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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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0,5
Publiée le 21 avril 2024
Le lien avec la comédie de Maurice Delbez sortie l'année précédente "A pied, à cheval et en voiture" ne tient guère qu'au couple de Monsieur et Madame Martin (Noël-Noël et Denise Grey) et à l'accident de voiture qui rend Léon Martin, au début du film, amnésique (mais surtout gaga en définitive). Dans cette comédie qui est donc une fausse suite, c'est Jean Dréville qui s'y colle; et on l'a connu plus inspiré, notamment avec son interprète principal. Ce film est d'une crétinérie et d'une vacuité consternantes. Noël-Noël, excécrable, y cabotine d'un bout à l'autre dans un rôle de péquenot de la Sarthe dans le jardin duquel atterrit un contenaire russe largué par un spoutnik avec à l'intérieur un chien et et une souris. Allez donc faire un film avec ça! La première partie de la comédie est affigeante de sottise avec son Léon Martin rendu ronchon et gâteux par son accident initial; Darry Cowl, en haut fonctionnaire farfelu, y fait un petit numéro distrayant; Francis Blanche y fait de la figuration. Le sujet est d'une insupportable médiocrité. Ce n'est pas du "cinéma de papa" mais, eu égard au couple vedette, du cinéma de "grand papa". Cependant, le pire est à venir, avec la seconde partie, encore plus grotesque, du film, spoiler: en Russsie, avec Noël-Noël en invité d'honneur puis malencontreusementspoiler: cosmonaute à bord d'une fusée . Evidemment, c'est à voir au troisième degré, mais même en amateur de nanar, j'ai trouvé celui-ci ennuyeux et bête, parce que son personnage principal est ainsi fait.
Bien plus drôle que son prédécesseur, A pied, à cheval et en spoutnik est finalement assez amusant, cinglant sur les problèmes de son temps, mais il reste bon enfant. La réalisation est quand même bien meilleure que dans le numéro un, mais reste tout de même assez naïve et peu travaillée. L'ensemble est regardable, mais le film à partir d'un moment devient très longuet, assez ennuyeux et ne retrouve un intérêt certain qu'à la fin. Assez amusant, mais sans plus.
Personnellement les seuls bons moments sont ceux avec Darry Cowl qui n a pas beaucoup de scènes Nanar médiocre comme beaucoup dans le genre tourné à cette époque Pour ceux qui aiment l humour français des années 50 et qui sont pas difficile
Cette fausse suite de "A pied, à cheval et en voiture" est largement supérieur au premier épisode. Au moins ici l'histoire est amusante. D'accord ça ne tient pas debout mais ne vaut-il pas mieux faire dans le burlesque assuré que dans le réalisme raté ? Ce n'est pas génial non plus mais Noël-Noël, Francis Blanche et Darry Cowl assure bien le coup. Et puis il y a aussi la jolie Nathalie Nerval. pas génial, mais se regarde sans déplaisir
Le film est en deux parties la première qui se passe en France dans laquelle Darry Cawl domine nettement la distribution sans trop se forcer et la seconde qui se passe en URSS et dans l'espace où le réalisateur s'amuse avec les effets spéciaux d'apesanteur. Noël Noël est plutôt bon, mais mettre le nom de Francis Blanche en tête d'affiche est une escroquerie tellement on le voit peu (quant au chien qui interprète le rôle de Friquet, on ne saura jamais qui il était !). C'est un film souriant, qui nous fait passer un bon petit moment pourvu qu'on aime le burlesque et le grand n'importe quoi, mais qui n'évite pas les lourdeurs et les gags ratés (les emprunts russes).
Le premier chien de l’espace atterrit dans la campagne française, près de chez Martin, qui, amnésique depuis un accident de voiture, le prend pour son ancien chien décédé, et refuse de le rendre aux autorités russes. Dans le droit fil de « à pied, à cheval et en voiture » : 3 comédiens et une Quatre-chevaux identiques. Sans prétention, sans mise en scène, un peu plus d’imagination que l’opus précédent. Bon numéro de Darry Cowl en « Attaché-détaché », quelques instants amusants (emprunt russe), beaucoup de comique de patronage, une capsule spatiale carton pâte étonnante, une fusée à trois étages qui n’en a qu’un…Le bon jeu de certains acteurs et la présence roborative d’une souris blanche ne peuvent rien contre l’insignifiance du propos. Pour une longue soirée hivernale pendant laquelle il faut occuper de jeunes enfants.