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Estonius
3 338 abonnés
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3,0
Publiée le 17 mai 2018
Ce film traine un boulet, c'est l'interprétation calamiteuse de Vince Edwards, une erreur de casting qui plombe ce film qui ne le méritait pas. En revanche, Jack Palance figure un méchant complétement halluciné, un rôle remarquablement joué. Le film est ultra violent, proche du sadisme, plein de bruit et de fureur avec des scènes de chevauchés parfois hallucinantes. La fin est fabuleuse, plus d'ailleurs par son côté visuel que par son orientation tragique. Ah, si on avait eu James Coburn à la place de Vince Edwards !
La haine des desperados fait partie de ces très mauvais westerns. Influencé par la vague du western italien, Henry Levine tourne à Almeria et cherche à imiter le style de Peckinpah, mais n'est pas le grand Sam qui veut. Les scènes d'action sont archi-bâclées et répétitives bien que la bande de hors-la-loi soit particulièrement effrayante, menée par un Jack Palance en perdition. Quant à Vince Edwards, il est très peu convaincant en bandido repenti alors que le scénario est plus que bancal et primaire. Seule la dernière scène (la seule à sauver selon moi) est intéressante. A vite oublier !
Dans la plus pure mouvance des spaghettis de l'époque, la violence réside en permanence au cœur de ce western américain de Henry Levin tourné en Espagne. Le réalisateur yankee adopte tous les ingrédients du pur style macaroni à la sauce bolognaise : un mauvais scénario, un mauvais choix d'acteurs, une intrigue mal montée, une histoire complètement gore dominée par la bestialité et la folie. On retrouve Jack Palance dans le costume d'un officier sudiste dirigeant une bande d'anciens soldats sécessionnistes, pillant, volant et brûlant tout sur son passage. Il était nettement meilleur avec le même accoutrement dans "Les collines de la terreur" avec l'excellent Charles Bronson. Dans le cas présent, son rôle frise l'hystérie et pousse la démence à son paroxysme. Quant à Vince Edwards, le fils qui se rebelle contre son père et ses deux abominables frères, il ne convainc personne dans son rôle de héros inconsistant. Si Neville Brand se montre plus incisif dans la peau du marshal courageux, il n'a pas le physique de l'emploi avec sa grosse bidoche et sa dent en moins. Certaines séquences s'enchaînent trop brusquement et donnent le sentiment d'un tournage bâclé. La fin dramatique est très surprenante et le spectateur quitte la scène avec le goût amer de l'inachevé. Dommage car il y avait matière à produire un bon western, l'idée de base étant pertinente.
Je crois que Henri Levin a en lui une certaine folie, ses films en contiennent toujours à un moment ou à un autre et elle est souvent appréciable. Ici il n'y a que cela: folie,violence, paranoïa, sadisme mais à un point qui frise le dégoût. Ce que ce réalisateur avait superbement réussi avec Glenn Ford et '' la peine du talion '' est ici raté avec Jack Palance. Ce film n'a ni queue ni tête, son scénario n'est pas du tout travaillé, les spectateurs sont pris pour des débiles. Il n'est pas étonnant d'apprendre qu'il a été fabriqué en Espagne comme un western spaghetti. En plus, son héros gentil est complètement insignifiant. Dans un western cela ne pardonne pas. Neville Brand qui qui joue le shérif fédéral a une personnalité bien plus forte; Palance lui en fait vraiment trop. Les femmes sont traitées comme sont les animaux par de mauvais maîtres et les chevaux n'arrêtent pas de tomber. Je ne vois pas ce qu'il y a à sauver dans ce western qui pour moi est plus un exutoire de metteur en scène voulant créer un style nouveau. La dramaturgie d'un père mystique et de ses trois fils maudits n'a vraiment rien de bien passionnant, la phrase'' vient voir ton grand père'' est ignoble. ''La haine des desperados'' aurait pu rester inconnue, c'est un choix discutable de Patrick Brion qui a d'ailleurs bien du mal à lui trouver personnellement des qualités, il laisse ce plaisir aux autres dont je ne fais pas partie.
Western américain tourné en Espagne La Haine des desperados singe maladroitement les westerns italiens tout en voulant user de la violence à la Peckinpah mais malheureusement cela donne un résultat très moyen. Dès le début le côté violent de ce métrage semble terni par un aspect outrancier mais ne choquant pas finalement La Haine des desperados m'a paru peu violent de plus entre un fade Vince Edwards et un Jack Palance cabotinant excessivement ce western n'a rien d'indispensable.
Un film américain qui copie le western spaghetti et qui confine bien souvent au ridicule. Incohérences à tous les étages (temps, lieux, espaces). Jack PALANCE en fait des caisses avec ses grimaces et son agonie finale à la Gunga Fin de Black Edwards. Un film donc à prendre au second degré. Le scénario tient sur un Pass Navigo. La caméra tremble et abuse des travellings avant. Les personnages féminins sont réduits à une portion congrue : fin des années 60, quelques corps dénudés... Ma seule satisfaction est le rythme assez soutenu. Pas trop de blabla et de l'action. Quelques scènes spectaculaires réalisées avec trois bouts de ficelle. Ce n’est pas très fin dans l'ensemble, mais une assez bonne série B dans l'esprit. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).