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    Ran
    Note moyenne
    4,0
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    118 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Hé bien il ne se passe pas grand-chose de palpitant. Le suspense ne prend pas, et surtout pas dans les batailles. Les trahisons se succèdent mais le drame se déroule sans rebondissements.
    Trois heures de belles images qui sont toujours les mêmes, c'est long.
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    Un vieux fou et ses trois fils qui s'entretuent pendant 2h30, tout ça pour dire que la guerre est inutile...
    Kill-Django
    Kill-Django

    42 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Je viens tout juste de le finir, et je vous le dit, RAN est un chef-d'oeuvre ! Malgré quelques longueurs et dialogues qui aurai pu être supprimé, la beautée des paysages, et des spoiler: ( trop peu malheureusement )
    combats sont magnifique. En regardant ce film on peut ce dire "mais pourquoi je l'ai acheté !", mas quand on voit certaines scènes, on comprend très bien pourquoi. RAN est culte, grandiose, démesuré même, et fait partis des films qu'il faut voir. Mais attention, on peut ne pas aimer ce film. Personnellement je suis presque totalement sous son charme.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2013
    Adaptation japonaise du roi Lear de Shakespeare. Une grande et belle fresque avec des compositions d'images magnifiques et des personnages haut en couleur. Malheureusement quelques défauts de rythme et quelques longueurs rendent le film un peu lourd. A ne pas rater si possible.
    teofoot29
    teofoot29

