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    Ran
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    4,0
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    118 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2009
    C'est beau, c'est puissant, c'est du Kurosawa. A mon avis, à ne voir qu'en VO sous-titrée parce que le son particulier de la langue japonaise parlée sans remuer les lèves (comme il se doit chez les seniors) donne une coloration particulièrement puissante (que le doublage ôte malheureusement).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2009
    cette tragédie inspirée du roi lear impressionne en tout point.
    les plans sont magnifiques.
    c'est le film de kurosawa le plus pessimiste
    mais il n'en demeure pas moins un essentiel
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 048 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2009
    Dès la première seconde Kurosawa nous accroche et on ne lâchera pas durant les deux bonnes heures et demi que durent le film. Cette famille dont l'on sait dès le début qu'elle va avoir un destin tragique par divers événements annonciateurs de la catastrophe à venir, va se déchirer, se battre, sombrer dans la folie, dans la haine et voir resurgir ses démons oubliés, le tout avec une mise en scène exemplaire, des paysages magnifiques filmés en plans fixes, magnifiquement cadrés. Ran est une réussite, Ran n'oublie jamais d'être envoûtant.
    SebD31
    SebD31

    88 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    Un film grand spectacle de très grande qualité. Une beauté des images incroyable et une morale désignant la stupidité des guerres. Magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juillet 2009
    Un des meilleurs films de Akira Kurosawa
    qui a quant même une technique vraiment remarquable.
    "Ran" ressemble beaucoup a l'oeuvre de Shakespeare
    "Le Roi Lear" qui est autant stupéfiant.
    Le film ressemble beaucoup a une pièce de théâtre.
    Le réalisateur s'est beaucoup inspiré.
    avec : Tango dans le film qui représente kent dans le livre
    Saburo dans l'oeuvre de Kurosawa qui représente Cordélia
    Le père dan le film qui représente le roi lear.
    etc...
    Même la fin est très recopiée du livre.
    Kurosawa fait parti des meilleurs réalisateurs au monde.
    Il y a eu vraiment peu de moments du livre
    qu'on a pas trouvé dans le film.
    Avant d'avoir vu ce film "le roi Lear"
    était un de mes livre favoris.
    Mais là ils sont autants stupéfiants l'un que l'autre.
    On dit souvent que un film n'arrivera jamais a la cheville d'un livre
    ce qui est d'ailleurs vrai mais là c'est différent.
    En plus l'histoire se passe dans des paysages magnifiques.
    Ce film est absolument extraordinaire
    je ne mis attendais pas du tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2009
    Époustouflant! La plus grande tragédie jamais portée au cinéma! Complots, vengeance, trahisons. Kurosawa nous livre son film le plus noir, celui où il nous fait perdre la foi en l'humanité et ses dieux. Les personnages sont des pions qui se débattent dans l'inépuisable rouage de la destinée. Quoi qu'ils fassent, leur vie est vouée à l'échec et la solitude. Comme le dit un des personnages : nous naissons en pleurant et nous mourrons lorsque nous avons bien pleuré. Le final avec l'aveugle est éblouissant par sa portée symbolique sur l'homme délaissé par les dieux! Il y aurait tellement à dire sur ce chef d'oeuvre de ce grand maître! Je n'en dirai plus qu'une : regardez-le!
