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    Le Boucher
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    90 critiques spectateurs

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    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2009
    Du suspense ? Mon pauvre ami, il n'en est rien. Dès la cinquième minute on comprend. Que reste-t-il du coup ? Jean Yann qui et son parler "brut de décoffrage". Le personnage qu'il incarne est assez touchant et intéressant. Parce que l'institutrice est bien trop lisse, en plus elle est blonde. Autre handicap du film, son rythme lentissime. "C'est normal, c'est la campagne" répliqueront certains. Oui mais c'est chiant. On a l'impression que Chabrol a fait du remplissage, malgré cela le film atteint péniblement 1h30.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2019
    Hélène, une institutrice instruite, belle, libérée et citadine rencontre, lors d’un mariage Popaul, un boucher rustre et hanté par les guerres coloniales auxquelles il a participé. On est en 1970 et les guerres d’Indochine et d’Algérie sont dans toutes les mémoires. On est dans un film de Chabrol, donc l’action se déroule dans un petit village. Dans le film, Hélène fait allusion devant sa classe à Honoré de Balzac qui a construit son œuvre comme une peinture de la société de son époque. Cette réplique n’est pas innocente chez Chabrol qui, lui, n’a de cesse de disséquer la France rurale de son époque et faire craquer le vernis entourant les bourgeoisies locales. Ici, dès une scène inaugurale de mariage quasi naturaliste donnant le sentiment d’assister à une véritable fête de famille de province des 70’s ; Hélène la parisienne et Popaul le boucher de retour des colonies ne semblent pas à leurs places. Deux solitudes s’associant autour d’un dénominateur commun ne pouvant aboutir que sur une fin malsaine. Elle, Hélène, flattée par l’admiration qu’elle suscite, est aveuglée et joue l’apprenti sorcière avec un homme pas fait pour elle. Lui, Popaul, obsédé par cette femme inaccessible ne peut retenir ses pulsions et ne sait comment afficher son attrait pour elle; offrir un gigot d'agneau comme on offre un bouquet de fleurs est le plus éloquent. Autour de l’installation d’un climat angoissant, les éléments narratifs sont bien pauvres pour tenir en haleine tout au long du film. On connait le meurtrier, on connait très vite l’objet qui va le compromettre. Le script aussi affiche quelques faiblesses ; par exemple, comment une institutrice peut aller faire pique-niquer avec ses élèves au bord d’une falaise. Le final digne d’Alien où la victime se réfugie dans un lieu clos pour se protéger d’un danger extérieur et se rendre compte que le danger est enfermé avec soit est digne d’un thriller avant l’heure. Audran et Yanne jouent parfaitement la partition de l’amour impossible. Au final, un bon petit polar bien ficelé.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Philcroc
    Philcroc

    55 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Un très bon Chabrol avec une magnifique actrice S. Audran dans le rôle de la maîtresse d'école de ce village perigourdin Tremolat qui est un des personnages centraux de ce thriller psychologique aux petits oignons chabroliens
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    « Le Boucher » de Claude Chabrol (1970) n’est pas un film policier ou un thriller comme on dit de nos jours, puisque très rapidement – et même via le titre du film - on sait qui est le sadique à l’origine du meurtre de 3 jeunes filles lacérées de coups de couteau mais non violées. Pour une fois, l’action ne se déroule pas dans le milieu de la petite bourgeoisie cher à Chabrol mais au sein d’un petit bourg du Périgord noir, Trémolat. C’est en fait l’analyse psychologique après leur rencontre lors d’un mariage d’Hélène Davile (Stéphane Audran), institutrice et directrice d'école, qui a fui Paris il y a 10 ans suite à un chagrin d’amour, et de Paul Thomas (Jean Yanne) surnommé « Popaul », le boucher du village qui est revenu au pays après avoir passé 15 ans dans l’armée en Indochine et en Algérie où il a vu toutes les horreurs de la guerre « J’en en ai vu des cadavres » et il sait que « l’odeur du sang des animaux et des hommes est la même ». Popaul offrira à Hélène un gigot tel un bouquet de fleurs mais il ne saura pas lui déclarer son amour d’autant qu’Hélène dit ne plus vouloir s’engager… Dans cette relation platonique étrange, rythmée par les cloches de l’église du village avec son monument aux morts devant l’école, un sentiment de « compassion » va progressivement s’installer et gagner les spectateurs.