    86 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2010
    Une tragédie épique mené par le maître incontesté du cinéma japonais, Kurosawa. Le résultat est sensationnel : des scènes de batailles époustouflantes, des images d'une symétrie incroyable, une performance d'acteur honorable, tout cela se joue sur fond de drame à la Shakespeare d'une intensité remarquable. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mai 2012
    Akira Kurosawa nous montre ici, un de ses meilleurs films ainsi qu'un des meilleurs films japonais. Les costumes sont vraiment beau, très diversifiés. Les batailles épiques nous plongent dans l'incompréhension d'un père envers ses trois fils. N'étant pas trop fan de ce genre de film, faut dire que là j'ai bien aimé: mais il y a quand même une petite baisse de rythme vers le milieu vite rattrapée par divers écenements.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2010
    Kurosawa réussit un éblouissant coup de maître sur cet impressionnant film à gros budget, on en oublierait presque le livre "King Lear" l'ayant inspiré tant l'univers retranscris est impitoyable. Constitué d'inoubliables et de superbes prestations d'acteurs, notamment celle de Tatsuya Nakadai, effrayant et terriblement émouvant dans le rôle du roi Hidetora Ichimonji. La violence des spectaculaires batailles ponctuées par la terrifiante musique de Toru Takemitsu est ici montrée extrêmement crue et risque d'en choquer plus d'un. Bien heureusement, ce film n'est pas que batailles sanguinolentes mais aussi poésie et voyage onirique légèrement teinté d'humour faisant rire jaune. Kurosawa et son perfectionnisme nous ont offert un réel exploit cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Ran est librement adapté d’une tragédie de William Shakespeare, Le Roi Lear écrit en 1606. L’oeuvre de Kurosawa, fresque semi-historique, relate la passation de royaume du daimyo Hidetora Ichimonji (Tatsuya Nakadai), équivalent du gouverneur, à ses trois fils Taro, Jiro et Saburo. Taro, l’aîné, et Jiro accepte sans discuter l’héritage et le partage de territoire tandis que Saburo dénonce le comportement inhumain de son père. Ce dernier prend la remarque comme une menace, déshérite Saburo et le chasse de ses terres. Une fois le pouvoir obtenu, Taro et Jiro vont trahir l’amour qu’ils avaient pour leur père qui décide de se réfugier chez Saburo, seul fils qui l’aimait pour ce qu’il était et non pour sa Ran est entré dans les classiques du film historique qui plus est du film de samouraï c’est tout d’abord parce qu’il est visuellement éblouissant. Chaque plan s’organise comme un tableau en mouvement, chaque séquence comme une pièce de théâtre. Et ce, à l’image du pré-générique où les personnages demeurent immobiles, calmes et silencieux.
    La suite ici
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Du cinéma à très grand spectacle, un drame shakespearien version nipponne. Ran ou la fin d’une dynastie ou une succession se règle dans le sang et ou le patriarche voit s’écrouler dans la violence ce qu’il a bâtit par la violence. Le film alterne entre plans fixes pour les scènes de dialogues et de plus grand mouvements pour les scènes de batailles. Entre des couleurs grises pour illustrer la ruine d’une période qui se termine et forcément beaucoup de rouge sang pour les scènes de batailles. J’ai beaucoup aimé le rôle du bouffon curieusement le plus lucide sur ce qui se passe. Un film que je voulais découvrir depuis des années et qui ne m’a pas déçu.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Japon 16ème siècle, un seigneur vieillissant décide d’organiser sa succession. Il choisit parmi ses 3 fils celui qui prendra la suite. Mais les 3 fils vont se déchirer autour de cette décision.
    Considéré comme un chef d’œuvre du cinéma mondial et le grand film de Kurosawa, l’indifférence est le sentiment qui prime chez moi après plus de 2h30 longuette, parfois pesante… mais heureusement éclairées par des fulgurances esthétiques et scénaristiques. Kurosawa, très Shakespearien ici, adapte dans l’univers des samouraïs le fameux « Roi Lear ». Et il parvient très bien à traduire en tragédie sa fresque médiévale pour en faire un vrai opéra du chaos (« Ran » en japonais). Peut-être ai-je été totalement hermétique à tous les codes de l’opéra ? Longs dialogues lyriques épuisants, sur jeu des acteurs dont en tête le vieux Hidetora et la femme vampire Kaede, scénographie très composée voire ampoulée, ouverture et fermeture de portes comme un rideau symbolisant les actes d’une pièce,… Ensuite, le scénario avait pourtant tout pour être passionnant.
    Pour moi, ce film tient ses promesses uniquement pour son esthétisme : les batailles filmées comme des ballets très colorés et hyper chorégraphiés, photographie, décors (les châteaux incendiés ont été construits au pied du Mont Fuji pour l’occasion), les costumes (même si le costume immaculé du vieux Hidetora reste blanc comme neige malgré ses errances en pleine nature sauvage !!!).
    Un projet démesuré plus beau que bon.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    "Ran" signifie "chaos" en japonais. De chaos, il en est évidemment question ici, tout comme de son corollaire, la désolation. Chaos et désolation de fin du monde (ou au moins d'un monde, à savoir le Japon féodal) où l'amour et la loyauté ne résistent pas à l'ambition, à la cruauté et à la haine, où l'hybris des hommes les mène à leur perte, sans que l'on puisse décider si leur mort est voulue des dieux ou si ces derniers la déplorent (voir la plainte finale de Kyoami et de Tango, celui-ci se faisant l'incarnation du coryphée). Le tour de force du film est néanmoins de faire sourdre de cet univers verrouillé un élan de lyrisme et de flottement au bord de l'abstraction quand Hidetora, proche de basculer dans la folie dans la seconde partie du film, erre dans une nature sauvage d'où la violence paraît tenue à l'écart. C'est évidemment un leurre, le personnage se remémorant les horreurs dont il fut lui-même coupable: personne ici ne peut faire le mal sans en payer les conséquences. Mis en scène avec la rigueur et l'assurance d'un vieux maître au sommet de son art, "Ran" est une splendeur esthétique traversée de fulgurances sidérantes (inoubliable gerbe de sang qui gicle pour signifier la mort de Kaede) doublée d'une vision au scalpel, dure mais sans complaisance, de la folie des hommes quand il est question de pouvoir : un chef-d'oeuvre impressionnant de sécheresse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Dans le Japon féodal, un seigneur âgé décide de partager le pouvoir entre ces trois fils. L'un deux essaie de le raisonner en lui expliquant qu'en prenant cette décision, les conflits naîtront mais Hidetora, le grand seigneur, le fait bannir à cause de con arrogance. Ils mourront à cause de luttes incessantes. Ran est un film de guerre époustouflant tant par la reconstitution parfaite des décors que par la splendeur de certains plans. Les trahisons qui, en l'occurence, viennent essentiellement d'une dame Kaede qui veut venger sa famille défunte sont brillantes et permettent des rebondissements inattendus. Il est impossible de ne pas entrer dans la poésie de ce film. Le patriarche qui avait confiance en ses enfants sera finalement humilié et terminera dans la plus sombre folie avant de mourir de chagrin en voyant le seul honnête de ces fils assassiner dans ses bras. Ran fait partie de ces films qui mélangent tous les genres de conflits humains possibles et imaginables. Ainsi, l'action est partagée entre le combat politique, éthique, guerrier, passionnel, familial et plus fondamentalement des rapports entre hommes devant des enjeux qui les dépassent. Il ne fait aucun doute que ce film est l'aboutissement de son oeuvre car il ne reviendra plus sur ces films semi-historique qui ont fait sa renommée et ont prouvé son incroyable talent aux yeux u monde entier. Jamais Kurosawa n'avait autant opposé la contemplation de la nature à la folie destructrice de l'homme. Le propos du cinéaste, en parallèle avec son talent de metteur en scène, atteint son apogée dans la vision finale de l'homme aveugle et perdu que les dieux ont abandonné et que rien de matériel ne peut sauver. Un pessimisme allié à un sens de la dramaturgie exemplaire.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Je ne sais trop ce qu’il faut retenir de cet embrasement cinématographique qui 30 ans plus tard flotte à nouveau comme l’étendard d’un cinéma renaissant. L’émotion qui s’empare de scènes flamboyantes, même dans l’intime et la pénombre, la maestria des séquences belliqueuses (sans bruit, c’est remarquable) et cette peinture féminine que Kurosawa morcèle avec une acuité inédite. Nos historiens du cinéma ne se sont pas encore penchés sur ce volet très particulier au réalisateur japonais. Il faut apprécier la manière dont il conduit sa lady Macbeth dans « Le château de l’araignée » à Dame Kaede qui pour «Ran » va mûrir tranquillement sa vengeance à l’égard du clan Ichimonji. Shakespeare l’a bien aidé, mais sa perception du mal et de la cruauté prend une tournure encore plus maléfique sous l’influence de sa caméra. Le regard à l’image de l’œuvre est sombre, pessimiste, mais Kurosawa y grave une beauté secrète et elle aussi très profonde. Comme indestructible, contrairement au monde qu’il vient de nous présenter. Avis bonus Certains chapitres figurent dans d’autres versions des films de Kurosawa, mais la somme est gigantesque et la plupart des éclairages fort intéressants. En prime un long et passionnant documentaire sur le réalisateur de la part de Chris Marker.
    Pour en savoir plus
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2022
    En 1985, Akira Kurosawa transpose l’intrigue de la pièce de théâtre « Le Roi Lear » de William Shakespeare dans un Japon du XVIème siècle. Le scénario est finalement simple avec trois fils qui s’entredéchirent pour la succession de la dynastie des Ichimonji, le tout sur fond de rancœur et de vengeance. Alors quoi en penser ? Il faut déjà rappeler que disposant d’un budget de 12 millions de dollars (soit le plus élevé du cinéma nippon jusqu’alors), les scènes de batailles qui rassemblent de nombreux figurants avec une reconstitution des costumes d’époque remarquable, demeurent tout de même bien fades. Par ailleurs, l’emploi excessif de plans larges avec une grande profondeur de champ finit par éloigner le spectateur comme si le réalisateur recherchait uniquement la mise en scène théâtrale de son œuvre. Bref, il est difficile d’être transporté par ce film.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    C'est au cœur du Japon du XVIème siècle que nous immerge Akira Kurosawa, s'inspirant du Roi Lear de Shakespeare pour conter cette histoire où un seigneur tout-puissant va préparer et gérer sa succession avec ses trois fils qui devront se partager ses terres et pouvoirs.

