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    Soy Cuba
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Appartenant à la gènèration des pionniers du cinèma soviètique, Mikhail Kalatozov signa en 1957 son chef d'oeuvre "Quand passent les cigognes" et y rèvèla une grande comèdienne, Tatiana Samoilova! Point de cigognes ici, "Yo soy Cuba" est une symphonie visuelle à couper le souffle, un film splendide aux images soignèes qui a longtemps fait les dèlices des cinè-clubs! Chaque plan est une merveille et continue à faire rêver le spectateur après presque un demi-siècle! Ecrit par le cèlèbre poète Evtouchenko, la virtuositè de la mise en scène (certains plans sèquences camèra à l’èpaule sont très impressionnants), la beautè des images, des èclairages, des dècors sont poussèes avec un souci de la perfection à l'extrême qui force l'admiration! Avec son noir et blanc ètudiè qui ensorcelle avec fascination la chaleur et la luminositè d'un Cuba fantasmè, "Yo soy Cuba" peut-être considèrè à juste titre comme un essentiel du 7ème art avec une camèra qui fait preuve ici d'une libertè èpoustouflante qui en laissera plus d’un abasourdi...
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Avec "Soy Cuba", le réalisateur de "Quand passent les cigognes" avait fait en quelque sorte son "Que Viva Mexico" sauf que si la puissance du film d'Eisenstein venait en grande partie de son montage, là elle vient des mouvements de caméra longs et souples jouant systématiquement sur l'objectif grand angle. Composé de quatre histoires, les trois premières sont des dénonciations cinglantes du régime dictatorial de Batista, régime léchant les bottes de l'impérialisme américain, aspect véridique largement montré dans ce film, à travers les thèmes de la prostitution, de la pauvreté et de la répression. La quatrième et dernière histoire tourne autour de l'espoir castriste, socialisme oblige bien qu'en 1964 on savait déjà pertinemment que la Révolution a été juste une "putain" qui a permis à Castro d'imposer sa propre tyrannie. L'ensemble est loin de manquer de poésie surtout quand une voix-off représentant Cuba se fait entendre et certaines images sont de véritables coups de poing pour le spectateur. Une oeuvre forte et visuellement splendide.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Alors j'aurai pu être plus généreux encore tant le film possède une mise en scène d'une qualité exceptionnelle, tant le film parle, vit, mais par moment mon intérêt pour le film a baissé (avant de repartir, le problème n'est pas là). Un des soucis du film serait peut-être que les meilleurs scènes sont celles avec la voix off narrant les "je suis cuba" c'est véritablement magnifique, le tout avec ces longs plans séquences d'une beauté incomparable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2010
    une oeuvre d'une inspiration et d'une puissance telle que - si le film n'avait été rélegué auxoubliettes pendant plus de trente ans - il aurait pu renouveler de fond en comble l'art cinématographique lui-même !
    Un film d'une hallucinante liberté, d'une folle audace technique. Une oeuvre magique qui tutoie les sommets. Ceux ou trônent l'Aurore, Potemkne, le Dictateur, la Nuit du Chasseur...le grand chef-d'oeuvre méconnu de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2010
    Bien plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est un véritable diamant cinématographique aux majestueux plans-séquences qui génèrent des sentiments très forts sur le spectateur... D'une virtuosité éblouissante, Soy Cuba vous transporte dans un trip dont on on ne voudrait plus en sortir tellement le film vous attrape plan par plan, scène après scène sans jamais vous lâcher... C'est très intense, c'est magique, c'est déchirant... Ce film fascine tant par son résultat visuel et émotionnel que par sa fabrication cinématographique... Un film dont on en ressort différent, avec l'impression d'avoir déniché un véritable trésor... Regardez-le, vous ne l'oublierez plus jamais. Soy Cuba, un puissant chef-d'oeuvre universel, intemporel et éternel...