    C’est pour moi un des plus beaux rôles de Jean Yanne et un des meilleurs films de Chabrol, et ce film qui a peu vieilli, fut un grand succès à sa sortie.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Les géniaux Stéphane Audran et Jean Yanne portent à bout de bras ce film mythique de Claude Chabrol, qui offre une superbe réflexion sur les liens entre nature et culture, entre pulsions et aspirations et sur l’origine profonde de la violence humaine - le ton est donné dès le générique d’ouverture qui s’inscrit sur les murs d’une grotte préhistorique. Plus tendre qu’à son habitude avec ses personnages principaux, malgré la face extrêmement sombre de son boucher, le cinéaste ne nous épargne pas pour autant des séquences angoissantes, mâtinées d’une bande-son oppressante. Une superbe histoire d’amour entre une institutrice et un assassin au passé militaire obsédant.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    Très déçu par ce Chabrol. Popaul , le boucher du village blessé par la guerre, tombe amoureux d'une directrice d'école primaire alors qu'un tueur rôde aux alentours n'abattant au couteau que des femmes. Je ne suis presque jamais rentré dans le film malgré les études proposées comme cet amour raté. De beaux dialogues viennent fleurir un film qui m'a assez ennuyé.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Dans un village ensoleillé du Périgord, des crimes sanglants sont commis par un meurtrier psychopathe. Chabrol laisse peu de place au doute quant à l'identité du tueur. D'emblée, le boucher apparait comme le coupable désigné.
    Parallèlement, le réalisateur s'applique à restituer une ambiance villageoise typique et l'anecdotisme d'un fait divers provincial. A cet égard, le flirt qui s'ébauche entre l'institutrice et le boucher, deux personnages emblématiques de la ruralité, témoigne d'une certaine distance par rapport au vif du sujet, où l'on entre tardivement. Chabrol alimente la relation entre Melle Hélène (Stéphane Audran) et Popaul par de forts contrastes; d'une part l'instit blonde, féminine, tournée vers ses élèves donc vers la vie; d'autre part, le boucher, cheveux noirs, voix forte (Jean Yanne forcément), découpant la viande englué dans ses sanglants souvenirs de guerre. Caractère antinomique d'un couple spoiler: que les évènements vont vite séparer
    . Pourtant Chabrol flirte lui-même souvent avec l'anodin, et le dénouement, où le metteur en scène lève le voile sur la psychose du meurtrier, manque singulièrement d'une véritable dimension psychologique. Ce suspens étoffé de psychanalyse -sans doute une référence à Hitchcock- n'est pas à la hauteur de l'attente anxieuse que le récit se plaisait à faire durer si longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 septembre 2007
    Chabrol tisse un suspens provincial redoutable dont la suspicion ambiante délègue une atmosphère trouble. Jean Yanne et Stéphane Audran forment un couple envoûtant et complexe, tour à tour séduisant et apeuré.
