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chrischambers86
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2,0
Publiée le 25 avril 2014
Suite nettement moins rèussie que « Le triporteur » qui reprend les recettes du premier volet avec toujours Antoine Peyralout alias Darry Cowl, ahurissant personnage qui decide cette fois de traverser les sept mers avec son triporteur entre soif, mirage et hallucination! L'histoire ne casse pas trois pattes à un canard et le moins que l'on puisse dire, c'est que le charme n'agit plus! On secoue le tout et on obtient finalement une fantaisie comique et en couleurs avec un petit frisè èlectrique ègale à lui-même qui s'agite dans tous les sens pour traverser les ocèans au bord d'un radeau de fortune! Gags à l'emporte-pièce (baleine remorqueuse, tirs de missiles en guise de S.O.S, pètrole...) où Darry Cowl vaut quand même mieux que ça! Reste une suite infèrieure qui se voit sans ennui avec quelques belles images d' « île paradisiaque »...
Par amour pour sa fiancée dont le père lui refuse la main, Antoine entame un tour du monde à bord d'un radeau sur lequel il a posé son fameux triporteur -en réalité un procédé et un lien un peu vains pour prolonger le succès du "Triporteur" du même Jack Pinoteau. On aimerait voir une espèce de poésie burlesque dans le personnage loufoque de Darry Cowl et dans son aventure complètement irréaliste. Mais de cet improbable sujet n'émane qu'une fantaisie puérile. La candeur farfelue d'Antoine, son ingénuité, qui auraient pu nous attacher à un personnage inédit, sont décrédibilisées par des dialogues (ou monologues d'un Robinson échoué sur son île) particulièrement stupides, et surtout par un scénario de bric et de broc accumulant des situations crétines au long desquelles l'originalité comique de Darry Cowl s'exprime à vide. Jack Pinoteau est un réalisateur calamiteux, incapable de mettre en valeur ses propres idées dans un récit qui reste désespérément infantile.
Film moins catastrophique que certains critiques le dise, Robinson et le triporteur n’est certes pas une réussite, mais c’est un film qui garde un certain charme désuet, et qui, à mon avis, a aussi beaucoup souffert du décalage temporel avec aujourd’hui. Le film est presque entièrement porté par le numéro de Darry Cowl, acteur qui n’a pas forcément eut une carrière très flamboyante. Ici il oscille entre prestation convenable et surjeu un peu trop agaçant, dans un style qui rappellera le Popeye avec Robin Williams. Je ne peux m’empêcher de rapprocher les deux prestations d’ailleurs qui se ressemblent souvent, et pas forcément pour le meilleur. Après c’est le style Cowl, mais on sent quand même qu’il est en roue libre par moment. On notera en revanche la présence lumineuse et charmante d’une Béatrice Altariba qui aurait pu mériter d’être plus présente. Le scénario est faible, mais pas désagréable. En fait l’histoire souffre d’une deuxième partie qui se disperse de trop et peine à sortir de bons gags, après une première partie un peu lourdingue mais plus maitrisée et dont on voit plus aisément où elle veut en venir. L’ensemble reste alerte, et si certains gags sont peu digestes, d’autres parviennent à faire sourire, notamment par le côté gentiment naïf qui se dégage du film. Pour tout dire certaines comédies franchouillardes sont aujourd’hui juste agaçante, mais ce Robinson et le triporteur est parfois touchant, et n’est pas si bête, notamment avec le final réussi. Bon, pour le reste le film de Jacques Pinoteau fleure bon le petit budget. Accessoires pas géniaux, décors moyennement crédible, photographie faiblarde, même le travail de Pinoteau reste assez simple en dépit de quelques idées bienvenues (sur le final justement). En tout cas sur la forme Robinson et le triporteur ne marque pas franchement de point. Quant à la musique, signée d’un habitué, Gérard Calvi, elle est correcte, mais pas marquante outre mesure. En fait Robinson et le triporteur est une suite mineure et qui d’ailleurs est tombé dans l’oubli aujourd’hui du Triporteur. Pas désagréable, l’ensemble dégage un charme suranné, et saura combler la mélancolie de certains spectateurs. Après le film reste faible, comme beaucoup de comédie française de l’époque on sent un ensemble brinquebalant pas très bien tenu et pas très inventif en matière d’humour. 2.5.
Suite du film "Le triporteur",aussi bien que le premier,une belle histoire drôle,un clin d'oeil à Robinson Crusoé,bref un bon moment passé devant ce film avec toujours un très bon Darry Cowl. Je mettrais à ce film un 16,25/20.
C' est Darry Cowl donc c' est loufoque et fou fou , quand on va regarder ce genre de film faut pas s' attendre à voir un " chef d' oeuvre " mais on le regarde parce qu' on a envie de se marrer avec des gags improbables, çà fait parti de l' humour franchouillard des années 60 moi j' aime ce côté " nostalgique " donc oui c' est limite " nanard " mais çà détend ;)