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    Dodes'ka-den
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    4,1
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    32 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Considéré comme un film à part dans sa filmographie Kurosawa réalise un film assez décalé (bien que je l'imaginais plus étrange) et utilise pour la 1ère fois la couleur avec une grande maîtrise car visuellement ce film est splendide mais c'est aussi la description de la pauvreté dans un pays que bizarrement on semble à tort épargner par elle. Parfois amusant parfois triste Dodeskaden c'est des portraits de personnages variés et comportant quelques scènes fortes et comme vous je présume j'ai eu un faible pour le sympathique zinzin du train. En attendant d'avoir tout vu de ce grand cinéaste Dodeskaden est l'un des mes Kurosawa préférés. Malheureusement ce film fut un flop et j'ai une attirance et une grande curiosité pour les échecs des grands réalisateurs et avec Dodeskaden ma curiosité a été pleinement attisé.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2011
    Premier film depuis un bon bout de temps sans l'ami Mifune et surtout premier film en couleurs pour Akira Kurosawa, et là il faut totalement s'incliner car il donne l'impression de n'avoir utilisé que cela depuis toujours maniant les couleurs à la perfection et avec l'oeil véritable d'un peintre. Esthétiquement, l'oeuvre est un joyau. Narrativement, l'oeuvre est un OVNI total ce qui le rend d'autant plus intéressant car en présentant ainsi une galerie de personnages peu communs il se montre aussi habile à nous faire ressentir les sentiments de chacun d'entre eux qu'à manier la couleur. Le tout rythmé par un barje qui se prend pour un conducteur de tramway. Allez qu'on se le dise ce n'est pas un secret : Kurosawa était un géant.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2012
    Le plus beau des quatre Kurosawa que j'ai vu. Cette oeuvre est certainement la quintessence du cinéma de Kurosawa, celle où sa sensibilité est la plus poussée. Voyage sensoriel, trip poétique, DodesKaden est un oiseau rare, un film maîtrisé à la fois léger et douloureux, un sommet de poésie condensé dans le style simple (mais jamais simpliste) du cinéaste japonais. DodesKaden a cette singularité de parvenir à capter, sans aucun artifice intellectualisant, une beauté à la limite de la candeur parfois, mais dont la portée cinématographique n'a pas d'égal. Un sens aigu du symbole et de la métaphore font de DodesKaden un chef d'œuvre marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2011
    Ce premier film en couleurs d'Akira Kurosawa fut injustement mitraillé par la critique, le plongeant dans la dépression qui fut suivie d'une tentative de suicide; pourtant, en le regardant, nous ne pouvons pas le tarir d'éloges. Ce film fut un tournant décisif dans la carrière dans sa filmographie car Kurosawa conscient de l'opportunité qui s'offre à lui, il décida d'exploiter les couleurs à leur paroxysme. Ce film est un véritable feu d'artifices de couleurs, elles explosent devant nous, elles en deviennent même hypnotisantes. Le film s'ouvre sur un étrange adolescent qui contrôle un train imaginaire, ce train passant par ce bidonville où se concentrera l'action du film. Cette communauté est constituée de personnages comiques, touchants voire pathétiques, de nombreuses scènes se révèleront être des moments majestueux soit poétiques soit chargés émotionnellement. Nous ne pourrons qu'applaudir la photographie et les décors qui donnent un côté extrêmement enfantin, la musique quant à elle sert bien le film. Ce dernier se clôt brillamment par l'adolescent qui l'a ouvert: remarquable; nous pourrions par ailleurs voir en ce film une représentation de Kurosawa au travers du personnage féru de trains. Un film majeur de ce grand cinéaste japonnais où la folie semble être reine autant par sa douceur que par sa violence.
    teofoot29
    teofoot29

    86 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2010
    Après plus de deux semaines du visionnage je suis encore sous le choc, celui d'avoir connu une extase fantastique à travers cette courte excursion de Kurosawa dans les bas-fonds auprès des déclassés et des rêveurs, chacuns dans la même situation et tous si attachants et pourtant si différents. Le cinéaste Japonais nous présente un de ses plus beaux films, autant dans l'esthétique que dans la narration, en effet, pour son premier film en couleur, il ne se loupe pas ! Cette cité de bidonvilles brille de mille couleurs, un véritable arc-en-ciel tape à l'oeil (dans le bon sens évidemment) illustrant magiquement l'évasion des habitants de ce quotidien si facheux, et ceux qui s'en sortent le plus de ce point de vue c'est le jeune Rokkuchan, surnommé méchamment par les enfants du coin comme "le zinzin au train" car il passe ses journées à s'imaginer piloter un tramway, et on n'oubliera pas non plus le clochard et son fils blêment comme la neige, malades comme des chiens, qui aux bords de la mort, imaginent leur future maison. Autant de personnages attachants et malheureux, autant de situations émouvantes et poétiques sont servis dans ce chef d'oeuvre sous la littéralement déchirante musique de Toru Takemitsu. Ce film marque un tournant dans la carrière du cinéaste, et pourtant, cette oeuvre poignante, touchante, poétique et métaphysique a connu un véritable échec diablement cuisant qui faillit mettre un terme à la carrière du plus grand des réalisateurs ! Non mais quand j'entend, ça me révolte ! Quelle bande d'ignares, les critiques de l'époque !!! Ne pas reconnaître un tel film comme une merveille du septième art est impossible, on ne peut pas blâmer une telle mise en scène et une telle morale ! En tout cas, pour moi et pour beaucoup d'autres fans, ce film est un des films majeurs de Akira Kurosawa, un point c'est tout!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 août 2010
    yoyo
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    753 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2010
    Ce n'est pas le film le plus connu d'Akira Kurosawa, mais Dodes'kaden est une de ses oeuvres les plus poignantes.