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Voilà un long-métrage surprenant dans lequel la musique tient longtemps un rôle prépondérant (les images sans la bande originale de Pierre Jansen donneraient assurément un autre film !). Elle contribue en effet grandement à instaurer l'ambiance, et cela dès l'inquiétant générique sur fond de peintures rupestres. Les films de tueurs ne sont pas légion dans le Cinéma français, chacun apparaît donc comme une curiosité en soi. Après avoir réalisé "Landru" sept ans auparavant, Claude Chabrol récidive. Dans celui-ci, Paul Thomas, que tous appellent Popaul, revient au village après avoir passé quinze années dans l'armée comme boucher (parce que "les troufions, ça becte hein"). Durant un repas de mariage, il est séduit par la jeune directrice de l'école. Ils s'entendront très bien mais elle n'est pas décidée à retomber amoureuse. En parallèle, des meurtres de jeunes femmes mettent la région en émoi. Au cours d'une excursion, mademoiselle Hélène et ses élèves vont marcher dans la grotte, ça ne leur porte pas bonheur puisque quelques minutes après ils découvrent le cadavre ensanglanté d'une villageoise. Peu de véritable suspense, à mon sens ce qui est important ici est l'étude comportementale autour du soupçon. Comment Hélène réagit vis-à-vis de son ami qu'elle pense coupable. Comment Popaul continue de manifester ses sentiments dans ces conditions. Jean Yanne se révèle exceptionnel et l'alchimie avec Stéphane Audran se produit. Quelques réflexions bien formulées et percutantes sur l'armée accompagnent de beaux petits dialogues (scène où il apporte un gigot pendant la classe, scène dans la forêt...). "Le boucher" possède certes un aspect vieillot, mais la puissance de l'oeuvre demeure.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    Claude Chabrol n a pas la même réputation que d autres réalisateurs de la " nouvelle vague ". Pourtant, la postérité lui a rendu justice. En témoigne " le boucher" sorti en 1970. Un des ses meilleurs films, d une carrière riche en oeuvres majeures. Les deux acteurs principaux stephane Audran et Jean Yanne sont tous deux prodigieux. La beauté de Stéphane Audran était légendaire. Le charisme de Yanne également. Le film est une réussite totale. A voir sans réserve.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un film long et lent, où il ne se passe pas grand chose. L' histoire peut se résumer en trois ligne. Jean Yanne y excellent; S. Audran un peu moins. C'est tout. On s' ennuie.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2019
    Ce film raconte l'histoire d'un petit village de Dordogne dont la vie paisible est chamboulée par un puis un deuxième assassinat de jeunes femmes.
    En parallèle, on suit l'histoire de l'institutrice et directrice de l'école et du boucher.
    Ils se sont rencontrés au mariage de l'instituteur qui marque le début du film.
    On apprend que le boucher revient au village, reprendre la boucherie de son père, après avoir passé 15 ans dans l'armée, ce qui l'a profondément marqué.
    Petit à petit les 2 personnages vont se rapprocher et passer de plus en plus de temps ensemble.
    spoiler: Jusqu'à ce que la directrice se rende compte que le boucher est le coupable, puis à penser le contraire pour finalement comprendre que c'est bien lui.

    Chabrol filme donc le bourru J. Yanne et la belle S. Audran. Il filme des banalités la plupart du temps. Mais il réussit parfaitement à transformer tout cela en un vrai thriller aidé par une musique travaillée.
    C'est simple, mais élégant donc.
    Un film qui m'avait marqué lorsque je l'avais vu pour la première fois, il y a déjà longtemps et pour lequel j'ai pris plaisir à revoir.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2020
    Mais qu'est qui m'a pris de regarder du Chabrol ? Venant de sortir d'un film magnifique avec le même Jean Yanne je tombe grace au lien sur ça. Trois acteurs au casting (+ Zardi évidemment) pour le reste des inconnus. Mais des inconnus qui jouent comme des pieds et qui regardent la caméra. Lors du marriage il n'y a que Jean Yanne qui interprète bien son rôle même Stéphane Audran semble à cote de la plaque ! Quand soudain un amateur Italien pousse une chansonnette insupportable !!! J'ai tenu huit minutes quatre secondes dans un Chabrol, record personnel battu...
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2011
    L'un des très grands films de chabrol . Le boucher forme avec "que la bête meure" un dyptique diabolique, ou jean yanne compose à chaque fois, des personnages absolument révoltant. Cependant on peut lui préfèrer dans le même genre les fantômes du chapelier encore plus réussi.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Très belle mise en scène, précise, soignée, hitchcockienne avec une belle image et la musique adaptée. L’intrigue est prétexte à une description réaliste de la vie d’un village du Périgord avec Stéphane Audran en maîtresse de classe. Du bon travail.
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