Mon compte
    Ran
    Note moyenne
    4,0
    3824 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ran ?

    118 critiques spectateurs

    5
    39 critiques
    4
    39 critiques
    3
    19 critiques
    2
    9 critiques
    1
    7 critiques
    0
    5 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2021
    Ran est une relecture de second ordre de l'histoire de Lear de Shakespeare de sorte que les défauts de l'intrigue sont plus faciles à expliquer en se référant au Roi Lear. Voici quelques-unes des différences importantes. L'intrigue secondaire est abandonnée Goneril et Régane sont transformées en hommes efféminés, une belle-fille blessée et vengeresse est introduite le personnage de Lear est un chef de guerre plutôt qu'un roi et la scène de la folie de Lear est réduite à l'insignifiance. Les fils tentent de tuer le vieil Hidetora en faisant tirer sur lui par quelques milliers d'hommes alors qu'il est assis dans un château et le personnage supplémentaire de Tsurumaru un garçon qui a été rendu aveugle par Hidetora à un moment donné de sa carrière meurtrière est introduit. Contrairement à Lear Ran ne nous donne pas le sentiment de l'insignifiance de l'homme dans la nature. Les plans de paysages ne nous donnent pas l'impression que l'homme en général est impuissant car il ne s'agit pas de géants que la nature pourrait écraser mais seulement d'un meurtrier d'une femme blessée et de plusieurs mauviettes. Alors que reste-t-il de Lear seulement ceci les gens dans le monde sont mauvais. Si tu leur fais du mal ils te feront du mal dès qu'ils le pourront. Tu dois être bon même si tu souffres comme le garçon aveugle parce que la bonté et la souffrance sont le seul moyen d'éviter les querelles familiales et de rendre le monde meilleur. Tout cela est très édifiant mais aussi très banal...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    On m'a dit: "vas le voir, c'est génial. C'est un vrai film d'auteur, blabla". Bon, je me suis donc laissée convaincre. Aïe, 2h40 de perdu. Si encore, le film avait eu 1h10 en moins... Mais là je n'accroche vraiment pas. Mais pas du tout. J'aurais mis 1 étoile pour les magnifiques paysages mais au vu des critiques, non, non et encore non. Quand je pense que l'on a qualifié Lucas de copieur pour son épisode IV, là comme par hasard, personne ne trouve rien à redire que Kurosawa ait pompé sur le Roi Lear du célèbre écrivain élisabéthain en modifiant le sexe des 3 enfants, car bien entendu les femmes n'ont pas leur place dans la société japoniaise, ni d'ailleurs dans celle de ce soi-disant réalisateur "génial". En plus de s'endormir tant le film est long, ennuyeux, re-long, vraiment soporifique, la mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Les acteurs surjouent pour bien montrer au spectateur imbécile que je suis quels sentiments traversent leur personnages, etc...
    Alors, après avoir quand même donné sa chance 3 fois, vu 3 films nullissismes du même auteur, je suis définitivement fâchée avec ce genre de fresque, paraît-il "chef d'oeuvre", qui n'ont de bien que le nom du réalisateur car monument du cinéma japonais, donc intouchable et incriticable.
    A éviter à tout prix, allez voir plutôt Tout-en-toc, pardon Titanic, au moins, là vous savez à quoi vous attendre dans le genre de navet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2007
    Gigantesque fresque qui démontre encore le sens de l'histoire de Kurosawa. Il montre encore une fois que ce sont les Hommes qui décident de leur histoire et que chacunes de leurs décisions a une répercussion sur leur avenir. L'écroulement de la maison des Ichimonji démontre aussi que dans une société féodale ultra-hiérarchisée comme celle du Japon du XV ème siècle montre que seule la présence d'un chef tenant ses terres avec une main de ferre permet d'assurer la cohésion du groupe. En choisissant de séparer ses terres entre ses fils le maître choisit il fractionne le pouvoir qui a toujours vocation à se regrouper et déclenche une véritable guerre familiale. Il tombe peu à peu dans la folie en perdant son humanité et donc sa raison. Les plans de Kurosawa sont superbes, le vieux maître majestueu au début se tranformant rapidement en fantôme est interprété de façon magistrale par Nakadai, plusieurs scènes d'anthologies notamment celle du siège du château du vieux maître. La présence de l'aveugle au bord de la falaise à la fin de l'oeuvre est la métaphore de l'Homme par rapport à son histoire. Kurosawa montre ainsi que le pouvoir est une caractéristique proprement humaine puisque sa quête régule son histoire même s'il doit faire abnegation de ses liens familiaux. Il montre que l'histoire n'est pas le lieu de la réalisation de la morale au plan individuel car elle nous offre un spectacle tragique. Alors elle serait une opposition entre la finalité d'un but rationnel et sa réalisation. Kurosawa montre que l'Homme agit aussi par passion ce qui empêche empiriquement l'Histoire de conduire les Hommes à la moralité et à l'ordre de façon organisée et rationnelle. Il y aurait alors une inéquation entre le but rationnel de l'Homme et sa réalisation historique qui conduirait à considérer l'histoire comme absurde et non naturelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 décembre 2011
