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landofshit0
274 abonnés
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3,5
Publiée le 20 février 2017
De Luigi Zampa j'avais déjà vu L'Art de se débrouiller avec toujours Alberto Sordi en personnage principal la comédie était moyenne. Ce Il vigile est mieux,enfin il est plus drôle, mais le talent ne Sordi n'est pas utilisé à sa juste valeur,enfin c'est surtout l'écriture et la façon d'apporter les situations comiques qui pose problème. Car dès qu'une chose arrive on sait ce qu'il va arriver par la suite,la rencontre avec le maire qui reproche à cet agent municipal de ne pas avoir verbalisé une actrice célèbre en est le parfait exemple,il lui dira que personne n'a de passe droit même pas le président de la république. Évidement le prochain chauffard que Sordi verra sur la route ne sera autre que le maire. Pour que ça marche il aurait fallu nous faire oublier ce passage ou noyer un peu mieux le poisson,là les ficelles sont un peu trop grosses pour faire fonctionner l’ensemble des gags. Si la satire est là le tout manque un peu de finesse et c'est bien regrettable. Si le film amuse tout de même pas mal on le doit surtout à Sordi,mais on ne s'amuse tout de même pas autant que chez des Risi,Scola et Monicelli.
Sans Internet, comment accèderait-on à ces petits pamphlets italocentrés qui sont pourtant des perles internationales d’automoquerie ? Ici, Sordi fait le clown en costume de policier dans un format décomposé (mais loin d’être pourri) en espèces de chapitres (que je nommerais Le Glandeur, Le Policier et L’Homme) eux-mêmes découpés (mais sans boucherie) en sketchs : le procédé habituel permettant aux cinéastes italiens de caser plus de petits gags et de situations abracadabrantes qu’une narration standard ne saurait tolérer – à se demander s’il serait possible de sortir ces œuvres de leur anonymat sans les endommager.
Pourtant, il en existe des versions restaurées, redistribuées et sous-titrées comme celles-ci qui transmet toute la gentille haine de nos voisins pour leurs propres forces de l’ordre et leurs autorités communales, le compromis suranné d’un esprit villageois avec une ère médiatique qui a le vent en poupe – un milieu où les stars comme Sylva Koscina peuvent avoir 18 millions de téléspectateurs (source : le film ; on n’aura pas vérifié au-delà par peur de tout casser) et le policier la rencontrer sans une once de formalité, lui le représentant du désordre dont, par ailleurs, le père aura tiré sur le roi pendant la Première Guerre parce que pourquoi pas.
Difficile d’imaginer que la Cinecittà était à l’époque presque aussi fermée et prestigieuse qu’Hollywood ; les mégalopoles italiennes agissaient comme des satellites et il est trop tard pour continuer à les apprécier à leur juste valeur de fragments bicolores d’une Italie comiquement inconséquente.
Le film débute un peu comme une bouffonnade, c'est un peu dommage mais Sordi crève l'écran c'est évident!!!! La suite est d'un cynisme total et d'une ironie mordante. Il faut voir quel modèle il impose à son fils!!!!! Je ne sais pas s'il faut y voir une critique de la société de l'époque mais le portrait est féroce sous couvert de comédie.
Alberto Sordi dans son rôle préféré de l'italien moyen, fainéant et attendant tout de l'état et de sa ville. Ville et hommes politiques corrompus jusqu'à l'os et Zampa prend un plaisir énorme à le montrer..... une critique acerbe, cynique et drôle de ces gens qui se permettent tout avec un culot effroyable et pourtant attachant, certes c'est un film, dans la réalité, je doute qu'il finisse aussi bien...
Bonne comédie italienne de Zampa. Beaucoup d'humour, une réalisation honnête, des bons acteurs (Sordi et De Sica), une critique de la société italienne, un Alberto Sordi en grande forme, tout cela concourt à un film de bonne qualité qu'on suit sans aucun ennui. (film non sorti en France au cinéma, en 2016 en DVD)
Zampa s'avère meilleur cinéaste moraliste que cinéaste comique et le film vaut davantage pour sa dernière partie dénonçant la corruption en Italie, mais Sordi est égal à lui-même, c'est-à-dire grandiose. Voir ma critique sur mon blog :