    Akira Kurosawa va mettre du temps pour préparer et mettre en scène Ran, l'une de ses dernières œuvres plus de 40 ans après ses débuts. Comme avec Le Château de l'Araignée, il adapte le dramaturge anglais et on retrouve à nouveau les thèmes de la folie destructrice humaine, de la soif du pouvoir, des complots et divisions pour y accéder et dans l'ensemble la noirceur et l'idiotie de la nature humaine, prêt à détruire tout un héritage. Peu à peu il met en avant la façon dont cette dynastie familiale va tomber dans la violence, le chaos ou encore la guerre et faire ressortir toute la dramaturgie de son récit.

    La qualité et justesse d'écriture se ressentent à tous les niveaux, tant dans les thématiques, dont il arrive à en faire ressortir la pertinence et l'intelligence, que dans les personnages et l'avancement de l'histoire. La déchéance prend de plus en plus d'ampleur, le tout sur un passionnant contexte historique. Comme dans sa précédente oeuvre Kagemusha, l'ombre du guerrier, Ran brille par sa mise en scène grandiose et Kurosawa associe des réflexions sur l'homme et sa condition avec une gigantesque fresque guerrière où son inventivité, notamment visuelle, se ressent à chaque seconde, imprégné par une atmosphère désespérée, presque apocalyptique mais terriblement fascinante et majestueuse.

    L'autre force du film vient de son esthétisme et la beauté des tableaux, souvent marquants, qu'il dépeint, bien sublimée par une magnifique photographie et une reconstitution magistrale (décors, costumes etc). Les chorégraphies sont superbes, notamment les mouvements des soldats et il les orchestre avec grand talent, sachant bien alterner entre les différents tons. Il joue aussi avec divers effets (les couleurs, la fumée etc), sachant ne pas trop en faire et toujours rester dans le ton et l'ambiance du film. Devant la caméra, les acteurs sont impeccables, sachant se fondre dans l'atmosphère du film et participer à l'immersion, totale, du spectateur.

    Une oeuvre majestueuse, tant sur le fond que la forme où Akira Kurosawa démontre, à nouveau, tous ses talents, ici pour capter la dramaturgie et la noirceur de son propos mais aussi la beauté du contexte et les particularités des combats.
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