    Immense fresque, Ran ne souffre finalement que d'un seul défaut, ses quelques longueurs. Autrement, les décors sont majestueux, le scénario épique et dramatique. Une véritable pièce de théâtre au cinéma, aux mêmes ressorts dramatiques, jouée comme telle par un excellent casting.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Une trés jolie fresque de Kurosawa.Et des références au Bouddhisme et au folklore local.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2008
    C'est l'adaptation japonaise du roi Lear de Shakespeare.Très belle photo, notamment la scène de bataille où les oriflammes claquent en plein vent,magnifique. Devoir choisir entre ses fils...les intrigues de palais, la vengeance, l'ambition. J'aime tellement Kurosawa que je recommande également Dersou Ouzala, kagemusha, Rêves,les 7 samouraïs, Barberousse et Rashômon. Tous excellents.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Démarquage du Roi Lear de Shakespeare dans le Japon du XVIe siècle, Ran est une épopée énorme contant les malheurs et la déchéance jusqu’à l’anéantissement total d’une famille marquée par le sang et la mort… La scène inaugurale, dans la plus pure tradition du théâtre nô ouvre superbement le film par la confrontation du vieux roi Hidetora et de ses fils. Elle est suivie d’une scène de bataille terrible et d’autant plus oppressante qu’on n’en perçoit aucun bruit et qu’elle est seulement accompagnée d’un fond musical qui se révèle un tragique contrepoint. Des scènes de famille d’une force inouïe se succèdent où sont passés en revue tous les pires sentiments de l’humanité. Les portraits parallèles des deux brus du vieux roi sont d’une justesse psychologique saisissante, opposant Dame Kaede, sorte de Lady Macbeth implacable et cruelle dans son désir de vengeance, et Dame Sué, qui a trouvé sa voie dans le bouddhisme. Œuvre noire, œuvre de fin de carrière et de vie, Ran affiche un pessimisme foncier qui trouve son point culminant dans la diatribe finale du bouffon Kyoami à l’encontre des dieux… La réalisation est d’une virtuosité continuelle avec une recherche incessante sur chaque plan, chaque cadrage, les couleurs, les sons, les bruits… Jamais peut-être la guerre n’avait été filmée de cette façon réaliste et implacable, belle comme la mort (les armées d’arquebusiers qui déciment les troupes du seigneur arrogant et sûr de sa force). Le miracle est la façon dont Kurosawa rend compte de la grandeur shakespearienne et de son contenu tout en inscrivant ce film dans son discours personnel et même intime (voir notamment les dialogues entre le roi et son bouffon). La fin touche au sublime alors même que le dénouement de cette terrible histoire est suggéré et non montré, la représentation imaginaire atteignant des sommets bien plus élevés que celle de la réalité.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2016
    Avec "Ran", Akira Kurosawa signe son œuvre la plus ambitieuse, fruit d'un travail de plusieurs années dans le seul et unique but de s'approcher de la perfection. Et d'ailleurs le film n'est jamais vraiment loin de la perfection. Adaptation libre du "Roi Lear" de Shakespeare, auteur largement apprécié par le cinéaste ("Le Château de l'araignée" est une adaptation de "Macbeth", "Les Salauds dorment en paix" une variation de "Hamlet"), "Ran" est une œuvre brute nous plongeant dans le chaos d'un Japon féodal dévoré par l'ambition, la conspiration et la violence. Il suffit qu'un seigneur décide de déléguer son pouvoir à un de ses fils pour que la guerre éclate, rappelant avec cynisme combien l'homme (et la femme d'ailleurs car elle a le rôle le plus fourbe) est toujours très doué pour rompre le fragile équilibre de la paix. Il y a donc beaucoup de fourberie dans "Ran" et surtout beaucoup de violence, très graphique. La scène de bataille centrale, avec ses cadavres entassés dans des postures crispées de douleurs, ses flèches qui fusent dans tous les sens et ses flammes dévorant le château, est la plus marquante, véritable déluge d'horreurs montrant la guerre dans sa plus grande atrocité. Visuellement, "Ran" est d'ailleurs l'un des plus beaux films de son réalisateur avec une utilisation de la couleur qui tient à la fois de l'astuce narrative (elle permet de savoir dans quel camp sont les soldats) que de la pure mise en scène. Que ce soit le blanc, le jaune, le rouge ou le bleu, chaque couleur est mise en valeur par une mise en scène toujours aussi magnifique, faites de longs plans soigneusement composés, donnant la part belle au jeu des acteurs. Tous sont d'ailleurs excellents, Tatsuya Nakadai dominant l'ensemble en seigneur sombrant dans la folie face à toute cette violence qu'il a engendré. Si l'on pourrait d'ailleurs reprocher quelque chose à "Ran", c'est ses longueurs quand il s'attarde sur le seigneur devenu fou dans sa deuxième partie. Bien que nécessaires, ces scènes viennent plomber un peu le rythme narratif du film mais lui apportent malgré tout une profondeur et une beauté qui ne seraient pas là sans elles. En soi, c'est donc une pure réussite, une grande fresque qui mérite amplement les années de travail que Kurosawa a passé dessus et qui rappelle combien le cinéaste jouait dans la cour des grands et combien aujourd'hui toute la puissance de sa mise en scène tend à devenir intemporelle.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Transposer la noirceur sans rémission de la tragédie shakespearienne dans l’horreur et l’absurdité des intrigues et guerres féodales était une idée qui fonctionne parfaitement. Le film passe sans encombre de la scène resserrée de la tragédie aux grands mouvements des batailles. Rien de plus cinégéniques que le cérémonial japonais et Kurosawa a un sens chorégraphique de la foule comparable à celle d’un Esenstein. « Ran » est splendide.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2010