    L'histoire se déroule dans un bidonville, où l'on cotoie en autre : un homme qui conduit un train imaginaire ( difficile d'ailleurs de ne pas penser à Buster Keaton et Charlie Chaplin quand ce personnage apparait à l'écran ), une orpheline qui est violée par son oncle ou encore un enfant et son père qui s'imaginent bâtir un magnifique palais .
    Il est vrai que le récit qui à pour thème principal la pauvreté est parfois un peu lent, mais la mise en scène de Kurosawa est comme à son habitude parfaite, certaines séquences nous restent gravées dans les mémoires et nous plongent à la fois dans la tristesse, l'angoisse ou encore le rêve.
    Il s'agit d'un long métrage intelligent, mais qui n'est pas non plus dénué d'humour, et qui possède aussi une photographie admirable ( et très ancrée dans l'univers de la peinture ) et une interprétation impeccable de la part de l'ensemble des comédiens.
    Une oeuvre à ne donc pas sous estimer dans la filmographie de Kurosawa.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    1er film en couleur de Kurosawa et un de mes préférés. Immersion totale dans un bidonville surréaliste où se démène toute une communauté pour survivre et où chaque personnage va dévoiler une histoire particulièrement touchante. Un film qui peut paraitre complètement fou et caricatural à voir cette étrange introduction avec le jeune Rokuchan qui conduit un tramway imaginaire, à découvrir cette population de comères qui critiquent les deux poivrots qui échangent leurs femmes, le mort vivant qui ne pardonne pas à la sienne, le père de famille nombreuse qui en fait ne l'est pas...etc...mais bien qu'on ait l'habitude de voir le maitre traité de la pauvreté, je trouve qu'ici on atteint le sommet point de vu scénario et mise en scène tant il a été jusqu'au boutiste. Et je suis extrêmement ému par ce p'tit bonhomme incroyable de justesse dans son interprétation qui vit avec son père rêveur dans une carcasse de 2CV et cette jeune femme qui confectionne des fleurs synthétiques jours et nuits pour permettre à son oncle de boire sans vergogne. C'est magnifique dans tous les sens du terme. Une oeuvre puissante à ne pas manquer et qui montre déjà l'usage extraordinaire de la couleur par Kurosawa...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2009
    C'est très beau, triste, ce bidonville s'anime sous la caméra de Kurosawa, les rêves de ses habitants, leurs désirs, leurs craintes. Au final on a un film simple, sans artifice, mais très vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2009
    J'ai été agréablement surpris par ce film.
    Kurosawa nous place ici dans un monde bien miséreux, ou une myriade de problème y sont dépeint, alcoolisme, folie, viole, pauvreté (dans plusieurs sens du terme...), mort... représentés par différents personnages plus ou moins pathétiques évoluant dans un même décor pourtant riche en couleur et en poésie.
    Le film se veut au final assez triste, poétique, parfois drôle, parfois sombre... intéressant!
