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chrischambers86
13 955 abonnés
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3,0
Publiée le 10 septembre 2014
Quand on est en taule, on ne s'en sort qu'en filant doux! Pourtant, qui entre ici joue les durs en verra de dur! Rèalisateur des mythiques "Vera Cruz" et "Kiss me Deadly", Robert Aldrich ne s'en tient qu'aux efforts minimaux mais, professionnalisme oblige, tire les marrons du feu entre humour et action virile! Ancien champion de football amèricain, Burt Reynolds se rèserve le rôle en or et organise un match contre les gardiens de la prison où il a ètè incarcèrè pour vol de voiture, conduite en ètat d'ivresse, ivresse publique et refus d'obtempèrer! Rien que ça! il ne demande pourtant qu'à faire son temps et à sortir! Pas de chance, Eddie Albert est un directeur de prison tenace qui veut le titre et qui veut surtout mettre à l'èpreuve la prison toute entiere! Pour lui, ce n'est pas un jeu, c'est une philosophie de la violence et de la peur! S'il offre aux dètenus l'occasion d'être libre pendant quelques heures, c'est pour mieux les dètruire! Offensive, dèfensive, esprit d'equipe et èmulation, le football amèricain reprèsente ce qui a fait la grandeur de l'Amèrique! L'occasion de choper des coups avec une bonne dose de virilitè (frapper, encaisser et protèger son capitaine), alors n'hèsitez pas à en prendre « plein la gueule » avec deux armoires à glace dans les seconds rôles : Richard Kiel et Robert Tessier...
Un Aldrich pas déplaisant à voir mais néanmoins mineur dans sa filmographie, Burt Reynolds y trouve un bon rôle et roule même en Citroën (pour être plus précis dans la fameuse SM) au début du film ; la 1ère demi-heure de Plein la gueule m'a plu c'est le meilleur moment du film puis vient la phase ou il entraîne les prisonniers pour le match de foot là ça faiblit un peu mais c'est surtout la partie sur le match en question (prisonniers contre gardiens de prison) qui m'a emmerdé et en plus c'est quasiment la moitié du film. Aldrich a décidé de prendre le film sur le ton de la légèreté et de laisser de côté les points sombres d'une prison spoiler: il y a tout de même un des personnages qui meurt brûler vif .
En 1974, le producteur Albert S. Ruddy imagine l'improbable histoire d'un ex-footballeur américain qui va entraîner une équipe de taulards inexpérimentés pour un match contre les gardiens. Réalisé par le grand Robert Aldrich (Le Vol du Phénix, Les 12 Salopards...), le long-métrage n'a rien de vraiment exceptionnel si ce n'est son sujet original qui mélange donc film de sport, drame carcéral et comédie décontractée. Un mix pas toujours cohérent mais qui reste toutefois dans l'ensemble agréable, notamment grâce au casting trois étoiles que propose le film comprenant Burt Reynolds, Eddie Albert, Ed Lauter et quelques seconds rôles comme James Hampton, Richard Kiel ou encore l'ex-vrai footballeur Mike Henry... Nous suivons donc le parcours de notre fringant héros obligé malgré lui d'entraîner une bande de bras cassés tous plus atypiques les uns que les autres. Hélas, le plus gros point faible du film est que ces fameux seconds rôles, soit les différents prisonniers constituant l'équipe, sont malheureusement très sous-exploités alors qu'il y avait matière à faire un peu le clou du spectacle : un colosse gigantesque, un autre sacrément béta, un violent de nature, une bande de blacks un brin cool et c'est tout, le reste ne sera que de vulgaires figurants. Dommage également pour quelques personnalités éclipsées au profit de celle, plus poussée de notre héros. Ainsi, le sidekick Caretaker, l'entraîneur vieillissant Scarborough ou encore le traître Unger ne seront eux non plus pas très mémorables malgré leur importance à l'histoire. Pour le reste, Plein la gueule contient quelques mini-gags sympathiques et une flopée de séquences d'entraînement rigolotes qui contrasteront avec l'univers carcéral gentillet classique où l'on découvrira très rapidement des clans, des matons racistes, de la corruption en règle et quelques magouilles exécutées en douce mais rien de vraiment fendard. On ne comprendra donc pas vraiment l'implication d'Aldrich dans ce projet aussi alléchant que foncièrement bâclé qui donnera suite à deux bien médiocres remakes. Reste du film un bon petit divertissement pas désagréable pour un sou, sûrement l'un des plus connus mettant en scène Burt Reynolds mais certainement pas le meilleur.
