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Jeremy FLORIOT
3 critiques
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0,5
Publiée le 20 septembre 2020
Nanard par excellence. À regarder comme tel pour une bonne rigolade entre amis. Rien ne va dans ce film : mauvais jeu d'acteur, doublage français hilarant et scénario incohérent. La promenade, un sujet prédominant et fascinant le réalisateur semble-t-il...
Le zombie venu d’ailleurs est un film ma foi pas désagréable, mais un peu trop lent, et manquant d’enjeux. Les acteurs sont plutôt corrects, surtout Barry Stokes en fait. Il est moins en surjeu que ses deux comparses, et il est par moment bien inquiétant, et en d’autres moments très drôles par son ignorance de la Terre. La séquence avec le perroquet est cocasse. Je l’ai trouvé plutôt à l’aise dans son personnage, et il a un physique qui collait bien au rôle. A ses cotés les deux actrices se débrouillent honorablement, mais ont un jeu par moment trop théâtral, trop emporté, ce qui n’est pas véritablement crédible. Néanmoins elles ne heurtent pas le film, et elles forment un couple lesbien a priori assez réaliste. Dans l’ensemble le trio fonctionne correctement. Le scénario a des lacunes. Outre le fait qu’on se demande comment ça se fait que ces deux jeunes femmes s’encombrent aussi longtemps d’un inconnu, j’ai trouvé l’histoire assez lente, avec peu d’action par moment, et un vrai manque d’enjeu. Au bout de 40 minutes on se demande vraiment où le film cherche à nous amener. Malgré tout Warren arrive à maintenir son métrage à flot par une durée courte (1 heure 15), et par quelques scènes audacieuses (scènes d’amour lesbien, final violent…). Globalement ça fleure l’amateurisme, mais c’est tout de même suffisamment tendu pour soulever l’attention. La réalisation est propre. Warren se loupe par moment (la noyade trop longue et mal filmée), mais on sent un réalisateur concerné, qui distille d’autres scènes d’une folie furieuse brillante (le viol). Warren dans l’ensemble évolue entre ces deux extrêmes, semblant très à l’aise un instant, et beaucoup moins la scène suivante. Les décors et la photographie tiennent la route. Le film est esthétiquement réussi, on ne sent pas de lacunes budgétaires particulières, il y a même de belles couleurs et une ambiance bucolique agréable. Peu d’effets spéciaux, et finalement peu d’effets horrifiques, compensé par un érotisme assez soft, Le zombie venu d’ailleurs n’a rien d’un métrage d’horreur, mais s’approche plus d’une production de Jean Rollin, dans son genre, avec un peu de sang, et du nu artistique. La bande son offre quelques passages fous (la scène de la noyade), mais globalement c’est timide. En fait ce film est sympathique, et représente à mon sens une surprise assez bonne. C’est original, lent sans doute et maladroit parfois, mais intéressant, et courageux. 3.5.
La relation très intéressante entre un couple de lesbiennes et un homme (qui s'avère être un extra-terrestre). Si on ne tient pas compte du final, on pourrait même croire qu'il ne s'agit pas d'un film d'horreur. Quand l'une des deux filles tombe sous le charme de cet étranger, l'autre est jalouse, elle essaie de le chasser mais des événements bizarres surviennent et lorsqu'elle veut mettre en garde sa compagne, celle-ci ne la croit pas, et croit que c'est la jalousie qui parle. La relation entre les trois personnages est bien menée, on ne sait pas où cela va s'achever. Est-ce que cet alien est vraiment une menace pour la planète ou désire-t-il seulement s'adapter? Est-il vraiment « amoureux » de cette fille et pourra-t-il calmer sa soif de sang avec des animaux? On se pose ces questions jusqu'au final où tout est dévoilé. Du coup, le film (assez court: 1h15) se regarde avec intérêt. La bande n'a pas été restaurée, il y a parfois quelques petits craquements sonores qui, au lieu de déforcer le film, accentue le charme que l'on peut trouver dans tous les films britanniques de cette époque. Évitez de regarder les synopsis, ce que la pochette du dvd en dit. Et surtout, ne tenez pas compte du titre français. Ce film s'intitule « Prey » et c'est très bien ainsi ! Très très peu de scènes gores (seulement une ou deux et de quelques secondes seulement), donc ne pas faire confiance aux annonces « Scandaleux et morbides, insoutenable », ... Le film puise sa force ailleurs et Norman J. Warren s'en sort très bien. Quelques scènes un peu longues cependant (celle où ils manquent tous trois de se noyer par exemple) mais globalement, cela reste un film assez agréable à regarder.