    Un film a voir, même si il parait un peu longuet et déroutant dans un premier temps, il est l'un des films majeurs de Kurosawa!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Les personnages sont intéressants mais l'ensemble est trop décousu, on décroche assez vite.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2017
    A l’occasion de la première intrusion de la couleur dans le cinéma d’Akira Kurosawa, «Dodesukaden» (Japon, 1970) offre un feu d’artifices pictural de couleurs miroitantes et incandescentes. Au cœur de la misère, dans un bidonville décrépissant où vivent toute une communauté, des rouges flamboyants côtoient des verts murs et des bleus irradiants. Difficile de ne pas s’extasier devant le charme des teintes, qui rappellent davantage l’artisanat des peintures faites à la main sur les films Lumière de danseuses-serpentines que le Technicolor industrielle dont se pâme le Cinérama. Mais il ne faut pas en rester qu’à cette beauté plastique, cela gâcherait la profonde réussite du film. Pour persuader le lecteur badaud craintif de ne trouver en «Dodesukaden» qu’un contemplatif esthétique naïf, il est nécessaire de souligner la fabuleuse mise en relation de la misère avec sa représentation colorée. Sujet le plus difficile à aborder pour un réalisateur, la misère humaine aboutit bien souvent sur des films pétris de bons sentiments mais qui ne se donnent jamais à voir dans sa plus crue expression. Seul Pedro Costa avec «Juventude, em marcha !» réussit l’exploit avec un brio immense. Kurosawa n’adopte pas ce point de vue épuré, tout au contraire il regarde la pauvreté avec joie, couleur, amusement, tendresse et affection. Ce n’est pas qu’il perçoit la misère comme une source de jovialité, preuve en est que tous les miséreux du film nous apparaissent, sans aucun doute, seuls dans leur intimité. Pourtant l’arc en ciel fébrile dans lequel évolue chacun donne à voir des êtres pitoyables qui, pour échapper à leur rude condition, bâtissent un monde imaginaire, investissent une féérie de l’esprit pour échapper au prosaïsme du réel. Kurosawa se place non pas en observateur politique mais intègre l’esprit des miséreux sans jamais donner l’impression qu’il parle en leur nom. Car «Dodesukaden» a la subtilité de ne jamais échapper à ses limites, celles de n’être qu’une œuvre de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2008
    Je vous livrerai l'interprétation que j'ai faite de ce film, qui est sûrement erronée et totalement à côté de la plaque. Je l'ai vu comme un magnifique film sur la folie. Si celui dont on se moque est le fou désigné de ce bidonville, tout le film nous montre que tous les personnages sont tous plus fous les uns que les autres et que donc on doit se demander si nous ne sommes pas plus fous que ceux qui en ont l'apparence ? Je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas dévoiler toute l'intrigue. Ce premier film en couleur de Kurosawa est très beau: les expressions des personnages sont incroyablement travaillées tout comme le travail sur les couleurs. Un plan séquence m'a particulièrement touché: celui où les collègues critiques le mari malmené par sa femme, criant de beauté ! Vraiment à voir !
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2007
    Pour son premier film en couleur, Kurosawa réalise une oeuvre très picturale. La peinture est en effet au coeur même de Dode's Kaden. Tout d'abord par l'aspect formel du film, avec cette utilisation très particulière de la couleur: Kurosawa peint littéralement les décors du film ainsi que les visages de ses acteurs, rappelant parfois l'expressionisme allemand. La couleur n'est pas utilisée ici pour "reproduire" la réalité. Nous sommes plongés dans un monde hors du monde, où rien n'est vraiment vrai et dans lequel Kurosawa peut donc se permettre toute sorte d'extravagance visuelle afin de mieux faire ressortir les émotions. Cette distance que Kurosawa prend par rapport à la réalité permet de rentrer complètement dans l'univers des protagonistes, d'être à leur place et de vivre ainsi les évènements de l'intérieur, de voir à travers le prisme de leur folie. Et ce sont du coup les personnages "normaux", extérieurs à ce monde des bidonvilles qui sont exclus du cadre et qui ne peuvent pas y trouver leur place (comme l'illustre magnifiquement cette scène où un peintre, représentant Kurosawa lui-même faisant son film, est chassé par l'enfant-tramway car il est assis sur les rails du tramway imaginaire). Kurosawa propose alors une réflexion sur son propre travail: il nous montre que devant une telle misère humaine, l'artiste (le peintre), ne peut que s'éclipser, tout comme ces dessins à la craie que la mère s'empresse d'effacer. Il ne pourra pas rendre compte de la réelle profondeur de ces drames humains et opte donc pour un autre point de vue, celui de la folie, ne trouvant plus d'utilité à son art. Avec Dode's Kaden, Kurosawa abandonne totalement le réalisme social et sa volonté de transmettre un message humaniste et semble succomber à un profond pessimisme. Il n'empêche que son film est absolument sublime et laisse une trace indélébile au plus profond de notre âme.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "Dodeskaden" fut, à sa sortie, un échec retentissant. Kurosawa, qui considérait ce film comme étant son film le plus personnel, en conçut une telle amertume qu'il commit une tentative de suicide. Revu aujourd'hui ce film frappe par l'utilisation des couleurs, le coté choral, l'humanisme à fleur de peau et la tendresse infinie qui s'en exprime. A réevaluer donc surtout que ce film marque sans doute l'ultime exemple de l'humanisme "kurosawaien" (sic!) dans ce qu'il avait de candeur assumée. Plus tard, "Kagemusha" et "Ran" nous montreront un maître plus désenchanté.
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