant ailleurs. L'intrigue est très simple, mais les personnages sont très complexes, notamment Mademoiselle Hélène. Chabrol a beaucoup travaillé les deux personnages principaux, mais pourtant on sait peu de choses d'eux, rien n'est vraiment subjectif. Hélène est-elle amoureuse du boucher ? Ou recherche-t-elle juste un ami ? Souffre-t-elle encore d'une mauvaise rupture ancienne ? Est-elle trop froide ? Trop sage ? Le réalisateur laisse une bonne part à l'interprétation personnelle, comme si on rencontrait ses personnages dans la vraie vie et qu'on s'en faisait une idée soi-même.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Une étoile pour Jean Yann et une pour Stephane Audran. Le reste à très mal vieillit, on s'ennuie ferme et les autres acteurs sont plutôt mauvais. Le scénario est creux, on voit la fin arriver de loin.
    Balor69
    Balor69

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    A re-découvrir ! Claude chabrol dans toute sa splendeur un très bon long métrage qui commence par le mariage de l instituteur du village et le duo popaul (jean yanne) et la directrice de l'école (stephane audran).
    Ce fameux boucher qui n arrete pas de dire qu il était dans l armée en indochine surtout et remémorer ses anecdotes un peu glaude.
    Stephane audran dans son rôle est attachante et mystérieuse, pourquoi ne dénonce t elle pas popaul quand elle découvre le briquet qu elle lui a offert pour son anniversaire sur le lieu du crime, par amour? Par pitié ?
    Pour moi ce film mérite largement qu ont le revoit ne serait ce que pour la très belle interprétation de jean yanne et stephane audran.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    On m’objectera que les monstres de cinéma paraissent tellement monstrueux qu’ils ne peuvent pas être si monstrueux que ça. C’est exactement ce que je me disais en regardant « Le Boucher » de Claude Chabrol. Voilà un monstre, fils d’un boucher monstrueux, qui après quinze ans d’armée en Indochine et en Algérie, où il a vu et commis des actes monstrueux, revient s’installer au village. Chabrol a eu l’intelligence de choisir Jean Yanne pour incarner l’ignoble boucher. Stéphane Audran, elle, campe la directrice de l’école communale. Elle est vive, intelligente, équilibrée, mais après un chagrin d’amour elle a décidé de vouer sa vie à des enfants qui ne seraient pas les siens. Le boucher, célibataire, aurait donc bien voulu courtiser Mam’zelle Hélène, la directrice engagée à la solitude chaste. Il la fréquente, certes, lui fait des cadeaux, accepte les siens, l’aide à préparer les fêtes de fin d’année, participe aux sorties avec les enfants, dîne chez elle… Rien de plus. En échange, elle se contente d’accepter les gigots saignants du boucher…

    La jeune mariée de l’instituteur adjoint est assassinée ! « Ah ! me suis-je dit, sacré Chabrol ! Il ne va quand même pas nous mettre sur la piste du boucher ! » Il y a bien le métèque de service, celui qui chantait à la noce et qui pelotait ses cavalières, leur volant des baisers à bouche que veux-tu. Et l’adjoint ? le mari ? Pas clair l’adjoint ! Le flic d’ailleurs le suggère, comme ça, mine de rien, en revenant du cimetière. Mais tout de même, le boucher !... Il s’appelle Popaul, le boucher ! Popaul, curieux surnom pour un boucher qui revient de près de quinze ans à faire couler le sang ou à le regarder couler ! C’est du moins ce qu’il prétend. Il a le goût du sang dont il dit qu’il a toujours la même odeur, partout, même s’il change de couleur et de force. Au cours d’une sortie avec les enfants, Hélène se retrouve sur les lieux d’un deuxième meurtre. Il s’en est fallu de peu que ses élèves et elle y assistent. Une très jeune fille ! On n’en saura pas plus. Elle découvre près du cadavre dégoulinant de sang le briquet qu’elle avait offert peu de temps avant au boucher pour son anniversaire. Ce serait donc ce monstre patenté, presque officiel, l’auteur des crimes monstrueux ? Allons, Chabrol, tu nous abuses avec la réputation de Jean Yanne ! Mais où était donc Popaul ? À Périgueux, dira-t-il, la ville d’à-côté, et d’ailleurs on apprendra plus tard qu’un meurtre a aussi eu lieu à Bergerac… Bergerac, Périgueux, pour un Parisien… Alors, le monstrueux boucher Popaul, amoureux de Mamzelle Hélène ?

    Pourtant, il avait l’air comme tout le monde, Popaul. Il était bon en histoire et en français à l’école mais détestait les problèmes de trains qui se croisent et de robinets qui fuient. Et Chabrol en profite pour nous donner un de ces problèmes des écoles primaires d’antan, véritables tortures pour cerveaux en formation. Le voici, tel qu’il est énoncé par un jeune garçon, Charles, élève et protégé de l’institutrice, à l’attention de Popaul qui repeint le plafond d’Hélène en son absence :

    « Un train part d’Orléans à 14 h 37 à une moyenne de 104 km/h pendant les 50 premiers kilomètres puis à 110 km/h pendant le reste du trajet. Un autre train part de Toulouse à 14 h 43. Il roule à 65 km/h pendant les 80 premiers kilomètres et à 106 km/h après. Les deux trains se croisent à 17 h 45. Quelle est la distance entre Orléans et Toulouse ? »

