Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Yannickcinéphile
2 441 abonnés
4 465 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 28 mai 2016
On critique pas mal la comédie française des années 70, mais faut avouer que celle des années 60 n’a pas non plus toujours donné des choses bien fameuses. L’Abominable homme des douanes en est une démonstration. Ok le film est plutôt rythmé, et quelques gags sont amusants, mais l’histoire présente finalement peu de moments drôles, et tout est relativement téléphoné. Comme l’on dit certains critiques, en effet l’humour est redondant, l’intrigue vraiment basique en matière de comédie de ce genre, et s’il semble qu’un peu d’humour noir soit introduit celui-ci n’est jamais traité avec suffisamment de vigueur pour séduire. Le métrage apparait finalement assez creux, peu accrocheur, avec une narration plutôt dégingandée. Le casting bénéficie heureusement de l’abattage heureux et sobre de Darry Cowl. Il ne surjoue pas, et apparaît même étonnement sérieux dans son rôle, face à des méchants plus balourds. En fait le souci ne vient pas tant des acteurs, même s’ils ne font pas dans une grande finesse, mais des personnages, très caricaturaux dans le genre. Ils sont d’une naïveté crasse, qui, parfois drôle au début finit par devenir pesante. Formellement on sent le film avec un budget limité. La photographie a une certaine élégance c’est un fait, bien que sans fioriture, mais les décors manquent quand même un peu d’ambition dès lors qu’on quitte les extérieurs. Ce n’est pas très riche, très recherché, ça manque d’accessoire, et la mise en scène d’Allégret est assez statique. Il filme sa comédie sans se mouiller vraiment, laissant faire le rythme alerte de l’histoire. La bande son n’est pas désagréable, mais aurait pu être plus présente. Honnêtement je n’ai pas franchement ri devant ce film. Certaines situations font sourires, et il y a un peu d’action, mais ça reste un métrage ténu, souffrant clairement de la répétitivité de son humour, du caractère basique de son histoire, peu évolutive. Ça se laisse voir, mais c’est sans grand relief. 2
Ce scénario de comédie policière aurait pu donner quelque chose s'il avait été maîtrisé, mai ce n'est pas le cas, gags qui tombent à l'eau, situation qui n'avance pas, idioties (le rôle de Brasseur) acteurs mal dirigés ce qui fait que curieusement Blanche est assez mauvais, mais la palme revient à Tania Béryl d'une nullité à peine croyable dans une rôle de potiche. De façon plutôt surprenante, c'est Darry Cowl qui parvient à nous faire une excellente prestation assez éloignée de son registre habituel et puis la musique de Georges Delerue n'est pas si mal, sans ces deux éléments cela aurait été nul… on dira juste que c'est mauvais
Pas drôle, ennuyeux... La signature de Marc Allegret laissait pourtant augurer à beaucoup mieux. Francis Blanche est agaçant à la longue dans son rôle de gangstrer à l'accent indéfini, Darry cowl dont on apprécie les bafouillements joue ici de manière monolithique un muet... Les atouts principaux du film sont malgré tout Pierre Brasseur plus truculent que jamais, et le charme indéniable de la jeune Tania Beryl.
Un rôle pour lequel Darry Cowl aura économisé sa salive. Le scénario fait un peu penser au futur "Grand blond avec une chaussure noire", sauf que voilà, c'est carrément moins drôle. Disons-le même franchement, on ne rit presque pas, ce qui est un peu problématique pour un film comique. On a droit au même genre de gags tout le long : le pauvre type qui, malgré lui, donne l'impression qu'il est un grand professionnel. Bof, décevant tout ça. En revanche, j'ai trouvé Darry Cowl très bon pour le peu qu'il avait à dire, c'est déjà ça.
D'après un roman qu'on imagine typiquement policier, Marc Allégret réalise une parodie. Plus exactement, il se fourvoie dans le nanar comme le premier tâcheron venu. Rien à sauver -peut-être la petite mélodie de Georges Delerue- de cette comédie populaire à base de Darry Cowl et de Francis Blanche, l'incontournable duo des années 60. Précisément, à cause d'un quiproquo (simpliste), l'employé des douanes que joue Darry Cowl est confondu par une bande de malfrats trafiquants de drogue dirigée par Francis Blanche avec un tueur américain muet. Au mauvais film qu'il réalise, Allégret ajoute la mauvaise idée de rendre sa vedette Darry Cowl muette un bonne partie de l'intrigue: c'est tout simplement enlever à l'acteur la plus plus grande part de son tempérament et de son style comiques. En somme, parce que le comédien n'est guère convaincant dans le mutisme, Allégret se tire une balle dans le pied. Francis Blanche, lui cabotine comme il sait le faire. L'argument comique, le seul, est de placer le modeste douanier au coeur d'incidents et fusillades, par ailleurs rudimentaires, où il passe bien malgré lui pour un courageux et redoutable tueur. Yves Robert et son grand blond sauront bien mieux s'y prendre dans ce registre.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 30 juillet 2012
Si vous êtes aficionados des comèdies françaises sympatico-dèbilos des annèes 60 et rèalisè de manière quelconque, ne loupez surtout pas "L'abominable homme des douanes" de Marc Allègret avec Darry Cowl dans la peau d'un douanier lunaire et dègènèrè qui fait la guerre à deux gangs de trafiquants de drogue! Du beau monde l'accompagne avec tout le gratin de la grande èpoque tels que Francis Blanche en chef de bande, Pierre Brasseur en tueur russe ou Marcel Dalio en gangster! On n'y aperçoit même Moustache, c'est dire s'il y a foule dans cette comèdie longtemps absente des petits ècrans! De plus la chose est même disponible en DVD...
Que ce soit mauvais sans aucun doute, mais moi ou j'hallucine c'est que soit tiré d'un roman de Clarence Weff...Est-il possible d'être écrivain et d'écrire un monument d'inepties pareilles ? "Arnakos, un trafiquant de drogue" question jeu de mots, c'est pire qu'un San Antonio mauvaise cuvée ! Marc Allégret avait pourtant fait "Un drôle de dimanche" avec Bourvil, film qui sans être génial pouvait se regarder. Mais c'est vrai que dans tous ce n'importe quoi, le meilleur reste Darry Cowl (Camposantos, le douanier !).