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Réalisé à la base comme une commande du gouvernement russe et celui de Cuba, ce film s'affirme plus, parfois, comme un film film militant pro-révolutionnaire que pro-castriste. Au-delà de sa perfection technique, avec quelques plans d'une beauté inégalée ou encore des mouvements de caméra invraisemblables pour l'époque (même si on voit quelques artifices), Soy Cuba est une errance dans ce pays en proie aux changements, exploitée par des américains et des riches cubains sans scrupules ou encore par des révolutionnaires bercés par les douces illusions scandées par leur chef charismatique. Parfois patriotique, parfois critique, le film est peu objectif sur le gouvernement cubain pré-révolutionnaire et parfois, glorifie l'acte héroïque un peu trop ostensiblement. Texte magnifique, image à son firmament, acteur pas toujours convaincants mais une vraie leçon de cinéma, beau et tragique, enflammé et fiévreux. Indispensable à tout cinéphile digne de ce nom. D'autres critiques sur
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Une perle, une pure merveille ce film. Des effets vraiment incroyables, ça nous tourne la tête autant qu'aux acteurs, la manière de filmer, les images, tout est magnifique. Les 4 histoires montrent plusieurs facettes de Cuba, on comprend mieux ce qu'il s'y passe (ou s'y passait ?). Autant le film montre les côtés sombres du pays, autant je l'ai vu comme une hymne à la vie, à l'espoir. Magnifique.
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Super.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2009
    Le temps de l'ouverture Khroutchev, Mikhail Kalatozov eut le temps de
    réaliser 3 films qui marqueront l'histoire du cinéma. Si "Quand passent les
    cigognes" marque le début de l'ouverture du bloc soviétique sous
    Kroutchchev avec un palmarès mondiale impressionnant qui sera la vitrine du
    savoir faire cinématographique russe. "Soy Cuba" va marquer la fin de ce
    petit vent de liberté. Tourné de 1960 à 1964, le film faisait partie d'une
    commande de 3 films soviétiques pour valorisé la révolution castriste à
    Cuba. Si on a oublié les 2 autres films réalisés avec l'esprit de
    propagande staliniste, "Soy Cuba" va être une nouvelle révolution visuelle.
    A tel point qui le cinéaste en oubli presque son sujet et va parfois à
    l'encontre des intentions initiales de la commande. Ainsi le premier
    tableau du film où l'univers festif des clubs de La Havane est loin d'être
    aussi sordide que le scénario l'aurait voulut. Trop en avance sur son
    temps, le film ne fut presque jamais projeté et termina rapidement sur une
    étagère derrière le rideau de fer. Il faudra attendre 1992 pour que le film
    soit redécouvert durant le festival de Telluride à l'occasion d'une rétrospective du cinéaste.
    On y découvre alors un film magistral, filmé au grand angle avec des plans
    séquences a couper le souffle. Et beaucoup diront que si le film avait eu
    sa carrière initiale, l'histoire du cinéma n'aurait pas été la même.
    A noter pour l'anecdote la présence de Jean Bouise dans le film dans un de
    ses premiers rôle alors qu'il était en vacances à Cuba.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 janvier 2008
    Les régimes Communistes ont toujours manifesté un grand talent pour la diffusion de films de propagandes. C'est ainsi qu'en 1964, Mikhaïl Kalatozov, fidèle à la bureaucratie Moscovite est venu jusqu'à Cuba vanter les mérites de la révolution Castriste. Les différents ministères sont derrière (cf le générique) et les gigantesques moyens déployés s'en ressentent... "Soy Cuba" a le mérite de ne pas sombrer tout de suite dans la passion exacerbée et s'en tient, durant les deux tiers du film à une description de la situation économique et sociale de l'île lorsqu'elle était aux ordres du colonel Batista. Là, curieusement, le fond de l'oeuvre trouve tout son sens : la réalité historique est respectée (il ne s'agit pas d'une vision manichéenne, seulement d'un portrait critique d'un système fascisant et corrompu. Pour m'être suffisamment documenté sur les faits, je pense pouvoir objectivement affirmer que la vérité occupe ici une place importante) malgré quelques dérives romanesques et héroïques pas toujours bienvenues. Les personnages sont finement brossés, le rythme est parfaitement maîtrisé, on se sent régulièrement planer... Et puis, tout s'envole ! La caméra de Kalatozov, à force de persister constamment dans le même type de plans, devient très vite répétitive, agaçante... Ces angles décadrés et cette mobilité hystérique fatiguent... De plus, certain de nous avoir convaincu lors de sa première partie (vrai), le cinéaste croit pouvoir, un peu bêtement, nous embarquer aveuglement du côté de ses opinions politiques. Etant donné que l'on parle cinéma, on ne peut alors que regretter la lourdeur d'éléphant dont il fait preuve, la bravoure quasi-surréaliste qu'il rapporte à ses militants... Les acteurs en rajoutent trois couches, la mise en scène donne la nausée et le propos nous emmène progressivement vers l'ennui. A noter que l'on peut remarquer à cette époque l'alignement de Castro sur le Komintern, de par le nom du réalisateur et les références à Lénine, le père fondateur.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2009
