Prenez les précédents Y a-t-il un flic, exfiltrez les personnages récurrents, changez le nom du principal, et vous obtiendrez cet opus, qui n'est en fait pas le 4e film, malgré son titre français, employé uniquement pour tenter de profiter du succès des Y a-t-il un flic. Ce n'est donc pas une suite. Leslie Nielson rendosse malgré tout le rôle d'un policier gaffeur. On assiste à un recyclage de précédents sketchs, comme par exemple la tentative de visite discrète du bureau qu'on a vu dans Y a-t-il un flic pour sauver la reine, comme on retrouve une tentative d'usurpation d'identité d'un personnage via un sosie comme dans Y a-t-il un flic pour sauver le président. Il y a plus de gags stupides cette fois et le scénario part un peu dans tous les sens à la fin. Et les décors et surtout maquillages sont très visibles, ce qui montre qu'ils sont un peu ratés. Cependant, ce qui sauve le film à mes yeux - au-delà de la chirurgie esthétique d'Ophélie Winter - est qu'il a quand même un certain nombre de passages amusants, et puis, bon, il faut avouer que Leslie Nielson joue quand même bien le clown de service (ce qui constitue le principal intérêt des productions où il a joué... et je dis ça alors que je l'adore), Du coup, je ne lui mets pas la moyenne, mais je reste quand même plus gentil que la grande majorité des critiques des spectateurs.
Le président des États-Unis a été enlevé et est détenu sur la Lune. Lorsque les services secrets apprennent que celui qui le remplace est un clone, ils décident d’envoyer leur meilleur élément, à savoir l’officier Richard Dick.
Titre opportuniste et mensonger dans le seul et unique but de tromper les spectateurs, contrairement à ce que laisserait penser le titre du film, ce dernier n’a absolument rien à voir ni de près ni de loin avec la célèbre trilogie "The Naked Gun", et ce, malgré la présence de Leslie Nielsen.
Une production canado/germanique réalisée par Allan A. Goldstein, si son nom ne vous dit rien, on lui doit le dernier (et le pire !) opus de la saga des Death Wish, à savoir Le Justicier : L'Ultime combat (1994). Au final, il en résulte un pathétique film que l’on peine à cataloguer comme étant une « comédie » étant donné que l’on ne rit pas une seule fois devant cette avalanche de gags lourdingues et scatologiques. Des séquences parfois gênantes où l’on a tellement de peine pour les acteurs que l’on préfère en détourner le regard. On regrette amèrement d’y voir Leslie Nielsen se ridiculiser dans pareilles situations, lui qui nous faisait rire dans les années 80 & 90 dans les comédies des « ZAZ », descend bien bas dans notre estime.
Il n’y a absolument rien à sauver dans Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ? (2000), rien ne va, des décors en passant par les costumes, tout sonne faux, tout parait cheap et ringards, même les CGI paraissent surannés avant l’heure. Il en est de même avec le casting où l’on ne parvient pas à le comprendre. Que vient foutre notre Ophélie Winter nationale dans cette purge ? D’ailleurs, il n’est pas surprenant de la voir pousser la chansonnette, elle qui, quelques années auparavant, nous avait fait saigner des tympans avec son nauséeux "Dieu m'a donné la foi", elle se retrouve à chanter pas moins de deux titres dans le film.
Une comédie gênante et grotesque que l’on aura vite fait d’oublier (il en va de notre santé mentale).
Affligeant! j'aime pourtant une partie des films des L.Nielsen mais là....remarquez, vu la profondeur de nullité , les producteurs vont bientôt pouvoir trouver du pétrole à force de descendre bien bas...