    Un film difficile d'accès pour le commun des mortels, Akira Kurosawa dresse le portrait d'une famille qui se déchire. Ran qui veut dire le chaos est une adaptation du "Roi Lear" de Shakespeare. Tout comme Shakespeare en littérature, Kurosawa est parfois pompeux et ennuyeux. On ne peut, par contre, dénier la beauté des images absolument magnifiques et colorées. J'ai eu du mal à rentrer dedans mais ce long métrage est tout de même une oeuvre d'art, un superbe panorama de la nature japonnaise. C'est à voir
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    9 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Kurosawa s'impose en maître du Japon à travers Ran. Une fresque majestueuse où les échos dramatiques et amoureux ne cessent de s'échanger aux rythmes des coups de sabres.
    Peichan2
    Peichan2

    61 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2008
    Oula là quelle longueur 1h20 (x2 puisque 1h20 où j'ai dormi) Le film est long et nul. Pas d'effets spéciaux, des dialogues où ils parlent à 2 à l'heure, non franchement si vous aimez les films d'actions fuyez ce film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2013
    j'hésite entre celui là et les sept samourais du même réalisateur pour crier au chef d'oeuvre , le personnage du père est particulièrement marquant , à voir et à revoir
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2021
    "Ran" signifie en chaos en japonais... et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette intrigue de succession violente dans le Japon féodal, porte très bien son nom ! On s'intéresse ici à Hidetora, puissant seigneur qui se voit vieillir, et décide de confier son pouvoir à son fils aîné, et ses deux frères. Une manœuvre destinée à garantir la paix, mais qui mettra en réalité son domaine à feu et à sang... Akira Kurosawa se base sur William Shakespeare (en l'occurrence, "King Lear") pour étoffer son histoire. La force de ses deux compteurs est qu'ils sont parvenus chacun à nous livrer des récits universels et intemporels. Combinés, même à quelques siècle d'écarts, cela aboutit ici à une trame riche et puissante. "Ran" aborde ainsi les thèmes du pouvoir, de la famille, et de l'héritage patrimoniale... mais surtout de l'héritage de la haine. Vieil homme perdant de sa superbe, Hidetora affrontera les conséquences d'un passé très violent, ayant construit son royaume sur l'agressivité et la cruauté. Il est campé par un excellent Tatsuya Nakadai, hagard et au bord de la folie. Tandis que ses fils feront des choix souvent peu heureux, et que l'occasionnelle loyauté des personnages secondaires sera rarement récompensée. "Ran" est donc un film sombre et complexe sur ses thématiques. Mais Kurosawa n'est pas seulement scénariste, et nous rappelle sa grande maîtrise de la réalisation. On retrouve ses compositions symétriques, regorgeant de plans en apparence simples mais parfaitement découpés. De nombreuses scènes focalisées sur un groupe de personnages, avec un montage qui alterne entre plusieurs plans statiques, soigneusement choisis pour évoquer les oppositions de personnages. Le réalisateur s'amuse de plus avec les couleurs. Il fait contraster les plaines ou ruines grisâtres, et les étendues verdoyantes, avec des vêtements très vifs (rouge, bleu, jaune, blanc). Ceci, couplé à un nombre impressionnant de figurants, et des costumes magnifiques, fait ressortir les mouvements des armées... et les ambitions de leurs dirigeants. En résulte quelques scènes superbes, dont cette hallucinante séquence d'assaut au milieu du film. Elle parvient à évoquer à la fois la violence très graphique des combats grâce une imagerie cauchemardesque, et leur absurdité en rendant les belligérants presque abstrait, les réduisant à des figures. "Ran" prouve donc que même en fin de carrière Akira Kurosawa restait un grand !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Guerres fratricides, guerres des clans, combats sans merci. Force incroyable des images et intensité de la musique qui remplace la dureté des combats.
    Kurosawa filme avec acuité la profondeur dans l’immobilité. Les sentiments qui se taisent tellement ils obstruent l’esprit.
    Des moments théâtraux également intenses au milieu des batailles d’une grande ampleur.
    Le « seigneur des anneaux » est aussi un descendant de ce film
    Superbe. Et d’un lyrisme splendide.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top