    Soy Cuba est un film de propagande russe, dans la tradition des grands muets de l’ère soviétique, de Dovjenko à Eisenstein. Mais, porté par une audace visuelle rare et une approche plus sensible et poétique que la rhétorique idéologique, le film effraya ses commanditaires et fut censuré. C’est à Scorcese et Coppola, subjugués par les qualités cinématographiques de Soy Cuba, qu’on doit aujourd’hui la redécouverte de cette merveille. Soy Cuba est une œuvre formaliste, dans le sens où le travail sur la forme atteint un tel niveau de maîtrise et de beauté qu’il en devient l’élément central. Le propos devient alors secondaire, sans pour autant être inexistant. Ainsi, certains archétypes du film de propagande, bien que assez rares, sont traités avec une telle virtuosité et une telle franchise, qu’au lieu d’être exaspérants, ils en deviennent universels. A mon sens, nous ne sommes plus ici dans la rhétorique communiste, mais dans une forme d’idéal révolutionnaire utopique : la lutte contre la soumission, le diktat, au nom de la liberté (ce qui fit peur certainement aux dirigeants russes). Pour en revenir aux qualités visuelles, Soy Cuba est une œuvre éblouissante, enchaînant des plans séquences magiques parmi les plus renversants de l’histoire du cinéma, grâce à la mobilité d’une caméra en transe, et à un travail sur la perspective sidérant. Le traitement de la lumière, notamment sur les contre-jours, est hallucinant, comme peuvent en attester ces plans extraordinaires du vieillard dans son champ de cannes à sucre. Kalatozov est également un portraitiste de génie, tant les visages qu’il filme sont emplis d’une humanité d’une sincérité bouleversante. Découpée en 4 épisodes, la structure narrative est elle-aussi révolutionnaire, faisant de la Terre cubaine le personnage central du film. Un chef d’œuvre indispensable, et essentiel au cinéma (le film bouleverse tous nos repères et pose un nouveau jalon dans l’histoire de cet art), réalisé par une équipe en état de grâce.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2007
    Honteusement censuré dans le monde entier jusqu'à ce que Martin Scorsese et Francis Ford Coppola le réhabilitent dans le courant des années 1990, Soy Cuba est un film brillant, qui donne une impression époustouflante : celle d'une caméra vivante, humaine, s'infiltrant parmi les eaux et les flammes, surplombant l'île de Cuba, effleurant et déformant légèrement ses personnages, effectuant des mouvements qui mettent le spectateur la tête à l'envers... Bref, une sensation de vertige perdure une fois le film achevé. Mickail Kalatozov a donc réalisé en 1964 une véritable prouesse technique, en donnant ses lettres de noblesse à la notion de plan-séquence. Film composé de quatre épisodes introduit par un splendide générique, Soy Cuba possède une dimension quasi-documentaire car il s'agit d'une oeuvre respectant ( et même magnifiant ) ses personnages... C'est le témoignage de la pauvreté et de la richesse présente à Cuba ( comme nous le montre le premier épisode: Cuba est pleine d'hôtels et de casinos, mais aussi de gens pauvres et démunis ), de l'exploitation des petits producteurs de cannes à sucre ( deuxième épisode ) et aussi de la dictature de Fidel Castro ( troisième épisode ). Un excellent film, d'une beauté rarement égalée au cinéma. Merci à Mr Kalatozov...
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2006
    D'abord, il ne faut pas s'effrayer de la durée (2h20) de ce film mémorable puisqu'on se laisse très rapidement séduire par ces images d'une sensualité extrême. Ensuite et s'il n'y avait qu'un seul film à regarder sur l'avènement de la révolution castriste, ce serait bel et bien "Soy Cuba". La désuétude des images et le son défaillant restituent un charme tout particulier à ce long-métrage s'apparentant à un documentaire tant il est didactique et précis... Un chef d'oeuvre que l'on ne se lasse aucunement de voir et revoir...
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ah que voilà un film magnifique, des images magnifiques, des plans séquence magnifiques, une technique magnifique! Je dirais même surprenante à certains égarts. Mais tout cela pour un film presque totalement ennuyeux. Comme Yukinada, je ne suis sorti de la torpeur générée par ce film que lors de la séquence sur les étudiants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film décevant car il fait appel à trop d'histoires différentes pour que l'on puisse comprendre sa démonstration.
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