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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 septembre 2021
Dans les 25 meilleurs films de l'histoire du cinéma. Et dans son style je dirais le 1er ou le 2ème. Tout y est : l'histoire, les acteurs, la musique, les prises de vue, les répliques !
Vu 5 à 6 ans après sa sortie, un peu sous le charme des strass quand on est jeune, j’y avais déjà observé des limites qui 30 ans après apparaissent comme des carences incontournables. Jérémy Chateaureynaud fait une belle synthèse sur ce film qui vieilli mal malgré ses récompenses à foison : « Barry Levinson avait connu un véritable succès populaire lors de la sortie de ce long-métrage, s'essayant alors à un format très populaire aux USA, le Road Trip traversant les états emblématiques du pays. Rain Man navigue perpétuellement entre deux eaux, représentatif du crépuscule des années 80 et de l'aube des années 90 et c'est maintenant avec quelques années de recul que le film commence à afficher ses tares. La réalisation se révèle être d'une platitude étonnante et une grande partie du film manque cruellement de rythme, hormis lors d'un retour à Las Vegas qui peine finalement à exposer ses enjeux scénaristiques. On nous propose donc un voyage fadasse qui traîne en longueur et ne sert finalement que de prétexte pour exposer les quelques frasques amusantes d'un autiste surdoué. Barry Levinson aligne les situations inoffensives, surteintées de pipi-caca, une des rares formes d'humour comprises par la plupart des yankees de l'époque. Quel est l'intérêt de la séquence du pet dans la cabine téléphonique ? Quid de la lourdeur pachydermique de la référence constante aux slips K-sport (c'est caca, rappelons-le) ? Le problème de l'autisme n'est finalement traité que très superficiellement et reste engoncé dans l'étau du politiquement correct, prônant une vision réductrice du sujet qui omet volontairement tous les faits « dérangeants » entraînés par les handicaps mentaux. Un autisme light à l'américaine, stérilisé UHT, ultra pasteurisé. Le film s'étant apposé en son temps comme porte-étendard d'un fléau alors méconnu, les malades se voient aujourd'hui accoler l'étiquette « Rain Man qui compte les cure-dents » dès que l'on parle de cette pathologie. On peine à comprendre objectivement ce qui a pu pousser l'ensemble de la profession cinématographique à faire pleuvoir sur Barry Levinson une averse de récompenses. Heureusement, il reste des points positifs indéniables. Mise à part l'interprétation calamiteuse de Valeria Golino, au top de son endivité, les performances des acteurs principaux avaient tout pour rentrer dans la légende. Dustin Hoffman réalise l'exploit : arriver à jouer un autiste crédible, et Tom Cruise interprète ce qui restera comme un de ses meilleurs rôles des années 80, dans la peau d'un jeune requin prétentieux, au caractère exécrable de « fils unique » dépassé par ses ambitions. Lui aussi réalise un travail d'équilibriste périlleux, rendant son personnage plausible sans pour autant tomber dans le cabotinage... » Reste une bande son et une musique original très sympas. tout-un-cinema.blogspot.com
Triomphe mondial et plus grand succès de l’année 1989 au box-office français, Rain man déroule le tapis rouge à ses deux acteurs-stars de l’époque, Tom Cruise dans le rôle d’un concessionnaire de voitures de luxe arrogant et prétentieux, et Dustin Hoffman, bluffant dans le rôle de son frère diagnostiqué autiste. Mais vue aujourd’hui, cette histoire de kidnapping met mal à l’aise : alors que le personnage de Cruise, obsédé par son héritage, se livre à ce qu’il convient d’appeler des actes de maltraitance sur son aîné, le récit se concentre sans se soucier du reste sur l’inéluctable et émouvant rapprochement entre les deux frères aux destins si différents. Le scénario paraît ainsi conforter la thèse d’une maladie tout à fait contrôlable pour celui qui en est atteint. Dustin Hoffman est quant à lui surtout préoccupé à étaler sa science des mimiques qui lui feront gagner l’Oscar (mérité) du meilleur acteur. Un peu dérangeant.