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2009
    2 h 40 d'ennui, de combats maniérés, de scènes stéréotypées faussement spectaculaires, de conversations et de considérations inutiles pour livrer au final un film "culte" qui n'a de culte que le nom. Bref, avec "Ran", Kurosawa se fourvoie une fois encore, laissant au soin des puristes tout le loisir de se souvenir des grandes œuvres hollywoodiennes qui surent en leur temps tirer véritablement profit de tragédies grecques autrement mieux ficelées.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2008
    A croire qu'Akira Kurosawa n'est pas fait pour moi... Deux ans après avoir visionné "Les Sept Samouraïs" (une telle torture que je n'avais jamais osé récidiver depuis), je me suis enfin décidé à voir une autre réalisation de celui qui serait paraît-il l'un des maîtres du cinéma Japonais. Las ! Passionné par les grandes épopées interminables, pas effrayé du tout par les éventuelles longueurs qui pourraient ressortir, A.K. met les choses au clair dès le début, avec une séquence introductive faisant office de synopsis d'une bonne demie-heure et au cours de laquelle quelques guignols censés représenter l'Empire du milieu il y a quatre ou cinq siècles se retrouvent assis dans l'herbe à sortir tout un tas de sornettes, celles-ci se voyant alimentées ici et là de proverbes orientaux certes très spirituels mais ô combien ridicules. Un peu fainéant, notre bien-aimé Kurosawa ne change que rarement de plans : pour lui, le montage ne sert pas à grand-chose, pas plus qu'une éventuelle variation dans le choix des angles de prises de vues. C'est vrai, pourquoi se fatiguer ? Après tout, de près ou de loin, avec ou sans relief et quelque soit son traitement, l'action reste la même. En quoi serait-il bénéfique de lui donner une quelconque densité ? Le public n'a qu'à être un minimum patient... Le souci, c'est que mon pote Akira n'a rien à dire, juste murmurer de façon quasi-sénile de vieux contes avec des rivalités fraternelles agrémentées d'une morale de comptoir. Pour endormir les enfants, il n'y a pas plus efficace : ils vous écouteront au début avant de filer dans les bras de Morphée dès qu'ils se rendront compte que le récit ne comporte strictement aucun intérêt. Ca tombe bien, je suis un grand enfant ! Et je ne vois pas en quel honneur je me crèverais à suivre les élucubrations d'un cinéaste on ne peut plus soporifique. Je crois que je vais aller rappeler le père Castor : de toute façon, ça ne pourra pas être pire sur le fond comme sur la forme (et puis ce sera tout mimi).
    Akamaru
    Akamaru

    3 076 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Akira Kurosawa,pourtant le maître du cinéma asiatique de samourais,est peu connu en France.C'est bien dommage."Ran"est une fresque historique ambitieuse,librement adaptée de Shakespeare.Déconcertante,cette oeuvre l'est picturalement(couleurs volontairement criardes),l'est par le jeu des acteurs(en surjeu permanent),ou encore par son côté fantasmagorique.Une réflexion désenchantée sur la bétise des hommes,ou mème le dieu du ciel ne peut rien y changer.3 frères assoiffés de pouvoir,qui complotent contre leur père,ancien seigneur féodal.Des frères qui s'entretuent sur le champ de bataille,manipulés par une femme vengeresse.Les nuages présents tout au long du film représentent une menace latente,qui éclate à la fin.Dramatique et ...Shakespearien! Kurosawa étire son récit en longueur,plus concentré sur sa photographie que sur ses acteurs,mais livre une référence du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 novembre 2008
    La reconstitution avec le chateau et les armés est intéressante mais l'histoire manque vraiment de finesse. Il ne faut pas s'attendre à des surprises et l'on ne retrouve pas l'humour d'autres films de kurosawa, la fin avec le père est limite ridicule.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2008
    Magistral! Splendide! «Ran» (1985) est un miracle! Réaliser un tel film, au beau milieu des années 80, avec tous les moyens d'une superproduction, sans jamais sombrer dans la facilité, le kitsch ou le tape-à-l'oeil, était une gageure. Et c'est pourtant une réussite totale! Vingt-huit ans après «Le château de l'araignée», qui adaptait brillamment «Macbeth», Kurosawa réussit haut la main une autre transposition shakespearienne très libre, celle de «King Lear», en s'inspirant par ailleurs de la vieille légende japonaise des trois flèches et en assumant une nouvelle fois les conventions du théâtre Nô. Le réalisateur a préalablement peint tous les plans de son film; et «Ran» est de fait, de sa première seconde à sa dernière, un pur chef-d'oeuvre pictural. Méditation désespérée sur le pouvoir, la guerre et la violence, il s'agit par ailleurs d'une des plus puissantes dénonciation de la folie meurtrière des hommes, mais aussi d'un des films les plus désenchantés du maître japonais. Plusieurs scènes sont à cet égard exemplatives. Par exemple, la scène centrale de la prise sanglante du château où Hidetora a trouvé refuge, seulement accompagnée de la musique remarquable, sobre et discrète de Takemitsu, et qui est ici étrangement contemplative, ou encore la scène finale où Tsurumaru, au son d'une flûte mélancolique, laisse tomber une image du Bouddha, stigmatisant l'impuissance définitive de celui-ci. Dans son ensemble, «Ran» est une contemplation, étrangement apaisée et distanciée, de la fureur des hommes. Kurosawa lui-même disait: «une série d'événements humains vus du ciel»! Et on ressort à la fois émerveillé et ébranlé de ce spectacle. Un chef-d'oeuvre absolu!