    Et juste le temps de l’énoncé du problème, Monsieur Tomba (l’unique fois que Popaul est appelé par son nom de famille – et quel nom !), fait tomber de la peinture rouge qui dégouline sur le tapis et retrouve son briquet caché dans un meuble. Grâce à qui ? Au gamin des trains qui l’aide de ses conseils à effacer la tache ! On retrouve Chabrol, là : qui est le tortionnaire, la victime, l’initiateur, le complice ? Ne répondez pas trop vite. Résolvez d’abord le problème de trains et vous verrez après. Il y a du Ionesco chez ce Chabrol-là. Chez le Roumain le prof était le violeur, le sadique pervers lui qui, aussi, tourmentait les jeunes cerveaux avant de les réduire, de les anéantir. Il est assez symptomatique que « La Leçon » commence par une leçon d’arithmétique… C’est par un problème d’arithmétique que se dénoue l’intrigue du film. Je crois franchement que Chabrol s’est souvenu de Ionesco pour cette histoire de trains et d’institutrice.

    Pourquoi donc Hélène David – elle porte ce nom-là, pourquoi ? – pourquoi n’est-elle pas allée témoigner à la gendarmerie après la découverte du briquet ? Quel rôle joue donc Mamzelle Hélène dans la perpétration des trois crimes ? Le fait est que c’est elle qui initie son jeune élève – elle lui donne la permission, sur la demande de sa mère, de boire une goutte de champagne ; la mère consent ainsi à se déposséder de sa fonction ; elle protège, ouvertement ou non, son ami qu’elle soupçonne d’assassinat par son silence ; quant à la scène finale… Sans vouloir la déflorer, il est évident que la demoiselle institutrice y apparaît dans toute son ambiguïté.

    Est-ce à dire que le monstre n’était pas monstrueux ? Sans doute que si, mais il avait des complices parmi les gens les mieux placés et les mieux considérés de la commune. De parfaits innocents, tous ! Le mot « complices » est peut-être trop fort. Disons des « témoins actifs ». Mieux encore « des témoins que la passivité consciente et volontaire rend complices ».
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Je ne sais pas ce qui m'afflige le plus : le scénario indigent, la lenteur insupportable, les nombreuses invraisemblances, la musique assommante.
    Jean Yann s'en sort bien, c'est vrai, mais ça ne suffit pas un faire un film. Les autres acteurs jouent mal, mais il est vrai qu'on ne leur demande pas grand chose car il ne se passe rien. Après 70 mn de langueur, la conclusion assez prévisible arrive enfin, et l'on voit arriver le générique de fin avec un ouf de soulagement, surpris que ce film n'ait duré qu'une heure et demi, car il semble beaucoup plus long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Stéphane Audran scorpion hypnotique et Jean Yanne gouailleur inquiétant, voilà un couple qui aurait pu causer une certaine jalousie à Maître Chabrol, tant leur sympathie est évidente ... un classique bon cru même si la France profonde nous berce un peu trop parfois !
    Photini
    Photini

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2023
    Dans les années fin 60, c'était "nouveau", pour ne pas dire révolutionnaire, mais aujourd'hui c'est ringard et plouc! Le scénario est léger et la psychologie des personnages, sans grande densité, est trop prévisible pour créer du suspens. Cela enlève tout le charme d'un film qui se veut policier. L'enquête policière est archi nulle. Il n'y a rien de crédible dans ce film et l'on se demande dans quel monde a évolué Chabrol pour être si mal en phase avec celui-ci. C'est à se demander s'il a été à l'école! Une scène résume l'insanité du film. Mademoiselle Hélène est dans sa classe et monsieur Popaul, le boucher du coin, vient l'interrompre pendant la dictée. A des gamins de la communale, elle lisait "la Femme de Trente ans" de Balzac que Chabrol venait sans doute de découvrir! Autant que je me souvienne, Balzac, c'était au lycée, pas à la communal, et c'était Eugénie Grandet et non la Femme de Trente ans, une femme finie, foutue, fanée et qui n'intéressait plus les hommes! "Mademoiselle Hélène, je vous ai apporté un rôti' (sic). Jamais, ni avant, ni aujourd'hui, une personne extérieure à l'école, ne vient interrompre un cours... surtout pour un rôti et surtout, aussi, en province à cause des commérages. Pensez! Une directrice d'école, pas mariée, qui reçoit dans sa classe, pendant la leçon, un homme qui, sous couvert de lui livrer un rôti, semble lui faire la cour pour plus si affinité! Grotesque. Cependant, d'un point de vue ethnographique, ce film est intéressant et agréable à regarder. Chabrol filme bien la province pour laquelle il a une appétence, la France d'avant (France moisie?) qu'on regarde avec beaucoup de nostalgie. Le village, en ce temps, avait le bonheur d'avoir une boucherie avec de la bonne viande, coupée sous vos yeux, et non de la viande dans des barquettes en plastique (faut pas s'étonner qu'on ait des microbulles de plastique dans nos cellules), on assiste à un mariage où tout le village est invité, à un enterrement avec corbillard tiré par un cheval. Et de belles vues du Périgord et de la Dordogne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2019
    Bonjour,
    Une atmosphère envoutante, nostalgique d'une époque révolue ...
    Mais quelle est donc cette musique classique, pendant la répétition du spectacle des enfants ?
    Merci
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