Le premier film où Tom Cruise a enfin excellé. Un Chef d'œuvre qui n'a pas pris une seule en plus de 30 ans. Je le revois aujourd'hui avec un véritable plaisir. Dustin Hoffman en autiste est convaincant et même plus.
Malgré des prestations irréprochables et la volonté de faire comprendre la réalité du syndrome du savant, la mise en scène se révèle vite lassante puisque centrée sur le comportement de Raymond et non sur sa compréhension ou sur sa relation avec son frère, rendant toute émotion absente, hormis l'irritation. Bien que certaines scènes fonctionnent ou du moins divertissent, l'abondance de bons sentiments nuit. Un documentaire aurait pu être plus efficace!
Rain Man nous offre un tandem fort, puissant, beau et reconfortant entre ces deux personnages joués par ces deux acteurs brillants. Le road movie nous offre de beaux moments intimes et riche en émotions.
Bon film avec un super duo Dustin Hoffman exceptionnel et ultra crédible en autiste - Tom Cruise dont le rôle lui va très bien. Un beau film sur la relation entre 2 frères inconnus que tout oppose, avec une BO assez reussie (du H. Zimmer en parti) et un peu d'humour. Rain Man est aussi un road movie au coeur de l'Ouest Americain. Un film a voir au moins une fois dans sa vie quoi.
Dustin Hoffman est incroyable, il joue à la perfection son rôle, à voir juste pour sa performance. Rain Man est un très bon film, l'image est belle, la musique est parfaite, les acteurs sont très bons le seul "reproche" que je fais à ce film est la légèreté du scénario :spoiler: un homme apprends que son père meurt, il découvre que ce dernier ne lui livre pas sa fortune mais à un frère qu'il dont il découvre l'existence également, un frère autiste-génie qu'il va "enlever" afin de toucher sa part du butin, il va finalement s'y attacher et renoncer à l'argent (prévisible) malgré cela c'est un très bon film.
Il convient de reconnaitre que l’on est certainement face à l’une des plus grandes comédies hollywoodiennes des années 1980. Certes, les bons sentiments et les messages d’humanisme n’ont certainement jamais autant dégoulinés. Mais bon sang, que c’est magistralement interprété ! Réalisé par Barry Levinson, « Rain man » aborde le sujet de l’autisme avec sensibilité et finalement beaucoup d’humour. Il est aidé en cela par un duo d’acteurs complètement convaincant (Tom Cruise et surtout Dustin Hoffman). Ce dernier est époustouflant dans son rôle de surdoué atteint du syndrome du savant, remportant notamment l’Oscar du meilleur acteur en 1989. Bref, une vraie réussite émotionnelle qui traverse magistralement les époques.
"Rain Man" a été l'un des grands films de l'année 1988 et bénéficie encore d'une aura particulière aujourd'hui. A croire que la présence de Tom Cruise et Dustin Hoffman justifie à elle seule la note de l'oeuvre. Comme si des grands noms faisaient automatiquement un grand film. Film rentable avant tout. Certes, il y a de bons moments, une bonne réalisation (malgré des longueurs), quelques beaux paysages et c'est le tout premier film à oser traiter de l'autisme. Mais il est rempli de clichés. La comédie dramatique conventionnelle par excellence. Rien que le personnage de Cruise est imbuvable. L'autre souci, c'est que ces 2 grands acteurs surjouent presque constamment pour palier le manque de créativité scénaristique de ce road movie. Le final vite torché est un exemple frappant. On sent que tout a été misé sur les oscars. Notons aussi que la B.O a mal vieilli. De là à dire que "Rain Man" est un mauvais film serait aussi injuste. Outre les qualités citées plus haut, l'évolution de la relation entre Charlie et Raymond est véritablement le point fort du film. En conclusion, "Rain Man" laisse un goût d'inachevé. Autant de qualités que de défauts.
Couvert d’Oscars à l’époque (film, réalisateur, scénario, acteur), le film vaut surtout par la prestation de Dustin Hoffman, impérial, qui rafle là sa deuxième statuette, méritée, du meilleur acteur. Jamais revu depuis sa sortie, le film quant à lui n’a pas si mal vieilli, même si je l’ai trouvé cette fois-ci un peu longuet et un peu trop tire-larmes.