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2008
    Welles, cinéaste shakespearien par filiation, reconnaît n’admettre qu’Akira Kurosawa pour toucher à son maître dramaturge. «Ran» (Japon, 1985) atteint les sommets de la longue relation Kurosawa-Shakespeare. Comme chez Shakespeare où l’homme est replacé dans les flux que mène à son grès la volonté du Destin, chez Kurosawa, l’être humain, qu’il soit grand seigneur ou bouffon du roi, est positionné dans le cadre de la Nature, remis en contexte de son foyer originel pour mieux l’y confronter à sa propre corruption. Suivant le canevas du «Roi Leare», «Ran» y additionne une virtuose plastique dans laquelle le cinéaste atteint la plénitude esthétique. Les errements d’un grand seigneur âgé offre à Tatsuya Nakadai un de ses plus grands, puisque plus dignes, rôles en la personne d’Hidetora, Leare japonais. La grandeur épique de l’œuvre, soutenue par une longue durée, des costumes et des décors d’une fastueuse somptuosité, érige le film au rang du sublime, non pas un sublime abscons que l’usage a érodé, mais un nouveau sublime nourri des apports esthétiques picturaux traditionnels rendus singuliers par une modernisation au travers d’un vocabulaire basé, essentiellement nippon, sur la notion de vide et de plein. Entre feu et expression du visage, monts et corps de cavaliers, gestes amples et murs de pierre immuable, l’homme en action se heurte à l’infini naturel de la Terre. La lutte des fils pour le royaume, agrémentée de milles soldats, paraît ridicule sur les plaines des verdures. Au final, le champ de batailles, originellement olivâtres, est recouvert du rouge du sang des hommes. Avaient précédés au massacre final, des nuits d’un noir mortuaire, des attentes dans la brume, à la lueur d’un rouge prophétique. Au final, le corps d’un seigneur, réduit à celui d’un homme lambda, se meurt sur le sol et jouit enfin de quitter la petite vulgarité des humains pour rejoindre la belle éternité que lui promet, depuis le début du film, les amples paysages de la Nature.
    Tedy
    Tedy

    246 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2008
    Les films de Kurosawa ne sont généralement pas très dynamiques et d'un rythme lent. Mais "Ran" bat tous les records de lenteur, même les rares scènes d'action ne parviennent pas accrocher un spectateur déjà endormi par des scènes de dialogues interminables.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Ici, le grand maitre Kurosawa nous plonge, à travers une belle fresque épique, au cœur d’un Japon médiévale en proie à une guerre fratricide. Nous y découvrons en effet une vaste histoire de famille, indirectement inspirée de la pièce de Shakespeare Le roi Lear, pour laquelle le réalisateur a eu recours à une mise en scène intense, à des acteurs convaincants (évitez la version française!), à de superbes décors mais surtout à des scènes de batailles d’une démesure encore rarement vue à l’écran. Le tout n’est bien sûr qu’un prétexte sur les folies auxquels peut pousser l’ivresse du pouvoir. On peut aisément considérer ce chef d'œuvre comme le plus homériqu des chambaras de l'histoire du cinéma japonais!
    Peichan2
    Peichan2

    60 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2008
    Oula là quelle longueur 1h20 (x2 puisque 1h20 où j'ai dormi) Le film est long et nul. Pas d'effets spéciaux, des dialogues où ils parlent à 2 à l'heure, non franchement si vous aimez les films d'actions fuyez ce film !!!
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