Nanar au scénario incohérent et au titre français stupide (il n'est pas question de zombie mais d'un extraterrestre carnassier). C'est lent et poussif, (Ah, cette incroyable scène de fausse noyade tournée au ralenti !). A noter un invraisemblable jeu de cache cache avec notre extraterrestre travesti ! A sauver, la présence de la très mignonne Glory Annen dans plusieurs scènes très déshabillées dont une d'amour lesbien.
Scénario et situation originaux..vestiges d'une époque révolue où le cinéma avait du caractère Le film est l'incarnation d'une époque, le chant du cygne d'un certain cinéma anglais. Bien que fauché, le film se démarque par une superbe image, une esthétique bien soignée et des décors enivrants. Les acteurs sont très crédibles. Le film se singularise par un érotisme flagrant mais jamais aguicheur. Une bonne surprise.
L'esthétique et le rythme d'un téléfilm allemand, les acteurs d'un film érotique 70's, et un extraterrestre complètement teubé en guise d'alibi "surnaturel". Mais ne vous y tromper pas, pour une scène qui tient vraiment du cinéma fantastique, on a le droit à une heure de dialogues ineptes, de situations endormissantes (cool il joue à cache-cache dans la maison), de personnages idiots aux réactions incohérentes voir débiles pas aidés par des acteurs aux rabais. Mon intégrité de cinéphile me pousse à regarder les films que je visionne jusqu'au bout et en restant concentré (on est jamais à l'abri d'une fulgurance) mais à plusieurs reprise l'envie d'appuyer sur la touche avance rapide de ma télécommande se fit sentir, et c'était une vraie torture que de ne pas céder à cette pulsion somme toute humaine face à une daube de cette envergure. A éviter, à fuir même.
Déja, si vous vouliez voir du zombie, vous risquez d'être déçu car il n'y a point de mort vivant à l'horizon. Et puis éviter de lire le synopsis d'AlloCiné car c'est pas trés malin de dévoiler la dernière phrase du film. Bon, reste que ce film fleure bon le parfum des 70's: il plane une ambiance d'interdit, un peu obscène lorsque s'établit cette drôle de relation à trois. A l'époque, ça choquait mais maintenant moins. Mais ce film demeure néanmoins attachant et se regarde sans déplaisir.
Le Zombie Venu D'Ailleurs (titre idiot car il s'agit d'un alien, d'où ma préférence pour le titre original Prey) est un film réputé comme étant scandaleux et morbide. Pourquoi ? Je ne sais pas... Peut-être parce que les deux "héroïnes" sont lesbiennes, peut-être parce que les trois dernières minutes du film admettent une scène gore, peut-être à cause d'un ultime plan amoral (et donc très jouissif) qui relève un minimum le niveau du film. C'est bien dommage que Prey soit si ennuyeux car l'histoire était sympa (un alien s'incruste dans un couple pour découvrir quelle serait la meilleure nutrition pour son peuple) et la relation entre les trois protagonistes plutôt réussie (ce qui est rare dans un film de ce style) et non dénuée de psychologie. Mais au lieu de rythmer son film et d'y mettre un maximum de scènes goresques, Norman J Warren (dont c'est apparement le meilleur film) s'éternise sur ce trio pendant 75 minutes et intègre une scène sanglante sympathique (malgrès le maquillage stupide du gars) à la toute fin, ce qui laisse le spectateur perplexe mais surtout dégouté d'un tel ratage. Un film à éviter qui n'a rien d'un classique du British Horror des années 70 malgrès des idées remarquables !
Malgrès une idée sympathique, ce film est profondement ennuyeux et ne pourrait être conseillé qu'en valium lors d'une insomnie persistante, ou, pour les masos, comme instrument de torture.