"The Longest Yard" fait partie de ces films de prison qui n'évitent pas certains clichés, en particulier l'opposition entre gentils prisonniers (peu importe qu'ils soient dangereux) et méchants gardiens (évidemment le directeur est le plus pourri), dont on pourrait pardonner la lourdeur caricaturale en ce que le ton est globalement comique. Le film doit en tout cas beaucoup au charisme de Burt Reynods et à la qualité de sa deuxième heure (les préparatifs suivis du match) qui met en avant la réalisation plutôt inspirée de Robert Aldrich, avec ces multiples plans en contre-plongée qui nous font vivre les discussions tactiques des membres de l'équipe (regroupés en un cercle), et quelques belles trouvailles formelles (ralenti, split screen, montage parallèle) qui dynamisent l'action. Le film est prévisible dans son écriture, peu ambitieux dans son approche du genre mais intéressant par ses idées de mise en scène et tout à fait louable par les valeurs véhiculées, à savoir la dignité et l'intégrité.
Un petit coup de blues et/ ou une petite crise de nostalgie des seventies ? Voilà un chouette petit film qui n'a d'autre prétention que de distraire (un scénario qui ne vole pas très haut mais pour ce genre de film c'est bien assez). Un plaisir de retrouver Burt Reynolds et.... Richard Kiel. Une bonne partie du film se concentre sur une rencontre de football américain Gardiens - Prisonniers, si ce sport ne vous parle pas du tout il vaut peut être mieux l'éviter . Pas un grand film c'est certain, mais pour les nostalgiques de cette époque, cette réalisation se laisse regarder.
Meprisé par la critique française à sa sortie, ce film de R. Aldrich est pourtant un pur produit de ce réal talentueux, engagé et turbulent qui signe une charge contre la corruption et l'abus de pouvoir qui n'est certes pas très subtile mais qui frappe fort et juste. A travers le destin d'un joueur déchu (superbement campé par B. Reynolds, ancien quaterback avant d'être acteur), Aldrich et son équipe brosse le portrait d'une prison et ses occupants, ne s’embarrassant guère de prendre des gants pour décrire un quotidien tourmenté, sectaire et violent tandis qu'on se rapproche petit à petit du match final qui occupera un bon tiers du film ! La mise en scène d'Aldrich est une vraie réussite tandis que le défilé de gueules qui peuplent ce film de bout en bout lui donne un certain cachet. C'est parfois, dur, souvent drôle aussi et c'est narré avec savoir-faire donc on passe un excellent moment devant ce film de sport qui a quelque chose à dire et qui le dit très bien. D'autres critiques sur
J'aurais noté le film moins sévèrement il y a 30 ans si j'avais su écrire alors.
Mais, ouah, que ça a vieilli, que c'est lourd, que le scénard est improbable et que les acteurs sont inexpressifs ou , au contraire, totalement grimaçants !... Burt Reynolds était un peu le Bruce Willis des années 70-85 et j'ai peur que les films de ce denier n'évoluent de la sorte...
Comme toujours Aldrich ne fait pas dans la dentelle. Le pari est ici d’opposer le monde carcéral au milieu sportif. Aldrich nous montre que les deux sont corrompus et pas toujours du côté que l’on pense. Pour étayer sa démonstration il nous brosse grâce à Eddie Albert le portrait d’un directeur de prison manipulateur et assoiffé de pouvoir. Mais comme tout bon américain Aldrich est un optimiste invétéré et à la fin les opprimés que sont les prisonniers sauront se transcender sous la férule de leur entraîneur pour gagner ce match de football contre les gardiens, devenu le symbole d’une nouvelle lutte des classes. Reynolds entré dans la prison avec l’image d’un joueur corrompu accomplira au contact de plus mal lotis que lui le chemin initiatique qui le mènera vers le respect de soi-même qui devrait être le fil conducteur de toute vie accomplie. Un peu lourd quand même.
Maladroitement exploité en France sous le titre un peu vulgaire de " plein la gueule" ( la traduction de "the longest yard" - 1974-pourrait plutôt être " le plus grand match" ) est un opus de Robert Aldrich qui n'est généralement pas mis en avant comme étant une des réussites majeures de l'auteur de " Vera Cruz".
Le scénario peut laisser croire au spectateur qu'il va avoir affaire à un film grand public sans prétention, mais il n'en sera pourtant rien.
Aldrich ( un des plus grands créateurs du cinéma hollywoodien des années 50) reprend ici un des thèmes qui lui tient à coeur et qui traversera son oeuvre, celle de la solidarité, de l'entraide ici associée à celle de la dignité, qui pour le cinéaste sont sans aucun doute des vertus et des valeurs à défendre face à des règles sociales qui vont parfois à leur encontre.
Aldrich se servira d'un prétexte celui d'un ancien champion de baseball qui se retrouve emprisonné pour une courte peine et est confronté à l'arbitraire d'un directeur de prison.
