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mx13
249 abonnés
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4,0
Publiée le 19 mai 2018
Un documentaire très intéressant, qui montre Cronenberg, dans toute sa splendeur, il est super intéressant ce mec. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Dans la dernière salve de la très sérieuse collection "Cinéma de notre Temps", André S. Labarthe nous présente "David Cronenberg - I have to make the Word be Flesh". Ce titre reprend fort logiquement une phrase déterminante du cinéaste lâchée au détour dune réponse. Nous sommes loin du style documentaire habituel car il sagit en immense partie dun entretien filmé à Toronto en 1999 entre le réalisateur canadien et son ami Serge Grünberg. Lobjectif ici est daller au-delà des banalités, de remonter aux racines de la créativité et de les comprendre. Peut-être à cause de lexigence de quelques propos, je nai pas su lapprécier. Des pans de la discussion nont pas éveillé en moi un vif intérêt. Sa mise en scène solennelle ne ma dailleurs pas plu. Cela relève certes du détail, mais je trouve par exemple peu utile de sattarder sur lintervieweur en train dacquiescer Si le résultat a quelque chose de rébarbatif (en dépit de ma grande estime pour Cronenberg), la démarche se respecte. Avec des cassettes de montage dextraits de films et quelques théories à éprouver, luvre cronenbergienne se voit décortiquée. Plus dune fois lartiste nuance la démonstration. Entre spécificité canadienne de son Cinéma et réflexions désabusées sur le manque de sens conféré actuellement aux images, David Cronenberg se livre, se définit. On saisit mieux lapproche quil a de son travail, que ce soit au travers des idées novatrices quil désire véhiculer dans ses uvres ou lorsquil aborde sa façon de tourner (symbolisée par son rejet des story-boards). Jai apprécié ses explications relatives à la phase décriture. Parmi les cinq long-métrages servant dappui visuel à lexercice se trouve lun de ceux que je nai malheureusement pas vus, à savoir "Le festin nu". Il est dailleurs conseillé davoir vu certains classiques de lauteur puisquon nous propose des scènes phares (de "La mouche" ). Les références à "Faux-semblants" sont nombreuses. Une autopsie qui requiert tous nos neurones.