Le casting est conduit avec talent par Burt Reynolds ( acteur charismatique , dont la pérennité artistique n'est malheureusement pas servie par sa filmographie , ni ses mauvais choix - il refusa de prendre la succession de Sean Connery dans la série des James Bond et le rôle tenu par H.Ford dans " stars War").
La première partie de "plein..." est sans doute la plus réussie ( le match en lui-même est finalement un peu accessoire ). En tout cas, le film est bien plus subtil que sa réputation ne le laisse entendre.
On notera la présence au casting de Richard Keel avant que sa carrière ne prenne son envol avec ses prestations dans certains opus de la série James Bond ( rôle alors tenu par Roger Moore ) et que Burt Reynolds entama une véritable carrière dans le football américain professionnel avant de passer devant les caméras.
Plein la gueule est un divertissement assez sympa. Si le contexte du film qui aurait pu donner lieu à un peu plus de tension et une réflexion sur la prison qui est la pour casser les individus ( le match prisonnier matons n est qu un prétexte pour le directeur pour affirmer son autorité et mettre les prisonniers au pas), mais aussi sur les tensions raciales aux États Unis. Non le film s il évoque rapidement ses sujets passe tout aussi rapidement sur un ton plus léger de comédie. Et dans cet aspect comédie il y a du bon et du moins bon, on passe de moments amusants d autres bien plus lourds. Comme pour le match final moment que l on attend tout le film qui est assez sympa à regarder même si certains moments sont trop convenus ou trop gros. Le casting de "gueules" convient en revanche très bien à un métrage qui se laisse regarder.
Après avoir tenu le rôle de Lewis Medlock dans le film « Délivrance » (1972) de John Boorman, Burt Reynolds est devenu l’une des vedettes du cinoche américain. Et pour le public américain, Reynolds c’était le mec viril, macho comme il faut et plus fort que tout le monde. Robert Aldrich a bien pigé tout ça et confie donc à l’ami Burt un rôle en or dans ce « Plein la gueule ». Paul Crew, ancien joueur professionnel de football américain est mis en taule pour l’agression d’un flic. Une fois en taule, celui-ci va monter une équipe de foot, composée de détenus, pour affronter celle des gardiens. Alors là, nous somme dans du Aldrich tout craché. Un film d’hommes, qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui est foutrement efficace. Mais se contenter de ça, ferait office de résumé un peu trop réducteur, étant donné que « Plein la gueule » n’est pas un film aussi vide qu’il en a l’air. D’accord, la description du milieu carcéral n’est pas des plus brillantes (mais ce n’est pas le but), mais personnellement, je trouve que c’est plutôt une bonne idée d’ajouter une pointe d’humour dans ce monde où tous les coups sont permis. D’accord, les seconds rôles (les détenus en particulier) ne sont pas des plus étoffés, mais à la limite on s’en fout. Pourquoi? Car grâce à la maîtrise d’Aldrich, la première partie du film, celle dans laquelle Reynolds cherchent des mecs pour jouer est intéressante, car bien construite et cohérente. Dans la deuxième partie, là on est vraiment dans le vif du sujet. Les entraînements, puis le match face aux matons. On va pas tortiller, c’est un film d’hommes, un vrai, musclé comme on les aime. Mais il y a un petit quelque chose qui opère. Un petit quelque chose qui rend ce film diablement sympa à regarder. Pour finir, une question aux membres d’AlloCiné (enfin pour ceux qui ont vu les deux): êtes-vous plutôt « Plein la gueule » ou « Mi-temps au mitard »?
"Plein la gueule" évoque l'univers concentrationnaire des prisons américaines avec un côté sarcastique. Un ex-footballeur se voit contraint, par le directeur de la prison, de former une équipe de foot américain parmi les prisonniers et d'entraîner, par voie de conséquence, celle des gardiens : le marché, une libération conditionnelle. Robert Aldrich aborde le sujet de la prison, à la fois sous un angle violent, comme il en a l'habitude, mais aussi avec un trait d'humour, non feint d'une mesquine subtilité. Burt Reynolds joue le personnage de Paul Crewe, l'ex-champion de foot, qui va se retrouver face au capitaine Knauer, le chef des gardiens, un type sadique incarné par Ed Lauter. Reynolds se trouve aussi confronté au machiavélique directeur, Warden Hazen, joué par Eddie Albert, un sosie de Boris Eltsine. Une surprise de taille … c'est l'apparition de Richard Kiel dans le rôle de Samson, le géant qui joue Requin dans deux James Bond (Moonraker et "L'espion qui m'aimait"). Si la première partie est bien réalisée, la seconde est ennuyeuse, puisque le match entre prisonniers et gardiens dure toute la fin du film. Les scènes sont répétitives et l'on a envie de connaître la fin plus rapidement. Le film aurait pu être raccourci d'une bonne demi-heure sur les presque deux heures de diffusion. Au final, un film plaisant, sans plus.